Saint-Louis, 20 nov (APS) - Le directeur de l'Agence régional de développement (ARD) de Saint-Louis, Bouna War, a plaidé jeudi pour l'érection d'un cadre formel pour gérer les projets acquis avec la coopération décentralisée suivant leur ancrage régional ou communal afin d'assurer leur pérennité.
''Certains projets avaient un ancrage régional et peuvent être gérés dans un cadre à dimension régionale, mais d'autres concernent deux collectivités locales ou trois qui peuvent avoir une convention entre elles'', a dit M. War.
Il intervenait à l'occasion de l'atelier de travail pour l’appropriation, la coordination et le suivi évaluation des projets et programmes en cours, hérités du défunt conseil régional.
Le processus de décentralisation, avec l’avènement de l'acte 3 de la décentralisation, a fait naître une situation nouvelle, et pour continuer à bénéficier de la coopération internationale, une adaptation s'impose pour les entités mises en place pour répondre aux desiderata des partenaires.
Saint-Louis reste une préoccupation des partenaires qui ont des exigences liées à la transparence et à la communication, a dit M. War, invitant les autorités locales à sensibiliser les populations à la base pour l'appropriation des projets déroulés.
Le préfet de Podor, Amadou Sakho, s'est félicité de la richesse et de la diversité des projets acquis par le biais de la coopération décentralisée. Il a toutefois invité les collectivités locales à davantage associer les structures représentatives de l'Etat pour éviter certains problèmes.
Il a aussi plaidé pour l'érection d'un cadre de concertation entre les différents présidents de conseils régionaux pour pérenniser ces projets dont les bénéficiaires restent les populations à la base.
A part Dakar, Saint-Louis était la région la plus servie en matière de coopération décentralisée, et pour continuer à bénéficier de ses retombées, une réorganisation est nécessaire, a estimé Amadou Sakho.
L'atelier initié par l'ARD a regroupé différents partenaires présents dans la région, qui ont eu droit à un exposé montrant l'état d'avancement des programmes.
AMD/ASG
''Certains projets avaient un ancrage régional et peuvent être gérés dans un cadre à dimension régionale, mais d'autres concernent deux collectivités locales ou trois qui peuvent avoir une convention entre elles'', a dit M. War.
Il intervenait à l'occasion de l'atelier de travail pour l’appropriation, la coordination et le suivi évaluation des projets et programmes en cours, hérités du défunt conseil régional.
Le processus de décentralisation, avec l’avènement de l'acte 3 de la décentralisation, a fait naître une situation nouvelle, et pour continuer à bénéficier de la coopération internationale, une adaptation s'impose pour les entités mises en place pour répondre aux desiderata des partenaires.
Saint-Louis reste une préoccupation des partenaires qui ont des exigences liées à la transparence et à la communication, a dit M. War, invitant les autorités locales à sensibiliser les populations à la base pour l'appropriation des projets déroulés.
Le préfet de Podor, Amadou Sakho, s'est félicité de la richesse et de la diversité des projets acquis par le biais de la coopération décentralisée. Il a toutefois invité les collectivités locales à davantage associer les structures représentatives de l'Etat pour éviter certains problèmes.
Il a aussi plaidé pour l'érection d'un cadre de concertation entre les différents présidents de conseils régionaux pour pérenniser ces projets dont les bénéficiaires restent les populations à la base.
A part Dakar, Saint-Louis était la région la plus servie en matière de coopération décentralisée, et pour continuer à bénéficier de ses retombées, une réorganisation est nécessaire, a estimé Amadou Sakho.
L'atelier initié par l'ARD a regroupé différents partenaires présents dans la région, qui ont eu droit à un exposé montrant l'état d'avancement des programmes.
AMD/ASG