Les coalitions nationales africaines de lutte contre la pauvreté se réunissent à Dakar pour définir leur nouveau plan d’actions d’ici 2015. Une synergie obligatoire pour influencer les décisions des gouvernements africains et participer aux programmes de lutte contre la pauvreté.
Sur les 5 fois que l’Action mondiale contre la pauvreté (Amcp) s’est retrouvée, la réunion de Dakar est la première qui se tienne sur le continent africain. Mais les autres réunions se tenaient en marge des manifestations internationales. Cette rencontre de Dakar réunit toutes les coalitions nationales africaines qui ont été actives pendant les mobilisations de 2006-2007. Le président de l’Amcp, M. Momar Talla Kane souhaite, au cours de ces trois jours de réunion des coalitions africaines membres de l’alliance mondiale contre la pauvreté, «qu’on se parle franchement pour l’éradication de la pauvreté, afin qu’on puisse jouer un rôle pour infléchir sur les décisions des gouvernements pour que l’éradication de la pauvreté et la lutte contre la faim soient atteints d’ici 2015». Il s’agira aussi, de voir «comment influencer les gouvernements africains à travers l’Union africaine». Au Sénégal la coalition nationale existe depuis 2005, avec 87 organisations faîtières.
L’essentiel, pour Mme Adélaïde Sosseh membre de l’Amcp, est de «définir les priorités de nos actions, promouvoir la citoyenneté africaine, monopoliser les citoyens à tous les niveaux et renforcer les capacités nationales».
En 2007 l’Action mondiale contre la pauvreté s’est engagée à poursuivre son action jusqu’en 2015. Et cette année, elle compte mettre en valeur et renforcer les campagnes et les offensives contre la pauvreté menées au niveau local, contribuer à unifier les organisations de la société civile autour de leurs engagements pour le développement, mobiliser dans le monde entier un soutien de ses revendications de fonds et enfin obtenir des gouvernements et des acteurs des réformes politiques substantielles répondant à ses revendications politiques au niveau local, national, régional et international. Un programme décliné par M. Momar Talla Kane au cours de cette réunion. Et pour poursuivre ces objectifs qu’elle s’est fixée, l’Amcp compte saisir les principales occasions internationales. Elle propose, par exemple, à ses membres 50 jours d’actions contre la pauvreté, prévue du 1e septembre au 20 octobre.
L’Action mondiale contre la pauvreté (Amcp) est une alliance de mouvements sociaux, d’Ong internationales, de syndicats, de groupes communautaires, d’associations de femmes, de groupes de jeunes, de religieux, d’associations locales et de militants, travaillant ensemble dans plus de 100 coalitions ou plates-formes nationales. Elle «met aux défis les gouvernements d’accomplir et de dépasser les Objectifs du millénaire pour le développement et de protéger et promouvoir les droits de tous à une vie décente et digne». Elle demande qu’il soit trouvé des solutions aux problèmes de la responsabilité publique, de gouvernance équitables et de respect des droits de l’Homme, des règles commerciales équitables. Elle veut également une augmentation significative de l’aide, sur les plans qualitatif et quantitatif et du financement du développement. Il en est de même pour l’annulation de la dette, l’égalité des sexes et les droits des femmes ainsi que des changements climatiques.
Le Quotidien
Sur les 5 fois que l’Action mondiale contre la pauvreté (Amcp) s’est retrouvée, la réunion de Dakar est la première qui se tienne sur le continent africain. Mais les autres réunions se tenaient en marge des manifestations internationales. Cette rencontre de Dakar réunit toutes les coalitions nationales africaines qui ont été actives pendant les mobilisations de 2006-2007. Le président de l’Amcp, M. Momar Talla Kane souhaite, au cours de ces trois jours de réunion des coalitions africaines membres de l’alliance mondiale contre la pauvreté, «qu’on se parle franchement pour l’éradication de la pauvreté, afin qu’on puisse jouer un rôle pour infléchir sur les décisions des gouvernements pour que l’éradication de la pauvreté et la lutte contre la faim soient atteints d’ici 2015». Il s’agira aussi, de voir «comment influencer les gouvernements africains à travers l’Union africaine». Au Sénégal la coalition nationale existe depuis 2005, avec 87 organisations faîtières.
L’essentiel, pour Mme Adélaïde Sosseh membre de l’Amcp, est de «définir les priorités de nos actions, promouvoir la citoyenneté africaine, monopoliser les citoyens à tous les niveaux et renforcer les capacités nationales».
En 2007 l’Action mondiale contre la pauvreté s’est engagée à poursuivre son action jusqu’en 2015. Et cette année, elle compte mettre en valeur et renforcer les campagnes et les offensives contre la pauvreté menées au niveau local, contribuer à unifier les organisations de la société civile autour de leurs engagements pour le développement, mobiliser dans le monde entier un soutien de ses revendications de fonds et enfin obtenir des gouvernements et des acteurs des réformes politiques substantielles répondant à ses revendications politiques au niveau local, national, régional et international. Un programme décliné par M. Momar Talla Kane au cours de cette réunion. Et pour poursuivre ces objectifs qu’elle s’est fixée, l’Amcp compte saisir les principales occasions internationales. Elle propose, par exemple, à ses membres 50 jours d’actions contre la pauvreté, prévue du 1e septembre au 20 octobre.
L’Action mondiale contre la pauvreté (Amcp) est une alliance de mouvements sociaux, d’Ong internationales, de syndicats, de groupes communautaires, d’associations de femmes, de groupes de jeunes, de religieux, d’associations locales et de militants, travaillant ensemble dans plus de 100 coalitions ou plates-formes nationales. Elle «met aux défis les gouvernements d’accomplir et de dépasser les Objectifs du millénaire pour le développement et de protéger et promouvoir les droits de tous à une vie décente et digne». Elle demande qu’il soit trouvé des solutions aux problèmes de la responsabilité publique, de gouvernance équitables et de respect des droits de l’Homme, des règles commerciales équitables. Elle veut également une augmentation significative de l’aide, sur les plans qualitatif et quantitatif et du financement du développement. Il en est de même pour l’annulation de la dette, l’égalité des sexes et les droits des femmes ainsi que des changements climatiques.
Le Quotidien