Le conseil régional de Sédhiou et le Groupe de recherche et de réalisations pour le développement rural (GRDR) ont posé hier lundi 18 avril les jalons d’une coopération dans des domaines aussi divers que variés. La convention de partenariat a été signée ce lundi par les responsables des deux parties à l’hôtel de région de Sédhiou. l’objectif est d’assurer un accompagnement à cette région naissante de où la pauvreté sévit avec acuité et expédiant nombre de ses fils à l’émigration (clandestine ?)
Le groupe de recherche et de réalisations pour le développement rural (GRDR) est une association de loi 1901 née le 18 juin 1969. Selon ses responsables, l’organisme accompagne depuis quarante ans les dynamiques locales de développement dans le bassin du fleuve Sénégal, au Mali, en guinée Bissau et en Mauritanie, ainsi que pour les initiatives des migrants en France concernant le développement de leur région d’origine. C’est cette association qui intervient déjà en Casamance (sud Sénégal) qui a jeté hier les bases d’une coopération multisectorielle avec le conseil régional de Sédhiou. Abdou Seydou Mané le coordonnateur local du projet à Ziguinchor explique que « ce protocole entre dans le cadre d’une collaboration entre le GRDR et le conseil régional de Sédhiou en matière de développement. A priori, rien n’est prédéfini par notre organisation. Nous recueillons l’expression des besoins du partenaire avant de lui venir en aide conformément à sa vision et prévision des choses ».
Se félicitant de ce partenariat nord/ sud, le président du conseil régional de Sédhiou a fait observer que « tout est prioritaire dans cette nouvelle région de Sédhiou. Ensemble, nous allons examiner les axes d’intervention pour lesquels le conseil tient fondamentalement. Nous avons beaucoup de migrants qui souhaitent investir au bercail, d’autres aspirent tout simplement à retourner à leur foyer d’origine et nous nous devons de leur faciliter les conditions de réalisation de ces objectifs. Nous envisageons effectuer un voyage de prospection en France pour rencontrer et sensibiliser des compatriotes qui seront dans cette situation » a déclaré Mamadou Lamine Dramé.
De son côté, Arezki Harkouk le directeur exécutif de GRDR note que « c’est d’abord un engagement sur des objectifs, sur des valeurs. Nous sommes donc engagés dans l’accompagnement des acteurs, des migrants et des autorités de cette région pour la promotion des conditions d’études, de soins infirmiers et des activités de revenus économiques afin que les enfants qui sont les responsables de demain puissent naitre et grandir dans de très bonnes conditions. Nous soutenons les initiatives nées des migrants pour aider leur pays d’origine à se développer ». Ce protocole atteste, si l’on en croit aux signataires, d’une volonté commune des deux parties à mutualiser leurs savoirs faire et leurs compétences au service du développement de la région de Sédhiou.
Moussa DRAME
Le Soleil
Le groupe de recherche et de réalisations pour le développement rural (GRDR) est une association de loi 1901 née le 18 juin 1969. Selon ses responsables, l’organisme accompagne depuis quarante ans les dynamiques locales de développement dans le bassin du fleuve Sénégal, au Mali, en guinée Bissau et en Mauritanie, ainsi que pour les initiatives des migrants en France concernant le développement de leur région d’origine. C’est cette association qui intervient déjà en Casamance (sud Sénégal) qui a jeté hier les bases d’une coopération multisectorielle avec le conseil régional de Sédhiou. Abdou Seydou Mané le coordonnateur local du projet à Ziguinchor explique que « ce protocole entre dans le cadre d’une collaboration entre le GRDR et le conseil régional de Sédhiou en matière de développement. A priori, rien n’est prédéfini par notre organisation. Nous recueillons l’expression des besoins du partenaire avant de lui venir en aide conformément à sa vision et prévision des choses ».
Se félicitant de ce partenariat nord/ sud, le président du conseil régional de Sédhiou a fait observer que « tout est prioritaire dans cette nouvelle région de Sédhiou. Ensemble, nous allons examiner les axes d’intervention pour lesquels le conseil tient fondamentalement. Nous avons beaucoup de migrants qui souhaitent investir au bercail, d’autres aspirent tout simplement à retourner à leur foyer d’origine et nous nous devons de leur faciliter les conditions de réalisation de ces objectifs. Nous envisageons effectuer un voyage de prospection en France pour rencontrer et sensibiliser des compatriotes qui seront dans cette situation » a déclaré Mamadou Lamine Dramé.
De son côté, Arezki Harkouk le directeur exécutif de GRDR note que « c’est d’abord un engagement sur des objectifs, sur des valeurs. Nous sommes donc engagés dans l’accompagnement des acteurs, des migrants et des autorités de cette région pour la promotion des conditions d’études, de soins infirmiers et des activités de revenus économiques afin que les enfants qui sont les responsables de demain puissent naitre et grandir dans de très bonnes conditions. Nous soutenons les initiatives nées des migrants pour aider leur pays d’origine à se développer ». Ce protocole atteste, si l’on en croit aux signataires, d’une volonté commune des deux parties à mutualiser leurs savoirs faire et leurs compétences au service du développement de la région de Sédhiou.
Moussa DRAME
Le Soleil