Le lancement de cette nouvelle formule a mobilisé hier à Dakar toute l’élite africaine et mondiale impliquée dans la lutte contre cette maladie qui fait le plus de morts sur le continent et particulièrement en Afrique de l’Ouest.
Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en Afrique un enfant meurt du paludisme toutes les 30 secondes. C’est donc un grand ouf de soulagement que vont pousser les parents des enfants atteints de paludisme grâce à un nouveau médicament destiné exclusivement à améliorer le traitement du paludisme chez les tout petits. De quoi sauver de nombreux enfants parmi les 700 000 âgés de moins de cinq ans qui meurent chaque année. Novartis International a procédé hier devant un parterre de personnalités africaines, professionnels de la santé et directeurs des programmes nationaux du paludisme en Afrique ainsi que des partenaires de développement au lancement du produit.
Selon Setphan Duparc, membre de médecine for malaria venture, une organisation crée par l’OMS et basée a Genève et qui a développé le Coaterm Dispersible en partenariat avec Novartus, cette nouvelle formulation pédiatrique est adaptée pour les enfants avec son goût sucré qui pourra aider la prise des médicaments pour les enfants et les petits nourrissons. Surtout que les médicaments anti paludiques qui étaient destinés pour les enfants ont un gout amer où les enfants ont des difficultés en général à les prendre. Face donc à la forte mortalité causée par la maladie, il faut nécessairement des produits actifs pour les populations infantiles qui sont les plus touchées dans le monde. Ainsi, cette nouvelle forme de traitement développé spécifiquement pour les enfants est non seulement sucré mais elle également montré ses résultats avec plus de 97 % d’efficacité et un taux de guérison équivalent dans les différents centres d’essai à 100 %. Une avancée donc très importante pour le traitement du paludisme des enfants et qui pourra faire reculer le paludisme en Afrique.
Pour le coût du médicament, c’est environ 0,35 centimes d’Euro environ. Soit 240 F Cfa pour les trois jours de traitement. Par contre, le directeur médical de cette organisation de l’OMS conseille de ne pas interrompre le traitement des trois jours même si l’enfant va mieux dans les 24 heures, car soutient-il, cliniquement dans les 24 heures le malade va mieux mais biologiquement il existe toujours des parasites dans le sang et si on arrête très tôt le traitement, les parasites risquent de se multiplier et l’enfant risque de ne pas guérir.
Le Dr Thior responsable du Programme paludisme au Sénégal a profité également de cette occasion pour faire l’état des lieux de cette maladie dans au pays en montrant les stratégies qui ont été mises en place et qui ont permis la baisse de la morbidité et de la mortalité liée au paludisme. Une initiative qui a fait que le paludisme n’est plus une première cause de mortalité, selon les enquêtes qui ont été menées. Quant au ministre de la santé et de la Prévention, Dr Safiétou Thiam Sy, elle s’est réjouie du choix porté sur le Sénégal pour le lancement de ce nouveau médicament juge dans la lutte contre le paludisme des enfants. Elle est également revenue sur les stratégies de Prévention et de prise en charge correcte des cas pour faire reculer le paludisme au Sénégal en mettant en place plusieurs interventions pour améliorer le traitement jusqu’au niveau communautaire.
Sud Quotidien
Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en Afrique un enfant meurt du paludisme toutes les 30 secondes. C’est donc un grand ouf de soulagement que vont pousser les parents des enfants atteints de paludisme grâce à un nouveau médicament destiné exclusivement à améliorer le traitement du paludisme chez les tout petits. De quoi sauver de nombreux enfants parmi les 700 000 âgés de moins de cinq ans qui meurent chaque année. Novartis International a procédé hier devant un parterre de personnalités africaines, professionnels de la santé et directeurs des programmes nationaux du paludisme en Afrique ainsi que des partenaires de développement au lancement du produit.
Selon Setphan Duparc, membre de médecine for malaria venture, une organisation crée par l’OMS et basée a Genève et qui a développé le Coaterm Dispersible en partenariat avec Novartus, cette nouvelle formulation pédiatrique est adaptée pour les enfants avec son goût sucré qui pourra aider la prise des médicaments pour les enfants et les petits nourrissons. Surtout que les médicaments anti paludiques qui étaient destinés pour les enfants ont un gout amer où les enfants ont des difficultés en général à les prendre. Face donc à la forte mortalité causée par la maladie, il faut nécessairement des produits actifs pour les populations infantiles qui sont les plus touchées dans le monde. Ainsi, cette nouvelle forme de traitement développé spécifiquement pour les enfants est non seulement sucré mais elle également montré ses résultats avec plus de 97 % d’efficacité et un taux de guérison équivalent dans les différents centres d’essai à 100 %. Une avancée donc très importante pour le traitement du paludisme des enfants et qui pourra faire reculer le paludisme en Afrique.
Pour le coût du médicament, c’est environ 0,35 centimes d’Euro environ. Soit 240 F Cfa pour les trois jours de traitement. Par contre, le directeur médical de cette organisation de l’OMS conseille de ne pas interrompre le traitement des trois jours même si l’enfant va mieux dans les 24 heures, car soutient-il, cliniquement dans les 24 heures le malade va mieux mais biologiquement il existe toujours des parasites dans le sang et si on arrête très tôt le traitement, les parasites risquent de se multiplier et l’enfant risque de ne pas guérir.
Le Dr Thior responsable du Programme paludisme au Sénégal a profité également de cette occasion pour faire l’état des lieux de cette maladie dans au pays en montrant les stratégies qui ont été mises en place et qui ont permis la baisse de la morbidité et de la mortalité liée au paludisme. Une initiative qui a fait que le paludisme n’est plus une première cause de mortalité, selon les enquêtes qui ont été menées. Quant au ministre de la santé et de la Prévention, Dr Safiétou Thiam Sy, elle s’est réjouie du choix porté sur le Sénégal pour le lancement de ce nouveau médicament juge dans la lutte contre le paludisme des enfants. Elle est également revenue sur les stratégies de Prévention et de prise en charge correcte des cas pour faire reculer le paludisme au Sénégal en mettant en place plusieurs interventions pour améliorer le traitement jusqu’au niveau communautaire.
Sud Quotidien