Le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp),le Dr Moussa THIOR a fait ce constat hier à Mbour, en marge du séminaire national des médecins- chefs de districts et leurs équipes, destiné à renforcer leurs capacités de management des programmes visant à éradiquer cette maladie.
La région de Tambacounda qui a enregistré le plus de cas de décès en 2008 va bénéficier en urgence de la nouvelle stratégie de prise en charge des cas de paludisme à domicile (Pecadom). Le Dr Papa Moussa Thior, Coordonnateur du Pnlp, a fait la révélation hier en marge de la cérémonie d’ouverture du cours national sur le paludisme et la planification de la lutte anti paludique destinés à renforcer les capacités des médecins chefs de districts du Sénégal. La cérémonie d’ouverture de cette cession qui regroupe 28 médecins chefs de districts a été présidée par le premier conseiller du ministre de la Santé et de la Prévention avec la présence des partenaires de développement dont l’OMS et les responsables de l’institut de santé et de développement (Ised).
Le coordonnateur national de lutte contre le paludisme a dit que Mme le ministre de la Santé et de la prévention a exhorté les acteurs à mettre en place une nouvelle stratégie de lutte contre cette maladie dont cette région a enregistré le plus de cas de décès l’année écoulée. La nouvelle stratégie va consister à recruter des volontaires dans la communauté, leur inculquer des connaissances de bases sur les symptômes du paludisme, leur doter d’appareils de tests de diagnostics rapides et de médicaments pour qu’ils puissent intervenir et apporter les premiers soins d’urgence.
Selon le coordonnateur national, la forte mortalité observée dans cette région est due aux structures sanitaires distances des lieux d’habitation des populations. Ainsi cette nouvelle stratégie ( Pecadom) sera mise à œuvre d’ici fin juin pour permettre de réduire efficacement le taux de décès dans les autres localités ciblées en priorité comme Kaolack et Matam en plus de Tamba.
Cette stratégie est déjà testée à Ranérou, Diofyor et Mékhé. L’évaluation à mi-parcours a donné des résultats très encourageants, selon toujours le Dr Thior qui a également salué les efforts que le gouvernement a fait pour l’éradication de la maladie. Ce qui s’est traduit de manière générale par les résultats enregistrés l’année dernière portant le nombre de paludéens cumulés par les structures sanitaires à 275 000 cas avec une mortalité de moins de 600 personnes. Ces chiffres sont très loin de ceux enregistrés auparavant. « Il y a deux ans, 1 million 500 mille personnes étaient touchées par cette maladie avec plus de 8000 décès » ; a-t-il indiqué. Toutes choses qui font dire au coordonnateur qu’avec les nouveaux chiffres « le Sénégal peut rêver et il est possible d’aller vers l’éradication, si nous y croyons. »
Auparavant, Assane Yaradou,le premier conseiller du ministre et les représentants de l’OMS ont exhorté, dans leurs interventions, les participants à cerner le mal en sachant pouvoir compter sur l’état et les partenaires du Sénégal. Une première session s’était déjà tenue il y a quelques semaines et elle avait réuni 25 médecins. Pour cette fois-ci, 28 autres médecins seront initiés à ce programme dont l’objectif est à terme est de toucher tout le corps médical dans trois ans. Toutes les structures, publiques comme privées, sont concernées.
Sud Quotidien
La région de Tambacounda qui a enregistré le plus de cas de décès en 2008 va bénéficier en urgence de la nouvelle stratégie de prise en charge des cas de paludisme à domicile (Pecadom). Le Dr Papa Moussa Thior, Coordonnateur du Pnlp, a fait la révélation hier en marge de la cérémonie d’ouverture du cours national sur le paludisme et la planification de la lutte anti paludique destinés à renforcer les capacités des médecins chefs de districts du Sénégal. La cérémonie d’ouverture de cette cession qui regroupe 28 médecins chefs de districts a été présidée par le premier conseiller du ministre de la Santé et de la Prévention avec la présence des partenaires de développement dont l’OMS et les responsables de l’institut de santé et de développement (Ised).
Le coordonnateur national de lutte contre le paludisme a dit que Mme le ministre de la Santé et de la prévention a exhorté les acteurs à mettre en place une nouvelle stratégie de lutte contre cette maladie dont cette région a enregistré le plus de cas de décès l’année écoulée. La nouvelle stratégie va consister à recruter des volontaires dans la communauté, leur inculquer des connaissances de bases sur les symptômes du paludisme, leur doter d’appareils de tests de diagnostics rapides et de médicaments pour qu’ils puissent intervenir et apporter les premiers soins d’urgence.
Selon le coordonnateur national, la forte mortalité observée dans cette région est due aux structures sanitaires distances des lieux d’habitation des populations. Ainsi cette nouvelle stratégie ( Pecadom) sera mise à œuvre d’ici fin juin pour permettre de réduire efficacement le taux de décès dans les autres localités ciblées en priorité comme Kaolack et Matam en plus de Tamba.
Cette stratégie est déjà testée à Ranérou, Diofyor et Mékhé. L’évaluation à mi-parcours a donné des résultats très encourageants, selon toujours le Dr Thior qui a également salué les efforts que le gouvernement a fait pour l’éradication de la maladie. Ce qui s’est traduit de manière générale par les résultats enregistrés l’année dernière portant le nombre de paludéens cumulés par les structures sanitaires à 275 000 cas avec une mortalité de moins de 600 personnes. Ces chiffres sont très loin de ceux enregistrés auparavant. « Il y a deux ans, 1 million 500 mille personnes étaient touchées par cette maladie avec plus de 8000 décès » ; a-t-il indiqué. Toutes choses qui font dire au coordonnateur qu’avec les nouveaux chiffres « le Sénégal peut rêver et il est possible d’aller vers l’éradication, si nous y croyons. »
Auparavant, Assane Yaradou,le premier conseiller du ministre et les représentants de l’OMS ont exhorté, dans leurs interventions, les participants à cerner le mal en sachant pouvoir compter sur l’état et les partenaires du Sénégal. Une première session s’était déjà tenue il y a quelques semaines et elle avait réuni 25 médecins. Pour cette fois-ci, 28 autres médecins seront initiés à ce programme dont l’objectif est à terme est de toucher tout le corps médical dans trois ans. Toutes les structures, publiques comme privées, sont concernées.
Sud Quotidien