Le représentant à Dakar de l’Initiative américaine dans la lutte contre le paludisme s’est longuement exprimé vendredi dernier, à Thiès, à l’occasion de la distribution d’équipements, de matériels informatiques et didactiques destinés aux laboratoires des centres de santé et de la section de lutte anti-parasitaire (Slap) de Thiès. En complément des messages de responsables médicaux de la région et d’Intra Health international, du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) et des autorités administratives, il a donné en détail les axes d’intervention que le gouvernement américain, à travers l’Usaid, entend mettre dans la lutte pour mieux permettre à notre pays d’atteindre ses objectifs visés.
Ainsi l’Usaid s’est engagé pour l’année prochaine à faire l’état des lieux de la prise en charge du paludisme. Cette enquête se fera porte à porte pour interroger les ménages sur l’utilisation des moustiquaires imprégnés notamment chez les enfants et les femmes enceintes. Il s’agira également de vérifier l’efficacité des doses préventives que doivent prendre chaque femme enceinte pour enrayer le fardeau de cette maladie.
Enquêter aussi sur les médicaments prescrits, leurs états et l’éventualité des contrefaçons, les médicaments vendus dans la rue et bien d’autres aspects qui concernent cette maladie. Bref, c’est un véritable diagnostic bilan qu’il s’agit d’effectuer et que beaucoup de pays n’arrivent pas encore à faire pour situer à mi-parcours leurs actions face aux Objectifs du millénaire en Développement (OMD). Selon le Dr Perry, les objectifs visés sont d’atteindre la couverture à 85 % des moustiquaires imprégnées, d’assurer qu’au moins 85 % des enfants qui font la fièvre sont conduits à des structures sanitaires et traités. Tout comme pour que 85 % des femmes enceintes reçoivent les deux doses du traitement préventif.
Tels sont les paramètres qui permettent de réduire de plus de la moitié le taux des décès dus au paludisme à l’échéance du programme en 2010 pendant que l’épuisement des fonds continue jusqu’en 2011.
Toujours selon le représentant Américain, l’enquête prévue permettra de connaître la situation réelle du paludisme dans le pays. La même méthodologie sera reconduite dans les autres pays Africains partenaires de l’initiative américaine dans la lutte contre le paludisme. Déjà, plus de 750.000 moustiquaires imprégnées ont été distribués dans cinq régions du Sénégal. Et l’année prochaine, en relation avec le Pnlp, une distribution à l’échelle nationale est prévue pour protéger tous les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.
Ensuite l’épandage intra-domiciliaire qui existait il y a quelques décennies va se poursuivre pour traquer les larves partout. En ce qui concerne la contribution au financement de la lutte contre le paludisme au Sénégal, une enveloppe de 16 millions de dollars est débloquée par an dont la moitié des fonds remise au Pnlp. Concernant les contributions au fonds mondial de lutte contre le paludisme, le tiers provient du gouvernement américain a-t-il conclu.
Slap, la pionnière
La Section de lutte anti-parasitaire (Slpa), un service de lutte anti-paludisme (Slap) implanté dans la région de Thiès a été crée en 1953 en accord tripartite entre l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le Fise (actuel Unicef) et le gouvernement français. Ce service avait pour objectif de parvenir à l’éradication du paludisme ceci par la lutte anti-vectorielle (utilisation insecticide à effet remanent. Ddt et Hch) dont la zone pilote est la région de Thiès.
Le centre a réadapté ses actions vers des activités de lutte anti paludique visant le contrôle de la maladie. C’est ainsi que les activités du centre étendues à d’autres maladies parasitaires devient la Section de lutte anti-parasitaire (Slap).
Sa mission est entre autres, d’effectuer des études et enquêtes épidémiologiques en collaboration avec les programmes nationaux et l’Université. Le slap intervient dans des domaines qui font partie des axes prioritaires du plan stratégique du Pnlp dont le dépistage, la formation et la supervision du personnel de santé, la promotion et l’utilisation des moustiquaires imprégnées.
Le centre dispose maintenant des équipements modernes offerts par les Américains où des techniciens en laboratoire pourront être mieux formés à travers les microscopes.
Sud Quotidien
Ainsi l’Usaid s’est engagé pour l’année prochaine à faire l’état des lieux de la prise en charge du paludisme. Cette enquête se fera porte à porte pour interroger les ménages sur l’utilisation des moustiquaires imprégnés notamment chez les enfants et les femmes enceintes. Il s’agira également de vérifier l’efficacité des doses préventives que doivent prendre chaque femme enceinte pour enrayer le fardeau de cette maladie.
Enquêter aussi sur les médicaments prescrits, leurs états et l’éventualité des contrefaçons, les médicaments vendus dans la rue et bien d’autres aspects qui concernent cette maladie. Bref, c’est un véritable diagnostic bilan qu’il s’agit d’effectuer et que beaucoup de pays n’arrivent pas encore à faire pour situer à mi-parcours leurs actions face aux Objectifs du millénaire en Développement (OMD). Selon le Dr Perry, les objectifs visés sont d’atteindre la couverture à 85 % des moustiquaires imprégnées, d’assurer qu’au moins 85 % des enfants qui font la fièvre sont conduits à des structures sanitaires et traités. Tout comme pour que 85 % des femmes enceintes reçoivent les deux doses du traitement préventif.
Tels sont les paramètres qui permettent de réduire de plus de la moitié le taux des décès dus au paludisme à l’échéance du programme en 2010 pendant que l’épuisement des fonds continue jusqu’en 2011.
Toujours selon le représentant Américain, l’enquête prévue permettra de connaître la situation réelle du paludisme dans le pays. La même méthodologie sera reconduite dans les autres pays Africains partenaires de l’initiative américaine dans la lutte contre le paludisme. Déjà, plus de 750.000 moustiquaires imprégnées ont été distribués dans cinq régions du Sénégal. Et l’année prochaine, en relation avec le Pnlp, une distribution à l’échelle nationale est prévue pour protéger tous les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.
Ensuite l’épandage intra-domiciliaire qui existait il y a quelques décennies va se poursuivre pour traquer les larves partout. En ce qui concerne la contribution au financement de la lutte contre le paludisme au Sénégal, une enveloppe de 16 millions de dollars est débloquée par an dont la moitié des fonds remise au Pnlp. Concernant les contributions au fonds mondial de lutte contre le paludisme, le tiers provient du gouvernement américain a-t-il conclu.
Slap, la pionnière
La Section de lutte anti-parasitaire (Slpa), un service de lutte anti-paludisme (Slap) implanté dans la région de Thiès a été crée en 1953 en accord tripartite entre l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le Fise (actuel Unicef) et le gouvernement français. Ce service avait pour objectif de parvenir à l’éradication du paludisme ceci par la lutte anti-vectorielle (utilisation insecticide à effet remanent. Ddt et Hch) dont la zone pilote est la région de Thiès.
Le centre a réadapté ses actions vers des activités de lutte anti paludique visant le contrôle de la maladie. C’est ainsi que les activités du centre étendues à d’autres maladies parasitaires devient la Section de lutte anti-parasitaire (Slap).
Sa mission est entre autres, d’effectuer des études et enquêtes épidémiologiques en collaboration avec les programmes nationaux et l’Université. Le slap intervient dans des domaines qui font partie des axes prioritaires du plan stratégique du Pnlp dont le dépistage, la formation et la supervision du personnel de santé, la promotion et l’utilisation des moustiquaires imprégnées.
Le centre dispose maintenant des équipements modernes offerts par les Américains où des techniciens en laboratoire pourront être mieux formés à travers les microscopes.
Sud Quotidien