Seulement, puisqu’il lui faut deux (2) ans pour déterminer un projet et pouvoir le financer, l’association « Maires sans Frontières » est venue au Sénégal pour s’imprégner des plans locaux de développement (PLD) des collectivités de leurs zones d’intervention et des priorités auxquelles les élus souhaiteraient une intervention durable.
Ainsi à Toubacouta et Sokone où elle séjourne actuellement, des rencontres ont été successivement tenues avec notamment le président du conseil rural Pape Seydou NDianko et le Maire de la commune de Sokone, El Hadji Sène, pour un renforcement du partenariat lié à l’exécution rationnelle du programme local de développement déjà établi. Il faut dire que sur l’ensemble des villages parcourus avec la délégation de « Maires sans Frontières », tout un paradoxe est relevé. Car, malgré les fortes potentialités, écologiques, touristiques, économiques, et culturelles que regorge la zone d’une manière générale, la plupart des collectivités gisent encore à l’état primitif, pour ne pas dire dans une pauvreté extrême. Même si l’agriculture, l’élevage surtout la pêche constituent les principales sources d’activités et de revenus dans ces villages situés sur la périphérie de Foundiougne, Sokone et Toubacouta, la majeure partie des villageois connaissent d’énormes difficultés pour accéder à ces métiers pour faute de moyens, et non plus, ne peuvent poursuivre ces genres d’activités durant toute l’année, comme il est le cas avec l’agriculture.
Durant de longues années, cette situation a accentué le niveau de pauvreté dans cette région où l’accès dans certains villages est encore difficile du fait de l’état défectueux des routes qui ne cessent de se dégrader au fil des ans. Ainsi de 2003, date à laquelle l’organisation « Maires sans Frontières » est arrivée au Sénégal jusqu’à nos jours, une enveloppe de plus de 10 millions de Frs, issue des cotisations des membres de l’association, a été investie dans plusieurs secteurs d’intervention dont l’éducation, l’hydraulique, le maraîchage, la réalisation d’infrastructures, la réhabilitation de forage, etc.
Dans le village de Mbellane situé dans l’arrondissement de Djilor Ndiognick, à 7 kms au Sud de Foundiougne, les femmes sont aujourd’hui mobilisées autour d’un projet d’exploitation maraîcher, grâce à l’appui des élus français et leur répondant sur place, le président du syndicat d’initiative des hôteliers du Sine Saloum, Issa Baro. Pour la première fois dans l’histoire de Mbellane, les femmes vont en effet tâter l’expérience du maraîchage irrigué.
Après une récente formation en technique agricole dispensée par des moniteurs de « Maires sans frontières », les femmes de ce village qui ne se sont jamais aventurées à cette forme d’exploitation agricole, faute de bailleur, prétendent ainsi développer pour le reste des années, la culture de contre-saison à Mbellane.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien
Ainsi à Toubacouta et Sokone où elle séjourne actuellement, des rencontres ont été successivement tenues avec notamment le président du conseil rural Pape Seydou NDianko et le Maire de la commune de Sokone, El Hadji Sène, pour un renforcement du partenariat lié à l’exécution rationnelle du programme local de développement déjà établi. Il faut dire que sur l’ensemble des villages parcourus avec la délégation de « Maires sans Frontières », tout un paradoxe est relevé. Car, malgré les fortes potentialités, écologiques, touristiques, économiques, et culturelles que regorge la zone d’une manière générale, la plupart des collectivités gisent encore à l’état primitif, pour ne pas dire dans une pauvreté extrême. Même si l’agriculture, l’élevage surtout la pêche constituent les principales sources d’activités et de revenus dans ces villages situés sur la périphérie de Foundiougne, Sokone et Toubacouta, la majeure partie des villageois connaissent d’énormes difficultés pour accéder à ces métiers pour faute de moyens, et non plus, ne peuvent poursuivre ces genres d’activités durant toute l’année, comme il est le cas avec l’agriculture.
Durant de longues années, cette situation a accentué le niveau de pauvreté dans cette région où l’accès dans certains villages est encore difficile du fait de l’état défectueux des routes qui ne cessent de se dégrader au fil des ans. Ainsi de 2003, date à laquelle l’organisation « Maires sans Frontières » est arrivée au Sénégal jusqu’à nos jours, une enveloppe de plus de 10 millions de Frs, issue des cotisations des membres de l’association, a été investie dans plusieurs secteurs d’intervention dont l’éducation, l’hydraulique, le maraîchage, la réalisation d’infrastructures, la réhabilitation de forage, etc.
Dans le village de Mbellane situé dans l’arrondissement de Djilor Ndiognick, à 7 kms au Sud de Foundiougne, les femmes sont aujourd’hui mobilisées autour d’un projet d’exploitation maraîcher, grâce à l’appui des élus français et leur répondant sur place, le président du syndicat d’initiative des hôteliers du Sine Saloum, Issa Baro. Pour la première fois dans l’histoire de Mbellane, les femmes vont en effet tâter l’expérience du maraîchage irrigué.
Après une récente formation en technique agricole dispensée par des moniteurs de « Maires sans frontières », les femmes de ce village qui ne se sont jamais aventurées à cette forme d’exploitation agricole, faute de bailleur, prétendent ainsi développer pour le reste des années, la culture de contre-saison à Mbellane.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien