(Envoyé spécial) - La coopération décentralisée est l’une des voies privilégiées pour impulser le développement à l’échelle locale en sus des efforts du pouvoir central. Ce constat d’éminents techniciens et acteurs au développement recoupe à bien des égards la vision de El Hadji Mamadou Lamine Diawara, le président du conseil rural de Djirédji dans le sud du Sénégal.
En visite de travail en Espagne dans la troisième décade de septembre, il a eu une séance de partage avec Eva Menor Cantador la mairesse (Alcaldessa en espagnol) de la ville de Badhya del Vallès dans la circonscription de Sabadell au cœur de la Catalunya dans le nord de l’Espagne. Dans ses propos liminaires, El Hadji Mamadou Lamine Diawara a fait part de son souhait d’établir un pont de solidarité entre leurs deux collectivités locales. A ce sujet, ce jeune opérateur économique a sollicité le soutien de son collègue pour circonscrire les maux qui assaillent le quotidien des vingt mille âmes qui peuplent Djirédji, sa communauté rurale. Pour l’essentiel ajoute-t-il, « notre collectivité souffre de manque criard d’infrastructures sociales de base telles que les structures de santé, les équipements médicaux et d’ambulances. Les écoles sont pour la plupart en état de vétusté ».
Dans le domaine de l’économie rurale quasiment à genoux, M. Diawara note que « Les jeunes et les femmes manquent d’activités récréatives et d’emplois générateurs de revenus en raison de l’absence d’un minimum d’appui aux efforts de développement. Nous sommes d’avis qu’avec un soutien conséquent aux initiatives entreprenariales, l’estocade sera portée à la pauvreté dans cette partie sud du Sénégal pourtant riche en ressources naturelles édulcorées par une saison pluvieuse ».
Pour sa part, la mairesse de Badhya del Vallès Eva Menor Cantador entourée de quelques conseillers, s’est réjouie de la présence du président du conseil rural de Djirédji dont l’exposé, dit-elle, témoigne de l’esprit de raffermissement des relations entre leurs deux collectivités, et par delà, entre les deux Etats frères.
Dans l’immédiat et suite à la projection d’un film documentaire retraçant les préoccupations majeures des populations de Djirédji, Eva Menor Cantador a rassuré de tout son soutien à ces requêtes avec comme supra priorité l’octroi d’une ambulance puis l’examen dans les meilleurs délais de la réalisation de ces demandes afin d’accompagner cette communauté rurale. En recevant une pince symbolisant le tonème de la ville, El Hadji Mamadou Lamine Diawara a invité les autorités municipales de Ajuntament (mairie) de Badhya del Vallès a effectué une visite d’amitié à Djirédji pour accroître l’élan de fraternité entre les deux collectivités locales.
D’autres rencontres sont prévues pour le maintien de la chaleur qui illumine leurs relations de coopération ; et pour toute surprise agréable, le nom Badhya signifie fraternité en mandingue la langue la plus usitée dans cette partie de la moyenne Casamance dans le sud du Sénégal. Une coïncidence qui plaide pour un partenariat fécond entre les deux collectivités locales.
Moussa DRAME
Sud Quotidien
En visite de travail en Espagne dans la troisième décade de septembre, il a eu une séance de partage avec Eva Menor Cantador la mairesse (Alcaldessa en espagnol) de la ville de Badhya del Vallès dans la circonscription de Sabadell au cœur de la Catalunya dans le nord de l’Espagne. Dans ses propos liminaires, El Hadji Mamadou Lamine Diawara a fait part de son souhait d’établir un pont de solidarité entre leurs deux collectivités locales. A ce sujet, ce jeune opérateur économique a sollicité le soutien de son collègue pour circonscrire les maux qui assaillent le quotidien des vingt mille âmes qui peuplent Djirédji, sa communauté rurale. Pour l’essentiel ajoute-t-il, « notre collectivité souffre de manque criard d’infrastructures sociales de base telles que les structures de santé, les équipements médicaux et d’ambulances. Les écoles sont pour la plupart en état de vétusté ».
Dans le domaine de l’économie rurale quasiment à genoux, M. Diawara note que « Les jeunes et les femmes manquent d’activités récréatives et d’emplois générateurs de revenus en raison de l’absence d’un minimum d’appui aux efforts de développement. Nous sommes d’avis qu’avec un soutien conséquent aux initiatives entreprenariales, l’estocade sera portée à la pauvreté dans cette partie sud du Sénégal pourtant riche en ressources naturelles édulcorées par une saison pluvieuse ».
Pour sa part, la mairesse de Badhya del Vallès Eva Menor Cantador entourée de quelques conseillers, s’est réjouie de la présence du président du conseil rural de Djirédji dont l’exposé, dit-elle, témoigne de l’esprit de raffermissement des relations entre leurs deux collectivités, et par delà, entre les deux Etats frères.
Dans l’immédiat et suite à la projection d’un film documentaire retraçant les préoccupations majeures des populations de Djirédji, Eva Menor Cantador a rassuré de tout son soutien à ces requêtes avec comme supra priorité l’octroi d’une ambulance puis l’examen dans les meilleurs délais de la réalisation de ces demandes afin d’accompagner cette communauté rurale. En recevant une pince symbolisant le tonème de la ville, El Hadji Mamadou Lamine Diawara a invité les autorités municipales de Ajuntament (mairie) de Badhya del Vallès a effectué une visite d’amitié à Djirédji pour accroître l’élan de fraternité entre les deux collectivités locales.
D’autres rencontres sont prévues pour le maintien de la chaleur qui illumine leurs relations de coopération ; et pour toute surprise agréable, le nom Badhya signifie fraternité en mandingue la langue la plus usitée dans cette partie de la moyenne Casamance dans le sud du Sénégal. Une coïncidence qui plaide pour un partenariat fécond entre les deux collectivités locales.
Moussa DRAME
Sud Quotidien