REVISION DU DOCUMENT STRATEGIQUE DE REDUCTION DE LA PAUVRETE, Des résultats probants pour cette seconde phase ?
La cellule de suivi du programme de lutte contre la pauvreté en a pris acte et a tenu le mardi 8 et mercredi 9 avril derniers à Kaolack, un atelier destiné à rebondir, c’est-à-dire de passer à la vulgarisation du DSRP 2.
Cette rencontre a en effet regroupé plus d’une cinquantaine de participants composés d’élus locaux, de représentants administratifs, des membres de la société civile et d’autres partenaires venus de divers horizons du pays. Ainsi, validé le 18 juillet 2006 par le Comité de pilotage, le document du Dsrp dont le but est de sortir des milliers et des milliers de concitoyens sénégalais de la précarité, a été finalement adopté par la Gouvernement lors de sa séance de conseil interministériel du 13 octobre 2006. En initiant cette série d’ateliers, selon Mamadou Dia de la cellule de suivi du programme de lutte contre la pauvreté, « nous voulons ainsi assurer une appropriation des résultats du processus de révision de ce document par les acteurs à la base pour leur permettre en même temps d’échanger sur le contenu du document et ses mécanismes de mise en oeuvre, de partager les résultats des processus menés suite à son adoption. Il s’agit aussi de partager les plans d’actions des régions et échanger sur le dispositif de suivi du DSRP 2 et formuler des recommandations pour la mise en oeuvre ». Lors de ces deux journées de réflexion et d’échanges, les membres de la cellule ont réussi à faire, au terme des différents ateliers installés auparavant, des présentations sur le dispositif de suivi du DSRP/CSPLP, le cadre de partenariat.
Ces travaux ont ensuite été suivis du schéma directeur de la statistique qui a été expliqué aux participants. Certains d’entre eux n’ont pas, par contre manqué d’évoquer certaines préoccupations quant à la prise en compte de certains secteurs clés, dont l’agriculture surtout dans une région comme Kaolack, où elle occupe une place prépondérante dans la vie économique et sociale, mais se retrouve malheureusement parmi les trois régions les pauvres du pays. Il convient alors de renforcer le secteur agricole et le rendre plus attrayant pour y réussir une bonne politique de lutte contre la pauvreté.
Mais, tout compte fait, le chef du service régional de la statistique, Mbaye Ndiaye est revenu sur les grandes lignes du plan d’action régional de Kaolack dont les résultats des enquêtes devraient être partagés jusqu’au niveau des départements et des communautés rurales. « dans ce sens un programme planifié de vulgarisation du DSRP2 sera exécuté durant le premier semestre de l’année 2008 en cours pour mettre en harmonie et renforcer les deux comités mis en place : le comité de pilotage présidé par le Gouverneur de région et celui du suivi dirigé par la présidente du Conseil régional" souligne Mbaye Ndiaye.
Outre cela, la prise en compte dans la mise en oeuvre du DSRP 2 des couches les plus vulnérables dont les femmes et les jeunes, a été évoquée par Mme Abibatou Ndiaye de la société civile. Pour cette dernière : « il convient d’impliquer davantage dans le processus, la dimension genre. Je souhaite aussi et ardemment que les fruits de la croissance soient redistribués aux pauvres ». Toutefois, il convient également de souligner que l’accès aux services sociaux de base constitue un autre aspect à prendre en compte.
Sud Quotidien
Cette rencontre a en effet regroupé plus d’une cinquantaine de participants composés d’élus locaux, de représentants administratifs, des membres de la société civile et d’autres partenaires venus de divers horizons du pays. Ainsi, validé le 18 juillet 2006 par le Comité de pilotage, le document du Dsrp dont le but est de sortir des milliers et des milliers de concitoyens sénégalais de la précarité, a été finalement adopté par la Gouvernement lors de sa séance de conseil interministériel du 13 octobre 2006. En initiant cette série d’ateliers, selon Mamadou Dia de la cellule de suivi du programme de lutte contre la pauvreté, « nous voulons ainsi assurer une appropriation des résultats du processus de révision de ce document par les acteurs à la base pour leur permettre en même temps d’échanger sur le contenu du document et ses mécanismes de mise en oeuvre, de partager les résultats des processus menés suite à son adoption. Il s’agit aussi de partager les plans d’actions des régions et échanger sur le dispositif de suivi du DSRP 2 et formuler des recommandations pour la mise en oeuvre ». Lors de ces deux journées de réflexion et d’échanges, les membres de la cellule ont réussi à faire, au terme des différents ateliers installés auparavant, des présentations sur le dispositif de suivi du DSRP/CSPLP, le cadre de partenariat.
Ces travaux ont ensuite été suivis du schéma directeur de la statistique qui a été expliqué aux participants. Certains d’entre eux n’ont pas, par contre manqué d’évoquer certaines préoccupations quant à la prise en compte de certains secteurs clés, dont l’agriculture surtout dans une région comme Kaolack, où elle occupe une place prépondérante dans la vie économique et sociale, mais se retrouve malheureusement parmi les trois régions les pauvres du pays. Il convient alors de renforcer le secteur agricole et le rendre plus attrayant pour y réussir une bonne politique de lutte contre la pauvreté.
Mais, tout compte fait, le chef du service régional de la statistique, Mbaye Ndiaye est revenu sur les grandes lignes du plan d’action régional de Kaolack dont les résultats des enquêtes devraient être partagés jusqu’au niveau des départements et des communautés rurales. « dans ce sens un programme planifié de vulgarisation du DSRP2 sera exécuté durant le premier semestre de l’année 2008 en cours pour mettre en harmonie et renforcer les deux comités mis en place : le comité de pilotage présidé par le Gouverneur de région et celui du suivi dirigé par la présidente du Conseil régional" souligne Mbaye Ndiaye.
Outre cela, la prise en compte dans la mise en oeuvre du DSRP 2 des couches les plus vulnérables dont les femmes et les jeunes, a été évoquée par Mme Abibatou Ndiaye de la société civile. Pour cette dernière : « il convient d’impliquer davantage dans le processus, la dimension genre. Je souhaite aussi et ardemment que les fruits de la croissance soient redistribués aux pauvres ». Toutefois, il convient également de souligner que l’accès aux services sociaux de base constitue un autre aspect à prendre en compte.
Sud Quotidien
