Lutte contre la pauvreté en Afrique : Les femmes cherchent à renforcer leur pouvoir économique
L’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest vient d’entamer une tournée à travers les pays de la Cedeao, pour l’établissement d’une plate-forme d’échange et de consultation entre différentes organisations africaines œuvrant dans le domaine du développement et de l’intégration régionale.
Les conditions de vie des femmes se dégradent de jour en jour en Afrique et leurs revenus ne cessent de diminuer. Certaines d’entre elles ont perdu leurs acquis sociaux, victimes qu’elles sont souvent de la pauvreté et du chômage. Pour apporter des solutions durables pouvant améliorer leurs sources de revenus, une tournée de formation et d’échange d’expérience est organisée par l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest. Cette tournée qui a démarré depuis la semaine dernière à Abuja, en Nigeria, va se poursuivre dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest.
Les femmes ont compris que l’acquisition de connaissances constitue la première étape du changement, qu’il soit d’ordre social, économique, culturel ou politico-juridique. L’information est le catalyseur, l’élément moteur et le produit de ce processus évolutif. Un flux approprié d’information fait partie intégrante du développement. Pour promouvoir le développement durable, les pouvoirs publics doivent donc favoriser l’accès des femmes à l’information et leur permettre ainsi de contribuer à la croissance économique. Dans ce contexte, il serait essentiel de libérer le potentiel productif des femmes, en prenant des mesures particulières pour leur donner accès à l’information, à la formation, à la technologie et à une assistance technique.
Pour Khady Fall Tall, coordinatrice du Projet de renforcement des capacités de l’Afao (Prc-Afao), la technologie de l’information, les produits et services d’information, etc., constituent des notions et des réalités désormais incontournables pour toutes les parties à la problématique du développement. Selon elle, parallèlement à ces éléments nouveaux, la mondialisation et les changements économiques d’envergure mondiale sont à l’œuvre dans tous les secteurs d’activité et dans tous les pays du monde. ‘Les pays en développement ne doivent pas être tenus à l’écart de la révolution de l’information’, soutient-elle. La coordinatrice du Prc-Afao estime que ‘l’aide au développement, qu’elle soit multilatérale ou bilatérale, a dans tous les cas été modifiée en profondeur, car on doit prendre en considération les nouvelles technologies de l’information et des communications ainsi que la progression fulgurante d’Internet partout dans le monde’. D’après Khady Fall Tall, si les pays africains ne participent pas à cette révolution mondiale de l’information, le fossé entre l’Afrique et les pays industrialisés se creusera davantage et le continent africain n’en sera que plus marginalisé. Aussi, poursuit-elle, ‘pour ne pas être laissée pour compte, l’Afrique doit mobiliser toutes ses forces vives, celles des hommes et des femmes, sans restriction’. Ainsi durant la tournée, les membres de l’Afao vont œuvrer au renforcement du pouvoir économique de la femme en vue de son épanouissement au sein de l’espace Cedeao.
Wal Fadjri
Les conditions de vie des femmes se dégradent de jour en jour en Afrique et leurs revenus ne cessent de diminuer. Certaines d’entre elles ont perdu leurs acquis sociaux, victimes qu’elles sont souvent de la pauvreté et du chômage. Pour apporter des solutions durables pouvant améliorer leurs sources de revenus, une tournée de formation et d’échange d’expérience est organisée par l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest. Cette tournée qui a démarré depuis la semaine dernière à Abuja, en Nigeria, va se poursuivre dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest.
Les femmes ont compris que l’acquisition de connaissances constitue la première étape du changement, qu’il soit d’ordre social, économique, culturel ou politico-juridique. L’information est le catalyseur, l’élément moteur et le produit de ce processus évolutif. Un flux approprié d’information fait partie intégrante du développement. Pour promouvoir le développement durable, les pouvoirs publics doivent donc favoriser l’accès des femmes à l’information et leur permettre ainsi de contribuer à la croissance économique. Dans ce contexte, il serait essentiel de libérer le potentiel productif des femmes, en prenant des mesures particulières pour leur donner accès à l’information, à la formation, à la technologie et à une assistance technique.
Pour Khady Fall Tall, coordinatrice du Projet de renforcement des capacités de l’Afao (Prc-Afao), la technologie de l’information, les produits et services d’information, etc., constituent des notions et des réalités désormais incontournables pour toutes les parties à la problématique du développement. Selon elle, parallèlement à ces éléments nouveaux, la mondialisation et les changements économiques d’envergure mondiale sont à l’œuvre dans tous les secteurs d’activité et dans tous les pays du monde. ‘Les pays en développement ne doivent pas être tenus à l’écart de la révolution de l’information’, soutient-elle. La coordinatrice du Prc-Afao estime que ‘l’aide au développement, qu’elle soit multilatérale ou bilatérale, a dans tous les cas été modifiée en profondeur, car on doit prendre en considération les nouvelles technologies de l’information et des communications ainsi que la progression fulgurante d’Internet partout dans le monde’. D’après Khady Fall Tall, si les pays africains ne participent pas à cette révolution mondiale de l’information, le fossé entre l’Afrique et les pays industrialisés se creusera davantage et le continent africain n’en sera que plus marginalisé. Aussi, poursuit-elle, ‘pour ne pas être laissée pour compte, l’Afrique doit mobiliser toutes ses forces vives, celles des hommes et des femmes, sans restriction’. Ainsi durant la tournée, les membres de l’Afao vont œuvrer au renforcement du pouvoir économique de la femme en vue de son épanouissement au sein de l’espace Cedeao.
Wal Fadjri
