L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Asnd) a organisé à Dakar un atelier pour se pencher sur le document de projet de l’Observatoire de la pauvreté et des conditions de vie (Opcv). Présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop, cette réflexion devra valider un travail en cours depuis 2004, avec le soutien du Pnud, dans l’optique de la réalisation des Omd d’ici 2015.
Compte tenu du rôle que devra y jouer la Société civile, l’atelier organisé par l’Asnd prépare l’Assemblée générale constitutive de l’observatoire qui doit s’inscrire dans un processus participatif. Selon le directeur général Babacar Fall, campant la réflexion dans le contexte de suivi du Dsrp 2, « l’Observatoire se veut fédérateur de l’ensemble des préoccupations des acteurs en charge des questions de pauvreté, du développement humain durable et des Omd ».
C’est ainsi que l’Agence, qui est le bras technique du nouveau système statistique, s’est engagée à jouer pleinement son rôle d’animateur. M. Fall s’est auparavant félicité de l’intérêt porté par le ministre d’Etat à l’Ansd et aux activités statistiques d’une manière générale.
A son tour, M. Abdoulaye Diop a remercié les partenaires au développement, notamment les institutions internationales et la coopération bilatérale et multilatérale et, en particulier, « le Pnud pour son appui considérable au programme de gestion de la pauvreté ». Compte tenu du cadre de gestion axée sur les résultats adopté par le gouvernement du Sénégal, le ministre d’Etat a dit l’importance, pour le suivi de la lutte contre la pauvreté, de disposer d’un instrument fiable. Il a souligné que sous cet angle, « le système d’information du Sénégal a montré quelques limites », notamment la génération de données isolées, sous des formats disparates avec, parfois, des incompatibilités.
Voilà, selon M. Diop, des contraintes que l’Observatoire en gestation devrait permettre de lever, afin de faciliter l’évaluation des politiques du gouvernement et d’améliorer les conditions de vie des populations. Pour lui, le document s’inscrit dans la stratégie de réduction de la pauvreté, pour établir un cadre cohérent et partagé permettant de relier les différents systèmes d’information sur la lutte contre la pauvreté, aux niveaux tant sectoriel que décentralisé, de mettre en place un outil d’échange sur les stratégies de lutte contre la pauvreté, par le suivi de l’évolution des politiques pour l’atteinte des Omd, d’assurer le suivi et l’analyse des politiques et, en définitive, d’évaluer l’impact des programmes.
Saluant la tenue de l’atelier dans un contexte marqué par l’adoption et la mise en œuvre du 1er schéma directeur des statistiques et en souhaitant la tenue de l’Assemblée générale constitutive dans les meilleurs délais, Abdoulaye Diop a souligné l’importance du processus participatif, selon la dynamique de partenariat mettant en avent le faire-faire et la décentralisation des activités.
Fédérer toutes les initiatives
Pour le ministre d’Etat Abdoulaye Diop, le premier objectif visé par la mise en place de l’observatoire est de « fédérer toutes les initiatives ». Allant plus loin dans ce sens avec la presse, il a expliqué comment les données colletées auparavant dans les différents organismes étaient disparates, au point que leur utilisation prenait trop de temps. Il s‘agit donc de mieux en organiser la collecte, le traitement et la diffusion, pour faciliter l’utilisation par les différents acteurs. Le directeur général de l’Ansd estime que la première étape consiste à se mettre d’accord, à travers des échanges entre les acteurs des services publics et des organismes et institutions de la Société civile concernées, sur une méthodologie commune.
« Une fois qu’on est d’accord sur les concepts et les méthodes d’observation, comme on dit dans la presse, les faits sont sacrés. », dit Babacar Fall. Même si à l’analyse, il peut y avoir des interprétations différentes, il suffit de donner l’information « au même moment et à tout le monde ». Dans l’objectif de fédérer les énergies, pour mieux organiser l’information, les principes qui fondent la démarche sont donc la transparence et la cohérence.
Le Soleil
Compte tenu du rôle que devra y jouer la Société civile, l’atelier organisé par l’Asnd prépare l’Assemblée générale constitutive de l’observatoire qui doit s’inscrire dans un processus participatif. Selon le directeur général Babacar Fall, campant la réflexion dans le contexte de suivi du Dsrp 2, « l’Observatoire se veut fédérateur de l’ensemble des préoccupations des acteurs en charge des questions de pauvreté, du développement humain durable et des Omd ».
C’est ainsi que l’Agence, qui est le bras technique du nouveau système statistique, s’est engagée à jouer pleinement son rôle d’animateur. M. Fall s’est auparavant félicité de l’intérêt porté par le ministre d’Etat à l’Ansd et aux activités statistiques d’une manière générale.
A son tour, M. Abdoulaye Diop a remercié les partenaires au développement, notamment les institutions internationales et la coopération bilatérale et multilatérale et, en particulier, « le Pnud pour son appui considérable au programme de gestion de la pauvreté ». Compte tenu du cadre de gestion axée sur les résultats adopté par le gouvernement du Sénégal, le ministre d’Etat a dit l’importance, pour le suivi de la lutte contre la pauvreté, de disposer d’un instrument fiable. Il a souligné que sous cet angle, « le système d’information du Sénégal a montré quelques limites », notamment la génération de données isolées, sous des formats disparates avec, parfois, des incompatibilités.
Voilà, selon M. Diop, des contraintes que l’Observatoire en gestation devrait permettre de lever, afin de faciliter l’évaluation des politiques du gouvernement et d’améliorer les conditions de vie des populations. Pour lui, le document s’inscrit dans la stratégie de réduction de la pauvreté, pour établir un cadre cohérent et partagé permettant de relier les différents systèmes d’information sur la lutte contre la pauvreté, aux niveaux tant sectoriel que décentralisé, de mettre en place un outil d’échange sur les stratégies de lutte contre la pauvreté, par le suivi de l’évolution des politiques pour l’atteinte des Omd, d’assurer le suivi et l’analyse des politiques et, en définitive, d’évaluer l’impact des programmes.
Saluant la tenue de l’atelier dans un contexte marqué par l’adoption et la mise en œuvre du 1er schéma directeur des statistiques et en souhaitant la tenue de l’Assemblée générale constitutive dans les meilleurs délais, Abdoulaye Diop a souligné l’importance du processus participatif, selon la dynamique de partenariat mettant en avent le faire-faire et la décentralisation des activités.
Fédérer toutes les initiatives
Pour le ministre d’Etat Abdoulaye Diop, le premier objectif visé par la mise en place de l’observatoire est de « fédérer toutes les initiatives ». Allant plus loin dans ce sens avec la presse, il a expliqué comment les données colletées auparavant dans les différents organismes étaient disparates, au point que leur utilisation prenait trop de temps. Il s‘agit donc de mieux en organiser la collecte, le traitement et la diffusion, pour faciliter l’utilisation par les différents acteurs. Le directeur général de l’Ansd estime que la première étape consiste à se mettre d’accord, à travers des échanges entre les acteurs des services publics et des organismes et institutions de la Société civile concernées, sur une méthodologie commune.
« Une fois qu’on est d’accord sur les concepts et les méthodes d’observation, comme on dit dans la presse, les faits sont sacrés. », dit Babacar Fall. Même si à l’analyse, il peut y avoir des interprétations différentes, il suffit de donner l’information « au même moment et à tout le monde ». Dans l’objectif de fédérer les énergies, pour mieux organiser l’information, les principes qui fondent la démarche sont donc la transparence et la cohérence.
Le Soleil