ROLE SIGNIFICATIF DE LA COOPERATION DECENTRALISEE DANS L'EFFICACITE DE L'AIDE Dakar a donné le ton
Ce premier séminaire régional a « permis d’identifier les sujets, questions, publications et moyens par lesquels la contribution et le rôle de la coopération décentralisée à l’application au niveau local des principes sur l’efficacité de l’aide de la Déclaration de Paris (DP - 2005) et de l’Agenda d’Accra pour l’Action (AAA - 2008) seront présentés lors du Forum de Haut Niveau sur l’Efficacité de l’Aide de Busan (Corée du Nord, Novembre-Décembre 2011) ». Le principal objectif était de prendre, toujours selon la source, en compte « la vision des différents protagonistes qui, dans les pays du Sud, œuvrent pour le renforcement des acteurs locaux dans le processus de développement national, et en collaboration avec les réseaux de coopération décentralisée ».
« Nous croyons que l'aide au développement est plus efficace quand elle prend en compte la complexité représentée par la nécessaire articulation entre l’action locale, régionale, et nationale » a dit Giovanni Camilleri, Coordinateur de l’Initiative d’Articulation des Réseaux Territoriaux (ART) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). « En d'autres termes, nous devons penser localement et agir localement, pour un effet global. », dit-il.
Précisons que le PNUD, avec ses partenaires tels l’Observatoire de la Coopération Décentralisée d’Amérique Latine, le Forum Global d’Associations de Régions (FOGAR), le Forum d’Autorités Locales (FAL), l’« Hégoa » (Centre de Recherches sur le Développement Humain du Pays Basque), et l’Observatoire Italien de Coopération au Développement (OICS), a lancé une initiative commune en 2010, à travers une série de séminaires internationaux consultatifs et préparatoires, visant à valoriser le rôle stratégique de la coopération décentralisée dans l'application des principes d'efficacité de l'aide au niveau local, et d’informer sur cette thématique-clé lors du FHN de Busan en 2011.
Quant aux séminaires antérieurs de Barcelone, Bruxelles, et Bilbao, ils « ont mis en évidence les risques de fragmentation de l’aide au niveau local, et l’efficacité de mécanismes d’harmonisation dans le cadre multilatéral, comme facteur de réduction de ces risques. Ce séminaire international a permis de compléter la vision développée, notamment en ce qui concerne l’évaluation du rôle et du potentiel de la coopération décentralisée dans le débat sur une aide de qualité, la promotion d’un développement équitable et inclusif, et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ODM) au niveau local ».
Il a en outre représenté « une plate-forme Sud-Sud d’apprentissage et d’échanges d’options politiques, de connaissances et d’expériences dans l'application des principes d'efficacité de l'aide au niveau local, en gardant à l’esprit la nécessité de la reddition mutuelle des comptes. La présentation de pratiques concrètes au Maroc, au Sénégal, et en Colombie ont mis en exergue des mécanismes efficaces de réduction de la fragmentation et d’augmentation de l’impact de l’aide au développement local ».
Les travaux ont également mis l'accent sur « le rôle important de la coopération décentralisée dans le développement des capacités institutionnelles des gouvernements infranationaux et la valorisation de l’expertise nationale pour apporter un appui efficace aux processus de développement local dans le cadre de la décentralisation, la déconcentration et la réforme de la gouvernance locale. L’instrument de mesure de la valeur ajoutée d’articulation des acteurs sur le terrain - déjà appliqué en Equateur – a fait l’objet d’une présentation spéciale »
Bacary Domingo MANE
Sud Quotidien
« Nous croyons que l'aide au développement est plus efficace quand elle prend en compte la complexité représentée par la nécessaire articulation entre l’action locale, régionale, et nationale » a dit Giovanni Camilleri, Coordinateur de l’Initiative d’Articulation des Réseaux Territoriaux (ART) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). « En d'autres termes, nous devons penser localement et agir localement, pour un effet global. », dit-il.
Précisons que le PNUD, avec ses partenaires tels l’Observatoire de la Coopération Décentralisée d’Amérique Latine, le Forum Global d’Associations de Régions (FOGAR), le Forum d’Autorités Locales (FAL), l’« Hégoa » (Centre de Recherches sur le Développement Humain du Pays Basque), et l’Observatoire Italien de Coopération au Développement (OICS), a lancé une initiative commune en 2010, à travers une série de séminaires internationaux consultatifs et préparatoires, visant à valoriser le rôle stratégique de la coopération décentralisée dans l'application des principes d'efficacité de l'aide au niveau local, et d’informer sur cette thématique-clé lors du FHN de Busan en 2011.
Quant aux séminaires antérieurs de Barcelone, Bruxelles, et Bilbao, ils « ont mis en évidence les risques de fragmentation de l’aide au niveau local, et l’efficacité de mécanismes d’harmonisation dans le cadre multilatéral, comme facteur de réduction de ces risques. Ce séminaire international a permis de compléter la vision développée, notamment en ce qui concerne l’évaluation du rôle et du potentiel de la coopération décentralisée dans le débat sur une aide de qualité, la promotion d’un développement équitable et inclusif, et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ODM) au niveau local ».
Il a en outre représenté « une plate-forme Sud-Sud d’apprentissage et d’échanges d’options politiques, de connaissances et d’expériences dans l'application des principes d'efficacité de l'aide au niveau local, en gardant à l’esprit la nécessité de la reddition mutuelle des comptes. La présentation de pratiques concrètes au Maroc, au Sénégal, et en Colombie ont mis en exergue des mécanismes efficaces de réduction de la fragmentation et d’augmentation de l’impact de l’aide au développement local ».
Les travaux ont également mis l'accent sur « le rôle important de la coopération décentralisée dans le développement des capacités institutionnelles des gouvernements infranationaux et la valorisation de l’expertise nationale pour apporter un appui efficace aux processus de développement local dans le cadre de la décentralisation, la déconcentration et la réforme de la gouvernance locale. L’instrument de mesure de la valeur ajoutée d’articulation des acteurs sur le terrain - déjà appliqué en Equateur – a fait l’objet d’une présentation spéciale »
Bacary Domingo MANE
Sud Quotidien
