Mantes-la Jolie, ville paisible, mais aussi très populaire pour sa mixité et son environnement presque foutankais, a abrité, samedi, la 2ème édition des Assises Yvelinoises de la coopération décentralisée et de la solidarité internationale. Le Sénégal, pays invité d’honneur de cette année, est représenté par Mame Astou Guèye, ministre en charge de la Coopération décentralisée. Elle est accompagnée d’une forte délégation avec à sa tête Son Excellence Mme Maïmouna Sourang Ndir, ambassadeur du Sénégal en France et à Monaco, avec le maire de Ndioum, Amadou Kane Diallo, le président du Conseil régional de Matam, Abdoulaye Dramé, entre autres.
Paris (France) - Comme un matin d’automne, la terre est humide à Paris, le ciel bleu parsemé de nuages gris laisse s’écraser sur nos têtes quelques fines gouttes, après une nuit fortement arrosée par la pluie. C’est ici, au bord de la Seine, dans ce vaste parc des expositions de Mantes-la-Jolie, qu’ont lieu les activités et autres festivités des Assises Yvelinoises de coopération décentralisée. Dans ce coin paisible de la banlieue parisienne, la nature semble prendre tous ses droits. On y respire un air pur avec un parfum herbal très particulier. A Mantes-la-Jolie, la nature fait état de toute sa grâce, couvrant ainsi la ville d’un splendide manteau vert jusque sur les toits et les murs des habitations. La délégation sénégalaise comme nombre d’autres invités ne peut s’empêcher d’apprécier et de louer la beauté du lieu et de son architecture pourtant assez ordinaire. 10 heures passées de quelques minutes, Dialy Daouda Dièye, hoddu (guitare traditionnelle) entonne un court chant introductif.
Michel Valay, Conseiller général des Yvelines et maire de Mantes-la-Jolie prend la parole ensuite pour souhaiter la bienvenue à ses hôtes. Auparavant, il a d’abord rendu hommage à Moussa Kébé, rappelé à Dieu et qui, a-t-il affirmé, de son vivant, a réussi à tracer la route du lien entre les communautés. « Il était un pionnier de la coopération décentralisée, un exemple d’intégration et d’ouverture ». Michel Valay a ensuite dressé les grands axes de la coopération qui lie sa ville Mantes-la Jolie à la région de Matam, d’où est originaire l’essentiel de la communauté sénégalaise migrante vivant dans cette banlieue parisienne. Le maire a également exprimé toute sa satisfaction pour le bon déroulement de la première tranche de la convention triennale de coopération, signée en 2007 avec la région de Matam. Celle-ci portait notamment sur la réhabilitation d’écoles et de salles de classes dans la région, la mise à disposition de matériels scolaires, la construction d’un forage à Ourosogui et le financement d’activités maraichères, en partenariat avec les associations mantaises de migrants. Le conseil général des Yvelines apporte également sa contribution à la région à travers une convention signée avec le conseil régional de Matam, axée sur la problématique du développement économique local, du développement humain et de l’accès aux services urbains de base.
Au regard des coûts du fret pour le transport de matériels fabriqués en Europe, les coopérants français ont trouvé plus intelligent de faire produire le mobilier scolaire nécessaire à Ourosogui par un artisan sénégalais. « Cela nous a permis non seulement d’éviter du fret, mais aussi de donner de l’activité économique sur place ». Michel Valay dit avoir, lui-même, fait le déplacement à Ourosogui pour s’assurer de la bonne qualité du travail accompli par les artisans sénégalais. Pour éviter les lenteurs administratives, la ville de Mantes-la-Jolie et le conseil général des Yvelines travaillent ainsi en étroite collaboration avec l’Adeframs (Association pour le développement des échanges entre la France, le Maroc et le Sénégal) pour comprendre les réalités du terrain ainsi que le fonctionnement et l’exécution des échanges. L’Adeframs sert d’intermédiaire pour passer les commandes des travaux convenus. Elle est aussi chargée de régler les factures pour le compte des coopérants français.
Correspondance d’Ousmane Noël MBAYE
Le Soleil
Paris (France) - Comme un matin d’automne, la terre est humide à Paris, le ciel bleu parsemé de nuages gris laisse s’écraser sur nos têtes quelques fines gouttes, après une nuit fortement arrosée par la pluie. C’est ici, au bord de la Seine, dans ce vaste parc des expositions de Mantes-la-Jolie, qu’ont lieu les activités et autres festivités des Assises Yvelinoises de coopération décentralisée. Dans ce coin paisible de la banlieue parisienne, la nature semble prendre tous ses droits. On y respire un air pur avec un parfum herbal très particulier. A Mantes-la-Jolie, la nature fait état de toute sa grâce, couvrant ainsi la ville d’un splendide manteau vert jusque sur les toits et les murs des habitations. La délégation sénégalaise comme nombre d’autres invités ne peut s’empêcher d’apprécier et de louer la beauté du lieu et de son architecture pourtant assez ordinaire. 10 heures passées de quelques minutes, Dialy Daouda Dièye, hoddu (guitare traditionnelle) entonne un court chant introductif.
Michel Valay, Conseiller général des Yvelines et maire de Mantes-la-Jolie prend la parole ensuite pour souhaiter la bienvenue à ses hôtes. Auparavant, il a d’abord rendu hommage à Moussa Kébé, rappelé à Dieu et qui, a-t-il affirmé, de son vivant, a réussi à tracer la route du lien entre les communautés. « Il était un pionnier de la coopération décentralisée, un exemple d’intégration et d’ouverture ». Michel Valay a ensuite dressé les grands axes de la coopération qui lie sa ville Mantes-la Jolie à la région de Matam, d’où est originaire l’essentiel de la communauté sénégalaise migrante vivant dans cette banlieue parisienne. Le maire a également exprimé toute sa satisfaction pour le bon déroulement de la première tranche de la convention triennale de coopération, signée en 2007 avec la région de Matam. Celle-ci portait notamment sur la réhabilitation d’écoles et de salles de classes dans la région, la mise à disposition de matériels scolaires, la construction d’un forage à Ourosogui et le financement d’activités maraichères, en partenariat avec les associations mantaises de migrants. Le conseil général des Yvelines apporte également sa contribution à la région à travers une convention signée avec le conseil régional de Matam, axée sur la problématique du développement économique local, du développement humain et de l’accès aux services urbains de base.
Au regard des coûts du fret pour le transport de matériels fabriqués en Europe, les coopérants français ont trouvé plus intelligent de faire produire le mobilier scolaire nécessaire à Ourosogui par un artisan sénégalais. « Cela nous a permis non seulement d’éviter du fret, mais aussi de donner de l’activité économique sur place ». Michel Valay dit avoir, lui-même, fait le déplacement à Ourosogui pour s’assurer de la bonne qualité du travail accompli par les artisans sénégalais. Pour éviter les lenteurs administratives, la ville de Mantes-la-Jolie et le conseil général des Yvelines travaillent ainsi en étroite collaboration avec l’Adeframs (Association pour le développement des échanges entre la France, le Maroc et le Sénégal) pour comprendre les réalités du terrain ainsi que le fonctionnement et l’exécution des échanges. L’Adeframs sert d’intermédiaire pour passer les commandes des travaux convenus. Elle est aussi chargée de régler les factures pour le compte des coopérants français.
Correspondance d’Ousmane Noël MBAYE
Le Soleil