Le paludisme est responsable de la mort de 20 % des enfants de moins de cinq ans, en Afrique.C’est ce qui explique l’urgence à permettre aux pays éligibles au Fonds mondial dans la lutte contre cette maladie de disposer à temps des financements qui leur sont destinés.
‘Toute perte de temps dans la signature des subventions du Fonds mondial sur le Roll back malaria (Rbm) augmente la mortalité des personnes’. Directrice exécutive du Partenariat Rbm, Eva Marie Coll Seck, tire ainsi sur la sonnette. Son combat : faire tout pour que les pays, éligibles au niveau du Fonds mondial dans la lutte contre le paludisme, puissent disposer rapidement de leurs fonds et dérouler leurs différentes interventions. ‘Quand un pays a obtenu un financement au niveau du Fonds mondial, cela prend souvent un an ou même plus pour qu’il puisse finir sa proposition et la mettre en œuvre’, regrette Mme Seck. C’est pourquoi, l’atelier sur la signature des subventions de la huitième série du Fonds mondial, ouvert jeudi dernier à Dakar, se fixe comme objectif de préparer les pays bénéficiaires à disposer le plus rapidement de leur financement. Le 31 mars 2009 constitue la date butoir à partir de laquelle tous les pays devront signer leurs subventions.
Le montant global de ce 8e Round du Fonds mondial s’évalue à 1,2 milliard de dollar Us, soit 588 milliards de francs Cfa. Mais, l’historique des signatures du Fonds mondial montre que sans une préparation adéquate, le processus de négociations peut se prolonger, retardant ainsi la signature, les décaissements et l’implémentation. Ainsi, les délégations des treize pays présents à Dakar pourront avoir un aperçu des étapes et disposer des documents clés nécessaires à la signature d’une subvention dans le cadre plus large du processus complet des subventions. Avec l’accès rapide des fonds, les communautés au niveau des pays bénéficiaires pourront ainsi disposer de moustiquaires imprégnées, de médicaments et d’intrants pour tuer l’anophèle.
En Afrique, le paludisme est responsable de la mort de 20 % des enfants de moins de cinq ans. Cependant, note Eva Marie Coll Seck, des progrès importants ont été notés dans la lutte contre ce fléau. Par exemple, si on prend le taux de couverture de moustiquaire imprégnée de la population, certains pays se situent autour de 15 à 20 %. D’autres en sont maintenant à 100 %. Une situation jamais atteinte en matière de lutte contre le paludisme en Afrique, relève la directrice exécutive du partenariat Roll back malaria, ajoutant que si les moyens et le soutien nécessaires suivent, beaucoup de pays atteindront les objectifs d’Abuja pour 2010. Cependant, beaucoup de défis restent à relever, dit-elle.
Pour la directrice régionale adjointe de l’Unicef en Afrique de l’Ouest et du Centre, les pays bénéficiaires rencontrent quelques obstacles liés au processus assez complexe d’élaboration des propositions. Interpellée sur une éventuelle menace des ressources du Fonds mondial face à la crise financière qui sévit présentement dans le monde, Barbara Bentein exprime ses craintes. ‘Le Fonds mondial mobilise encore des ressources, mais nous allons devoir suivre avec beaucoup d’attention comment évolue la situation face à cette crise économique globale et comment cette crise pourrait ré-impacter sur les ressources disponibles’, dit-elle. Barbara Bentein compte surtout sur la solidarité et l’engagement de la communauté internationale pour la réduction et l’éradication du paludisme. Cependant, elle invite les pays à rester vigilants face à cette crise financière mondiale.
Issa NIANG
Wal Fadjri
‘Toute perte de temps dans la signature des subventions du Fonds mondial sur le Roll back malaria (Rbm) augmente la mortalité des personnes’. Directrice exécutive du Partenariat Rbm, Eva Marie Coll Seck, tire ainsi sur la sonnette. Son combat : faire tout pour que les pays, éligibles au niveau du Fonds mondial dans la lutte contre le paludisme, puissent disposer rapidement de leurs fonds et dérouler leurs différentes interventions. ‘Quand un pays a obtenu un financement au niveau du Fonds mondial, cela prend souvent un an ou même plus pour qu’il puisse finir sa proposition et la mettre en œuvre’, regrette Mme Seck. C’est pourquoi, l’atelier sur la signature des subventions de la huitième série du Fonds mondial, ouvert jeudi dernier à Dakar, se fixe comme objectif de préparer les pays bénéficiaires à disposer le plus rapidement de leur financement. Le 31 mars 2009 constitue la date butoir à partir de laquelle tous les pays devront signer leurs subventions.
Le montant global de ce 8e Round du Fonds mondial s’évalue à 1,2 milliard de dollar Us, soit 588 milliards de francs Cfa. Mais, l’historique des signatures du Fonds mondial montre que sans une préparation adéquate, le processus de négociations peut se prolonger, retardant ainsi la signature, les décaissements et l’implémentation. Ainsi, les délégations des treize pays présents à Dakar pourront avoir un aperçu des étapes et disposer des documents clés nécessaires à la signature d’une subvention dans le cadre plus large du processus complet des subventions. Avec l’accès rapide des fonds, les communautés au niveau des pays bénéficiaires pourront ainsi disposer de moustiquaires imprégnées, de médicaments et d’intrants pour tuer l’anophèle.
En Afrique, le paludisme est responsable de la mort de 20 % des enfants de moins de cinq ans. Cependant, note Eva Marie Coll Seck, des progrès importants ont été notés dans la lutte contre ce fléau. Par exemple, si on prend le taux de couverture de moustiquaire imprégnée de la population, certains pays se situent autour de 15 à 20 %. D’autres en sont maintenant à 100 %. Une situation jamais atteinte en matière de lutte contre le paludisme en Afrique, relève la directrice exécutive du partenariat Roll back malaria, ajoutant que si les moyens et le soutien nécessaires suivent, beaucoup de pays atteindront les objectifs d’Abuja pour 2010. Cependant, beaucoup de défis restent à relever, dit-elle.
Pour la directrice régionale adjointe de l’Unicef en Afrique de l’Ouest et du Centre, les pays bénéficiaires rencontrent quelques obstacles liés au processus assez complexe d’élaboration des propositions. Interpellée sur une éventuelle menace des ressources du Fonds mondial face à la crise financière qui sévit présentement dans le monde, Barbara Bentein exprime ses craintes. ‘Le Fonds mondial mobilise encore des ressources, mais nous allons devoir suivre avec beaucoup d’attention comment évolue la situation face à cette crise économique globale et comment cette crise pourrait ré-impacter sur les ressources disponibles’, dit-elle. Barbara Bentein compte surtout sur la solidarité et l’engagement de la communauté internationale pour la réduction et l’éradication du paludisme. Cependant, elle invite les pays à rester vigilants face à cette crise financière mondiale.
Issa NIANG
Wal Fadjri