Le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) a organisé pour la première fois le forum des Ongs à Louga le 22 décembre dernier. Ces partenaires ont plaidé pour le partage des expériences réussies et l’harmonisation des interventions pour améliorer les acquis.
« Le paludisme, quelles actions pour le futur ? Rôles des Ong ». Tel est le thème du premier forum des Ong organisé par le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) à Louga. L’objectif, c’est d’évaluer les actions des Ong et de dégager les nouvelles pistes d’interventions afin de maintenir et d’améliorer les acquis. « Les Ong, à l’instar des districts de santé ont joué un rôle important dans la lutte contre le paludisme à travers leurs interventions comme la mise en place d’un paquet d’activités comme la distribution des moustiquaires imprégnées, les actions d’hygiène, de sensibilisation. Il est important que toutes ces actions soient évaluées pour voir les axes sur lesquels privilégier les interventions », souligne le coordonnateur du Pnlp, le Dr Pape Moussa Thior.
Pour Mountaga Dia, représentant d’Enda, « il faudra qu’on capitalise nos expériences et examine les axes d’interventions prioritaires ». Lamine Bopp a remis sur la table la question du volontariat des Ong. La représentante de l’Alliance des religieuses, Assaïta Mbaye a insisté sur la nécessité de renforcement les capacités de la société civile.
Prenant la parole, le docteur Thior a rappelé la place que le Pnlp accorde à l’action communautaire. Signalons que le Pnlp a appuyé sur le plan technique et financier 8500 organisations communautaires de base (Ocb). En tout état de cause, il a été retenu la documentation des expériences réussies, le renforcement du dispositif communautaire, la mise en place d’un cadre d’intervention des Ong, l’extension des interventions des quartiers périphériques dans des villes comme Dakar.
Le Sénégal est aujourd’hui cité en exemple en matière de lutte contre ce fléau qui tue un million de personnes à travers le monde dont 90% en Afrique. Il a amélioré sa couverture vaccinale et le taux de Test diagnostic rapide (Tdr) qui se situe à 80%, les taux de mortalité et de morbidité sont à la baisse.
Toutefois, la communauté internationale souhaite que le bon élève améliore ses résultats. Il est attendu du Sénégal d’ici 2010 la couverture totale des interventions prioritaires à savoir qu’au moins 80% des populations à risque bénéficient d’une protection efficace, 80% des femmes enceintes reçoivent le traitement préventif intermittent (Tpi). Pour l’horizon 2015, l’incidence du paludisme doit être réduite de 75% et le Sénégal doit entrer dans le cercle des pays de pré-élimination du fléau.
Le Soleil
« Le paludisme, quelles actions pour le futur ? Rôles des Ong ». Tel est le thème du premier forum des Ong organisé par le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) à Louga. L’objectif, c’est d’évaluer les actions des Ong et de dégager les nouvelles pistes d’interventions afin de maintenir et d’améliorer les acquis. « Les Ong, à l’instar des districts de santé ont joué un rôle important dans la lutte contre le paludisme à travers leurs interventions comme la mise en place d’un paquet d’activités comme la distribution des moustiquaires imprégnées, les actions d’hygiène, de sensibilisation. Il est important que toutes ces actions soient évaluées pour voir les axes sur lesquels privilégier les interventions », souligne le coordonnateur du Pnlp, le Dr Pape Moussa Thior.
Pour Mountaga Dia, représentant d’Enda, « il faudra qu’on capitalise nos expériences et examine les axes d’interventions prioritaires ». Lamine Bopp a remis sur la table la question du volontariat des Ong. La représentante de l’Alliance des religieuses, Assaïta Mbaye a insisté sur la nécessité de renforcement les capacités de la société civile.
Prenant la parole, le docteur Thior a rappelé la place que le Pnlp accorde à l’action communautaire. Signalons que le Pnlp a appuyé sur le plan technique et financier 8500 organisations communautaires de base (Ocb). En tout état de cause, il a été retenu la documentation des expériences réussies, le renforcement du dispositif communautaire, la mise en place d’un cadre d’intervention des Ong, l’extension des interventions des quartiers périphériques dans des villes comme Dakar.
Le Sénégal est aujourd’hui cité en exemple en matière de lutte contre ce fléau qui tue un million de personnes à travers le monde dont 90% en Afrique. Il a amélioré sa couverture vaccinale et le taux de Test diagnostic rapide (Tdr) qui se situe à 80%, les taux de mortalité et de morbidité sont à la baisse.
Toutefois, la communauté internationale souhaite que le bon élève améliore ses résultats. Il est attendu du Sénégal d’ici 2010 la couverture totale des interventions prioritaires à savoir qu’au moins 80% des populations à risque bénéficient d’une protection efficace, 80% des femmes enceintes reçoivent le traitement préventif intermittent (Tpi). Pour l’horizon 2015, l’incidence du paludisme doit être réduite de 75% et le Sénégal doit entrer dans le cercle des pays de pré-élimination du fléau.
Le Soleil