« Le plan mondial fera l’objet d’une série de présentations dont une à Bamako le 26 septembre puis une autre à Nairobi plus tard. Ce plan détaille les actions à accomplir d’ici 2010, puis de 2010 à 2015 pour lutter contre le paludisme », a précisé Mme Awa-Marie Coll Seck, directrice exécutive de « Faire reculer le paludisme » et ancienne ministre sénégalaise de la Santé.
« Notre ambition est de parvenir à éliminer le paludisme dans deux pays puis dans trois. A terme, nous voulons que le paludisme soit une maladie du passé », a-t-elle poursuivi.
Selon des études récentes, plusieurs pays africains dont l’Ethiopie, le Rwanda et le Togo ont mis en oeuvre de bonnes stratégies de lutte contre la maladie, enregistrant des baisses substantielles du nombre de malades et de décès. « Dans le cas de l’Ethiopie, la baisse de la mortalité est de près de 50%. Nous voulons aller encore plus loin avec le plan mondial pour garantir une couverture à 100% en moustiquaires imprégnées.
Nous voulons également assurer les traitements à un coût accessible pour les malades les plus pauvres », a plaidé l’ancienne ministre sénégalaise. Soulignant les progrès accomplis dans le financement de la lutte contre la maladie, Mme Coll Seck a regretté que 60% des malades n’aient toujours pas accès aux médicaments efficaces en raison de la cherté et des carences du réseau de distribution.
Afin d’inverser cette tendance, de nombreuses institutions ont décidé de confier au Fonds mondial pour la santé la gestion opérationnelle d’une structure de subvention des traitements anti-paludéens. « Notre objectif est ramener le coût du traitement du paludisme à 100 FCFA partout en Afrique. Nous pouvons y arriver, nous devons y arriver », a insisté la directrice exécutive de « Faire reculer le paludisme ».
Première cause de mortalité chez les enfants de moins de 05 ans en Afrique subsaharienne, le paludisme a aussi un coût économique considérable pour le continent africain auquel il fait perdre chaque année 12 milliards de dollars de son Produit intérieur brut (PIB).
Pana
« Notre ambition est de parvenir à éliminer le paludisme dans deux pays puis dans trois. A terme, nous voulons que le paludisme soit une maladie du passé », a-t-elle poursuivi.
Selon des études récentes, plusieurs pays africains dont l’Ethiopie, le Rwanda et le Togo ont mis en oeuvre de bonnes stratégies de lutte contre la maladie, enregistrant des baisses substantielles du nombre de malades et de décès. « Dans le cas de l’Ethiopie, la baisse de la mortalité est de près de 50%. Nous voulons aller encore plus loin avec le plan mondial pour garantir une couverture à 100% en moustiquaires imprégnées.
Nous voulons également assurer les traitements à un coût accessible pour les malades les plus pauvres », a plaidé l’ancienne ministre sénégalaise. Soulignant les progrès accomplis dans le financement de la lutte contre la maladie, Mme Coll Seck a regretté que 60% des malades n’aient toujours pas accès aux médicaments efficaces en raison de la cherté et des carences du réseau de distribution.
Afin d’inverser cette tendance, de nombreuses institutions ont décidé de confier au Fonds mondial pour la santé la gestion opérationnelle d’une structure de subvention des traitements anti-paludéens. « Notre objectif est ramener le coût du traitement du paludisme à 100 FCFA partout en Afrique. Nous pouvons y arriver, nous devons y arriver », a insisté la directrice exécutive de « Faire reculer le paludisme ».
Première cause de mortalité chez les enfants de moins de 05 ans en Afrique subsaharienne, le paludisme a aussi un coût économique considérable pour le continent africain auquel il fait perdre chaque année 12 milliards de dollars de son Produit intérieur brut (PIB).
Pana