L’étau va davantage se resserrer au tour du paludisme dans le département de Tambacounda avec l’intervention au niveau communautaire de l’ONG Intrahealth qui a procédé, ce jeudi, à la restitution des résultats de l’enquête de base destinée à évaluer les connaissances et pratiques courantes en matière de traitement des enfants de moins de 5 ans atteints de fièvre, et la prévention du paludisme chez la femme enceinte.
De l’avis du coordonnateur régional de Intahealth, l’étude réalisée dans les 110 villages des districts de Tambacounda, Makakolibantang et Koumpentoum groupés en 40 grappes, est portée sur 6 ménages par grappe avec 305 enfants inclus. Lamine Guèye se félicitera de certains points forts comme le taux de connaissance élevé par rapport à l’origine des moustiques même si les communautés font difficilement le lien entre les moustiques et certains aspects environnementaux.
En revanche, expliquera Mr Guèye, des inquiétudes liées au retard constaté dans le recours aux soins, les doses insuffisantes et les traitements non arrivés à terme ainsi que le taux élevé d’utilisation des médicaments vendus au niveau des boutiques et des tradipraticiens se font jour.
La particularité de l’intervention de Intahealth réside dans le fait qu’elle se fera au niveau communautaire, compte tenu des énormes besoins qui sont exprimés du fait de la dispersion des populations, de l’enclavement des zones ciblées. Elle s’articulera essentiellement au tour de la redynamisation des cases de santé, leur équipement et dotation en médicaments, ainsi que sur la formation des agents de santé communautaire et l’appui des districts dans la supervision. L’accent sera également mis sur la communication pour espérer relever ce défi.
Cette intervention de Intrahealth, compte tenu de sa grande expérience en la matière, sera vivement saluée par les autorités académiques et administratives. Le gouverneur adjoint en charge des affaires administratives souhaitera voir porter, sur les fonts baptismaux, un cadre de concertation des projets et programmes intervenant dans la région pour plus de visibilité et une utilisation rationnelle des ressources.
Sud Quotidien
De l’avis du coordonnateur régional de Intahealth, l’étude réalisée dans les 110 villages des districts de Tambacounda, Makakolibantang et Koumpentoum groupés en 40 grappes, est portée sur 6 ménages par grappe avec 305 enfants inclus. Lamine Guèye se félicitera de certains points forts comme le taux de connaissance élevé par rapport à l’origine des moustiques même si les communautés font difficilement le lien entre les moustiques et certains aspects environnementaux.
En revanche, expliquera Mr Guèye, des inquiétudes liées au retard constaté dans le recours aux soins, les doses insuffisantes et les traitements non arrivés à terme ainsi que le taux élevé d’utilisation des médicaments vendus au niveau des boutiques et des tradipraticiens se font jour.
La particularité de l’intervention de Intahealth réside dans le fait qu’elle se fera au niveau communautaire, compte tenu des énormes besoins qui sont exprimés du fait de la dispersion des populations, de l’enclavement des zones ciblées. Elle s’articulera essentiellement au tour de la redynamisation des cases de santé, leur équipement et dotation en médicaments, ainsi que sur la formation des agents de santé communautaire et l’appui des districts dans la supervision. L’accent sera également mis sur la communication pour espérer relever ce défi.
Cette intervention de Intrahealth, compte tenu de sa grande expérience en la matière, sera vivement saluée par les autorités académiques et administratives. Le gouverneur adjoint en charge des affaires administratives souhaitera voir porter, sur les fonts baptismaux, un cadre de concertation des projets et programmes intervenant dans la région pour plus de visibilité et une utilisation rationnelle des ressources.
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