La stratégie de réduction accélérée de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme, lancée depuis 2006, vise à réduire de 50 % d’ici 2010 la morbidité et la mortalité palustres. C’est l’une des ambitions du Programme national de lutte contre le paludisme, qui prépare la Journée dédiée à cette maladie.
Les régions de Tambacounda, de Kaolack et de Diourbel préoccupent les acteurs de la lutte contre le paludisme. En effet, ces localités présentent les cas de décès liés au paludisme les plus élevés du pays. Et les vastes surfaces que présentent ces régions constituent un handicap majeur dans la lutte contre le paludisme. ‘Ces régions sont très vastes et l’accès aux structures de soins est très difficile pour les populations situées dans les villages. On peut faire deux à trois heures de voiture pour passer d’un village à un autre.
Imaginer le temps que feraient les villageois pour cette même distance en charrette. Il est évident que les malades arriveront complètement lessivés à la structure de santé ou même mourir en cours de route’, regrette le Docteur Pape Moussa Thior, Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp). Le médecin commandant s’exprimait, hier, lors de la Journée d’information pour les journalistes en prélude à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, prévue ce 25 avril. Pour cet épisode 2009, c’est le district sanitaire de Kébémer qui abritera les festivités marquantes de cette journée. Devant le casse-tête que représentent ces localités aux vastes superficies, le Pnlp compte mettre en place la stratégie de Prise en charge des cas de paludisme à domicile (Pecadom). Cette stratégie consiste à se rendre dans les villages, dépourvus de structures de santé, pour discuter avec les populations et les demander de mettre à la disposition du programme un fils du terroir. Cette personne qu’on appelle ‘Distributeur de soins à domicile (Dsdom)’ va être formé à la reconnaissance des signes simples et graves du paludisme, à l’administration des soins. ‘Si nous avons un distributeur de soins à domicile pour un groupe de quatre à cinq villages, ils pourront réduire de façon considérable la mortalité et la morbidité palustres dans ces régions de Kaolack, de Diourbel et de Tamba’, projette le Dr Thior. Malgré cette ‘tumeur’, que représentent ces régions dans la lutte contre le paludisme, la situation épidémiologique de la maladie s’est soldée par une baisse considérable. Baisse notée au niveau de la mortalité, de la morbidité et de la létalité. Ainsi, le nombre de cas de paludisme est passé de 1 million 555 mille 310 à 1 million 170 mille 234 cas entre 2006 et 2007. En 2008, ce chiffre est passé à 275 mille 809 cas. Cette baisse s’explique par les nombreux efforts consentis par le Pnlp pour lutter contre ce fléau. Ces efforts passent par la mise en place d’une stratégie de Réduction accélérée de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme (Ramp). Cette stratégie, lancée depuis 2006, vise à réduire de 50 % d’ici 2010, la morbidité et la mortalité palustres. Pour atteindre cet objectif, le Pnlp va mettre l’accent sur la distribution de Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda). C’est ainsi que près de 2 millions de moustiquaires imprégnées ont été distribuées en 2008. A cette stratégie, s’ajoute l’aspersion intra domiciliaire dont les projets pilotes ont vu le jour à Nioro, Vélingara et Richard Toll. C’est le district de Kébémer qui accueillera la Journée mondiale de lutte contre le paludisme le 25 avril prochain. A ce titre, il est prévu un forum des réseaux de lutte contre le paludisme le 24 avril. Ce mercredi, une conférence portant sur le thème : ‘Elimination du paludisme : leurres ou lueurs’, sera organisée à Dakar.
Issa NIANG
Wal Fadjri
Les régions de Tambacounda, de Kaolack et de Diourbel préoccupent les acteurs de la lutte contre le paludisme. En effet, ces localités présentent les cas de décès liés au paludisme les plus élevés du pays. Et les vastes surfaces que présentent ces régions constituent un handicap majeur dans la lutte contre le paludisme. ‘Ces régions sont très vastes et l’accès aux structures de soins est très difficile pour les populations situées dans les villages. On peut faire deux à trois heures de voiture pour passer d’un village à un autre.
Imaginer le temps que feraient les villageois pour cette même distance en charrette. Il est évident que les malades arriveront complètement lessivés à la structure de santé ou même mourir en cours de route’, regrette le Docteur Pape Moussa Thior, Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp). Le médecin commandant s’exprimait, hier, lors de la Journée d’information pour les journalistes en prélude à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, prévue ce 25 avril. Pour cet épisode 2009, c’est le district sanitaire de Kébémer qui abritera les festivités marquantes de cette journée. Devant le casse-tête que représentent ces localités aux vastes superficies, le Pnlp compte mettre en place la stratégie de Prise en charge des cas de paludisme à domicile (Pecadom). Cette stratégie consiste à se rendre dans les villages, dépourvus de structures de santé, pour discuter avec les populations et les demander de mettre à la disposition du programme un fils du terroir. Cette personne qu’on appelle ‘Distributeur de soins à domicile (Dsdom)’ va être formé à la reconnaissance des signes simples et graves du paludisme, à l’administration des soins. ‘Si nous avons un distributeur de soins à domicile pour un groupe de quatre à cinq villages, ils pourront réduire de façon considérable la mortalité et la morbidité palustres dans ces régions de Kaolack, de Diourbel et de Tamba’, projette le Dr Thior. Malgré cette ‘tumeur’, que représentent ces régions dans la lutte contre le paludisme, la situation épidémiologique de la maladie s’est soldée par une baisse considérable. Baisse notée au niveau de la mortalité, de la morbidité et de la létalité. Ainsi, le nombre de cas de paludisme est passé de 1 million 555 mille 310 à 1 million 170 mille 234 cas entre 2006 et 2007. En 2008, ce chiffre est passé à 275 mille 809 cas. Cette baisse s’explique par les nombreux efforts consentis par le Pnlp pour lutter contre ce fléau. Ces efforts passent par la mise en place d’une stratégie de Réduction accélérée de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme (Ramp). Cette stratégie, lancée depuis 2006, vise à réduire de 50 % d’ici 2010, la morbidité et la mortalité palustres. Pour atteindre cet objectif, le Pnlp va mettre l’accent sur la distribution de Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda). C’est ainsi que près de 2 millions de moustiquaires imprégnées ont été distribuées en 2008. A cette stratégie, s’ajoute l’aspersion intra domiciliaire dont les projets pilotes ont vu le jour à Nioro, Vélingara et Richard Toll. C’est le district de Kébémer qui accueillera la Journée mondiale de lutte contre le paludisme le 25 avril prochain. A ce titre, il est prévu un forum des réseaux de lutte contre le paludisme le 24 avril. Ce mercredi, une conférence portant sur le thème : ‘Elimination du paludisme : leurres ou lueurs’, sera organisée à Dakar.
Issa NIANG
Wal Fadjri