La région de Louga vit les affres de la pauvreté. Ce qui est devenu, à l’évidence, un fardeau pour les pouvoirs publics. C’est pourquoi les partenaires au développement et l’Etat du Sénégal entendent appliquer avec rigueur les mesures contenues par le Document stratégique de réduction de la pauvreté dans sa deuxième phase. Et l’ultime but sera de poser les conditions d’un équilibre social profitable à tous.
(Correspondance) - La région de Louga fait partie des régions les plus pauvres du Sénégal. En effet, 65 % soit 44 681 ménages vivent dans la pauvreté, dont 68,1 % à Linguère, 62,4 % à Louga et 65,6 % à Kébémer. Le département de Louga qui concentre à lui seul 40 % des ménages par rapport à la moyenne nationale, vient devant les départements de Kébémer (28 %) et de Linguère (32 %). Selon le document de l'enquête démographique réalisée en 2005, les chiffres montrent que la dépense annuelle moyenne de consommation par ménage dans la région est évaluée à 1 million 354 mille francs Cfa, soit 148 000 francs Cfa par tête d’habitant. Ainsi, il apparaît dans le document que 78 % des chefs de famille éprouvent des difficultés à nourrir leur famille.
C’est fort de ce constat qu’un atelier a été organisé au centre culturel de Louga pour un partage équitable des données contenues dans le Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp). Au cours de cet atelier dit de vulgarisation du document issu du Dsrp 2, les acteurs au développement se sont penchés sur les modules de pratiques susceptibles d’être à la portée des populations pour une meilleure amélioration de leurs conditions de vie. Pour l’économiste Mme Awa Bâ Maty, membre de la Cellule de suivi du Programme de lutte contre la pauvreté au ministère de l’Economie et des Finances, la cible principale, ce sont les populations démunies qui sont les plus concernées par la mise en œuvre du Dsrp. Et pour cela, explique-t-elle, le Dsrp 2 devra forcément répondre aux besoins exprimés par ces mêmes populations. En effet, selon Mme Bâ, la pratique du Dsrp 1 avait fini de montrer ses limites. ‘Les résultats (du Dsrp 1) avaient été satisfaisants, mais il y a eu des insuffisances par rapport à la répartition des fruits de la croissance’, précise-t-elle. Ce qu’avaient vivement déploré les populations qui n’en sentaient pas la nécessité dans leur vécu quotidien.
C’est pourquoi, l’implication directe des populations dans cette deuxième phase ne pouvait que provoquer l’engouement de ces dernières qui trouvent ici l’opportunité d’exprimer de vive voix leurs préoccupations sociales. C’est dire que le contenu du Dsrp 2 qui couvre pour l’essentiel les activités productrices de revenus et la répartition équitable des fruits de la croissance, ne fait plus l’objet de contestations de la part des concernés que sont les populations. Et ‘si l’application est correcte, on arrivera certainement à un meilleur équilibre entre les couches sociales’, affirment en chœur les acteurs.
Il y a également l’axe 3 du Dsrp qui couvre le volet dit de gestion des risques et catastrophes qui a été largement débattu par les participants à l’atelier, car pour la majorité des intervenants, ’gouverner c'est prévoir’. C’est pourquoi ils préconisent une bonne et régulière application de ce volet.
Wal Fadjri
(Correspondance) - La région de Louga fait partie des régions les plus pauvres du Sénégal. En effet, 65 % soit 44 681 ménages vivent dans la pauvreté, dont 68,1 % à Linguère, 62,4 % à Louga et 65,6 % à Kébémer. Le département de Louga qui concentre à lui seul 40 % des ménages par rapport à la moyenne nationale, vient devant les départements de Kébémer (28 %) et de Linguère (32 %). Selon le document de l'enquête démographique réalisée en 2005, les chiffres montrent que la dépense annuelle moyenne de consommation par ménage dans la région est évaluée à 1 million 354 mille francs Cfa, soit 148 000 francs Cfa par tête d’habitant. Ainsi, il apparaît dans le document que 78 % des chefs de famille éprouvent des difficultés à nourrir leur famille.
C’est fort de ce constat qu’un atelier a été organisé au centre culturel de Louga pour un partage équitable des données contenues dans le Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp). Au cours de cet atelier dit de vulgarisation du document issu du Dsrp 2, les acteurs au développement se sont penchés sur les modules de pratiques susceptibles d’être à la portée des populations pour une meilleure amélioration de leurs conditions de vie. Pour l’économiste Mme Awa Bâ Maty, membre de la Cellule de suivi du Programme de lutte contre la pauvreté au ministère de l’Economie et des Finances, la cible principale, ce sont les populations démunies qui sont les plus concernées par la mise en œuvre du Dsrp. Et pour cela, explique-t-elle, le Dsrp 2 devra forcément répondre aux besoins exprimés par ces mêmes populations. En effet, selon Mme Bâ, la pratique du Dsrp 1 avait fini de montrer ses limites. ‘Les résultats (du Dsrp 1) avaient été satisfaisants, mais il y a eu des insuffisances par rapport à la répartition des fruits de la croissance’, précise-t-elle. Ce qu’avaient vivement déploré les populations qui n’en sentaient pas la nécessité dans leur vécu quotidien.
C’est pourquoi, l’implication directe des populations dans cette deuxième phase ne pouvait que provoquer l’engouement de ces dernières qui trouvent ici l’opportunité d’exprimer de vive voix leurs préoccupations sociales. C’est dire que le contenu du Dsrp 2 qui couvre pour l’essentiel les activités productrices de revenus et la répartition équitable des fruits de la croissance, ne fait plus l’objet de contestations de la part des concernés que sont les populations. Et ‘si l’application est correcte, on arrivera certainement à un meilleur équilibre entre les couches sociales’, affirment en chœur les acteurs.
Il y a également l’axe 3 du Dsrp qui couvre le volet dit de gestion des risques et catastrophes qui a été largement débattu par les participants à l’atelier, car pour la majorité des intervenants, ’gouverner c'est prévoir’. C’est pourquoi ils préconisent une bonne et régulière application de ce volet.
Wal Fadjri