Tambacounda,11 mai (APS) - La direction de la Coopération décentralisée a entamé à Tambacounda une conférence technique régionale, dans le cadre d’une série de rencontres de ce genre initiées à travers le pays, dans le but d’aider à la promotion de la coopération décentralisée dans les collectivités locales du Sénégal, a constaté l’APS.
"L’idée qui sous-tend une telle initiative est de permettre aux collectivités locales de bénéficier des retombées des discussions entre les différents acteurs du développement autour des thèmes dont la mise en œuvre aidera à redynamiser ou à mettre en place des mécanismes au niveau de chacune d’elles’’, a indiqué mardi Mamadou Dior Diaw, directeur de la Coopération décentralisée, en marge de la conférence.
La conférence qui prend fin ce mercredi, est organisée par la direction de la Coopération décentralisée, en partenariat avec le Conseil régional et le Programme national de développement local (PNDL).
Participent à cette conférence, des présidents de conseil rural, des agents de l’administration territoriale, des chefs de services dont les compétences sont transférées. Les maires de certaines communes sont aussi présents à cet atelier.
La rencontre ‘’sera sans nul doute, d’une importance capitale pour la redynamisation des partenaires dans cette région, mais permettra également de revaloriser l’enjeu de la contribution des programmes et projets de coopération à la mise en œuvre des plans de développement’’, a dit M. Diaw.
Le directeur de la Coopération décentralisée a relevé que pour le cas spécifique de Tambacounda, les plans sont bien élaborés et sont réactualisés sur le plan régional de développement intégré (PRDI), à travers l’accompagnement de l’Agence régionale de développement (ARD).
Il a noté l’existence de dynamiques de partenariat entre le Conseil régional de Tambacounda et le Conseil général de l’Isère. ‘’Nous sommes en train de sensibiliser d’autres nouveaux partenaires pour accompagner la région’’, a-t-il ajouté.
La thématique des plans de développement est d’actualité, en ce sens que la majeure partie du temps, les partenaires étrangers, avant de signer un protocole d’accord avec les régions du Sud, insistent sur la présence et la disponibilité de plans actualisés.
Le plan contient les éléments d’information sur la localité, les priorités et les éléments sur lesquels un partenaire peut s’appuyer pour insuffler un développement à la base.
Beaucoup de collectivités locales peinent à en comprendre les missions, son articulation, sa composition et ses activités, a-t-il cependant noté. Cette conférence régionale est l’occasion, selon le directeur de la Coopération décentralisée, pour la structure qu’il dirige, d’expliquer le mandat que l’Etat lui a confié, ses prévisions en matière d’accompagnement.
La production d’outils tels que le guide du partenariat, le portail web, une cartographie numérisée sont, entre autres, des tâches de la direction de la Coopération décentralisée.
Les collectivités locales ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, éducatif, social et culturel d’intérêt régional, communal ou rural.
Pour ce faire, elles disposent de PRDI ou de schémas régionaux d’aménagement du territoire (SRAT) au niveau régional, en harmonie avec le Plan national d’aménagement du territoire (PNAT). Au niveau communal, il y a le Plan d’investissement communal (PIC) et le Plan local de développement (PLD) dans les communautés rurales.
Pour mener à bien cette mission que leur confie la loi dans l’exercice des 9 domaines de compétences transférées, les collectivités locales peuvent signer des conventions de partenariat pour impulser le développement de leurs territoires respectifs.
Pour ce faire, elles reçoivent des ressources substantielles de leurs partenaires étrangers à travers le financement de projets, ouvrages et/ou programmes de développement qui touchent plusieurs secteurs et qui sont élaborés en tenant compte des priorités des populations déclinées à travers les plans de développement.
BC/ADI/BK
"L’idée qui sous-tend une telle initiative est de permettre aux collectivités locales de bénéficier des retombées des discussions entre les différents acteurs du développement autour des thèmes dont la mise en œuvre aidera à redynamiser ou à mettre en place des mécanismes au niveau de chacune d’elles’’, a indiqué mardi Mamadou Dior Diaw, directeur de la Coopération décentralisée, en marge de la conférence.
La conférence qui prend fin ce mercredi, est organisée par la direction de la Coopération décentralisée, en partenariat avec le Conseil régional et le Programme national de développement local (PNDL).
Participent à cette conférence, des présidents de conseil rural, des agents de l’administration territoriale, des chefs de services dont les compétences sont transférées. Les maires de certaines communes sont aussi présents à cet atelier.
La rencontre ‘’sera sans nul doute, d’une importance capitale pour la redynamisation des partenaires dans cette région, mais permettra également de revaloriser l’enjeu de la contribution des programmes et projets de coopération à la mise en œuvre des plans de développement’’, a dit M. Diaw.
Le directeur de la Coopération décentralisée a relevé que pour le cas spécifique de Tambacounda, les plans sont bien élaborés et sont réactualisés sur le plan régional de développement intégré (PRDI), à travers l’accompagnement de l’Agence régionale de développement (ARD).
Il a noté l’existence de dynamiques de partenariat entre le Conseil régional de Tambacounda et le Conseil général de l’Isère. ‘’Nous sommes en train de sensibiliser d’autres nouveaux partenaires pour accompagner la région’’, a-t-il ajouté.
La thématique des plans de développement est d’actualité, en ce sens que la majeure partie du temps, les partenaires étrangers, avant de signer un protocole d’accord avec les régions du Sud, insistent sur la présence et la disponibilité de plans actualisés.
Le plan contient les éléments d’information sur la localité, les priorités et les éléments sur lesquels un partenaire peut s’appuyer pour insuffler un développement à la base.
Beaucoup de collectivités locales peinent à en comprendre les missions, son articulation, sa composition et ses activités, a-t-il cependant noté. Cette conférence régionale est l’occasion, selon le directeur de la Coopération décentralisée, pour la structure qu’il dirige, d’expliquer le mandat que l’Etat lui a confié, ses prévisions en matière d’accompagnement.
La production d’outils tels que le guide du partenariat, le portail web, une cartographie numérisée sont, entre autres, des tâches de la direction de la Coopération décentralisée.
Les collectivités locales ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, éducatif, social et culturel d’intérêt régional, communal ou rural.
Pour ce faire, elles disposent de PRDI ou de schémas régionaux d’aménagement du territoire (SRAT) au niveau régional, en harmonie avec le Plan national d’aménagement du territoire (PNAT). Au niveau communal, il y a le Plan d’investissement communal (PIC) et le Plan local de développement (PLD) dans les communautés rurales.
Pour mener à bien cette mission que leur confie la loi dans l’exercice des 9 domaines de compétences transférées, les collectivités locales peuvent signer des conventions de partenariat pour impulser le développement de leurs territoires respectifs.
Pour ce faire, elles reçoivent des ressources substantielles de leurs partenaires étrangers à travers le financement de projets, ouvrages et/ou programmes de développement qui touchent plusieurs secteurs et qui sont élaborés en tenant compte des priorités des populations déclinées à travers les plans de développement.
BC/ADI/BK