NDIAFFATE / LUTTE CONTRE LA PAUVRETE, 225 millions investis par la coopération allemande

Dans le cadre de l’appui qu’elle réserve aux plans locaux de développement (Pld) et la lutte contre la pauvreté dans les zones rurales, la coopération allemande a investi en l’espace de trois ans ( 2001-2004 ) plus de 225 millions de francs dans la communauté rurale de Ndiaffate.



Cette enveloppe a surtout été financée pour les programmes hydrauliques, d’éducation, de santé et d’infrastructures socio-économiques. Sur le terrain, elle a servi aux opérations liées à la construction de salles au CEM de Ndiaffate et à l’école élémentaire du village de Dinguiraye Youssoufa, de construction de latrines scolaires à Bane Samane, Koutal Sérère et Mbitéyène, entre autres.

Ces opérations ont également été menées en direction du fonçage de puits, notamment dans le village de Sob Mari, à Sougoura Egué, et Bouldiabé Santhie pour ne citer que ceux là, mais aussi ont concerné l’installation d’un effectif de douze (12) cases de santé entre Ndiathiang, B. Toucouleur, Thioffior et Kossi Atlanta. Ainsi, avec sa population estimée à environ 30.000 habitants répartis au sein de 74 villages, la communauté rurale de Ndiaffate, par le biais de son conseil rural pousse aujourd’hui un grand ouf de soulagement.

Car, même si le gros morceau de son développement local minimal n’est pas encore atteint, son partenariat avec la république fédérale d’Allemagne, a favorisé la plupart de ses villages qui, à la limite, ont toujours souffert d’un problème récurrent de manque d’eau potable, d’éducation, de santé et d’infrastructures socio-économiques de base.

Selon certains membres du conseil rural, les réalisations obtenues aujourd’hui au sein de cette communauté relèvent d’un certain nombre de priorités que le conseil rural s’est fixé sur son plan local de développement (Pld). C’est en effet l’exemple dans le village de Koutal où les souks installés, constituent une manière d’activer les anciens usagers du marché hebdomadaire qui n’est plus fonctionnel depuis maintenant plusieurs mois.

Concernant les autres domaines comme la santé et l’éducation, l’installation de cases de santé dans certains villages stratégiques, découle également de la forte demande en couverture sanitaire venue des populations ayant toujours senti la nécessité de parcourir plusieurs kilomètres pour rallier Kaolack afin de pouvoir se faire consulter ou soigner. S’agissant de l’éducation, beaucoup de jeunes ont fini par abandonner l’école à partir du cycle moyen parce que n’étant plus en mesure d’aller poursuivre leurs études vers d’autres localités où les conditions d’hébergement ne sont pas toujours évidentes.

C’est une des raisons majeures pour lesquelles, l’idée de passer à l’extension du CEM a émergé et dans ce même registre, un nombre de six (6) nouvelles classes a été construit pour le second cycle ( secondes et premières )et sera aussi augmenté l’année prochaine en faveur des classes de terminale, ont-ils poursuivi. La visite du premier secrétaire de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne, en charge de la coopération, Bernhard Braune, effectuée le mercredi 23 Avril dernier en direction des réalisations de la coopération allemande à Ndiaffate, a encore nourri l’espoir chez les populations.

Nouvellement affecté au Sénégal, Mr Braune qui dispose de la mission de coordonner l’ensemble des actions et programmes allemands au Sénégal a affirmé lors de cette même occasion la volonté de son pays de renforcer ses interventions dans ce combat infernal et commun de lutte contre la pauvreté en Afrique d’une manière générale et au Sénégal en particulier. Quoique la demande à l’assistance dans son pays soit encore là, l’Allemagne ne renoncera jamais à ce genre de programme, car l’idée est aussi d’ entraîner les pays pauvres vers les sphères du développement.

Sud Quotidien

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Lutte contre la pauvreté


Commentaires articles

1.Posté par Mamadou NDAO le 20/03/2009 19:07
J ss vraiment content du geste de la coopération allemande. Seules les bailleur peuvent développer les collectivités locales par la grace de Dieu.
Je suis fils de Ndiaffate, mon pére fut le prémier président du conseil rural; il s'appel Ciré NDAO. Je suis devenu informaticien.

Merci et du courage les Allemands

2.Posté par Moussa Sissokho le 12/04/2011 16:26
Je me nomme Mr Sissoko j'ai 46ans et je recherche un contact dans le cadre d'un jumellage entre ma localité de Ndiaffat Escale avec une commaunauté rurale de preference d'un pays Nordique dans une optique purement humanitaire.
moussaholding@yahoo.fr
Merci

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