Les techniciens de la division nationale des eaux et forêts, leurs partenaires du Progede 2 ainsi que les acteurs des collectivités locales de Oudoucar, Samé Kanta et Dianaba ont procédé samedi dernier, 27 avril, à l’installation du bureau du comité exécutif chargé de l’exploitation de la forêt communautaire de Boussimballo. L’aménagement de cet espace vert donnera lieu à une exploitation rationnelle des ressources forestières en réponse à l’agression des massifs de la région.
(SEDHIOU) – Les communautés rurales de Oudoucar, Samé Kanta et de Dianaba dans l’Est de la région de Sédhiou ont décidé de faire chemin commun pour remettre de l’ordre dans l’exploitation de leur couvert végétal.
L’aménagement de la forêt communautaire de Boussimballo à des fins de gestions rationnelles en est un modèle d’exploitation tripartite conforme aux normes de gestion durable des ressources forestières.
Ce week-end à Dianamalary, ils ont procédé à l’installation du bureau exécutif du comité directeur chargé de l’exploitation de cette forêt grâce au soutien de la direction nationale de l’environnement et du Progede 2.
Le commandant Ousmane Fall de la division aménagement des productions forestières à la direction des eaux et forêts a expliqué que «le périmètre qui fera l’objet d’un aménagement est un massif qui fait plus de 24.000. L’espace est assez dense et assez diversifié du point de vue espèces d’élite. On y retrouve des combrétacées et des espèces de produits ligneux. Raison pour laquelle les populations sont sensées gérer durablement ce massif forestier. La gestion sera participative afin de l’exploiter sans en compromettre son évolution».
Et de relever que «le service des eaux et forêts, à travers le Progede 2 qui est un programme assez important des bailleurs de fonds de la banque mondiale, doit accompagner les populations ainsi que les acteurs des collectivités locales dans la gestion durable des ressources forestières. Déjà, il y a une grande sensibilisation qui se fait dans l’ensemble des villages qui gravitent autour de cette forêt de Boussimballo pour les amener à comprendre les enjeux de la gestion durable des ressources de cette forêt».
Djibril Wone, le responsable du suivi évaluation du Progede 2, représentant le coordonateur du projet promet un accompagnement des bénéficiaires. Il s’agit, a-t-il dit de «la mise à disposition d’un manuel de procédure de gestion administrative et financière que le comité inter-villageois de gestion de la forêt est obligé de respecter. Mais à côté, au moins cinq sessions de formation sur divers modules leur seront dispensés pour mieux les outiller».
Le tout nouveau président du bureau exécutif de ce comité se dit très conscient des défis qui s’imposent à leur structure «aussi bien les feux de brousse que les bras destructeurs de forêts en général, nous allons accroitre la vigilance et de façon permanente pour sauver nos forêts de la sur exploitation», a déclaré Djibril Kandé.
De tels aménagements du couvert végétal s’imposent de nos jours comme dernier recours à la protection des massifs forestiers victimes d’une agression à outrance.
Moussa DRAME
Sud Quotidien
(SEDHIOU) – Les communautés rurales de Oudoucar, Samé Kanta et de Dianaba dans l’Est de la région de Sédhiou ont décidé de faire chemin commun pour remettre de l’ordre dans l’exploitation de leur couvert végétal.
L’aménagement de la forêt communautaire de Boussimballo à des fins de gestions rationnelles en est un modèle d’exploitation tripartite conforme aux normes de gestion durable des ressources forestières.
Ce week-end à Dianamalary, ils ont procédé à l’installation du bureau exécutif du comité directeur chargé de l’exploitation de cette forêt grâce au soutien de la direction nationale de l’environnement et du Progede 2.
Le commandant Ousmane Fall de la division aménagement des productions forestières à la direction des eaux et forêts a expliqué que «le périmètre qui fera l’objet d’un aménagement est un massif qui fait plus de 24.000. L’espace est assez dense et assez diversifié du point de vue espèces d’élite. On y retrouve des combrétacées et des espèces de produits ligneux. Raison pour laquelle les populations sont sensées gérer durablement ce massif forestier. La gestion sera participative afin de l’exploiter sans en compromettre son évolution».
Et de relever que «le service des eaux et forêts, à travers le Progede 2 qui est un programme assez important des bailleurs de fonds de la banque mondiale, doit accompagner les populations ainsi que les acteurs des collectivités locales dans la gestion durable des ressources forestières. Déjà, il y a une grande sensibilisation qui se fait dans l’ensemble des villages qui gravitent autour de cette forêt de Boussimballo pour les amener à comprendre les enjeux de la gestion durable des ressources de cette forêt».
Djibril Wone, le responsable du suivi évaluation du Progede 2, représentant le coordonateur du projet promet un accompagnement des bénéficiaires. Il s’agit, a-t-il dit de «la mise à disposition d’un manuel de procédure de gestion administrative et financière que le comité inter-villageois de gestion de la forêt est obligé de respecter. Mais à côté, au moins cinq sessions de formation sur divers modules leur seront dispensés pour mieux les outiller».
Le tout nouveau président du bureau exécutif de ce comité se dit très conscient des défis qui s’imposent à leur structure «aussi bien les feux de brousse que les bras destructeurs de forêts en général, nous allons accroitre la vigilance et de façon permanente pour sauver nos forêts de la sur exploitation», a déclaré Djibril Kandé.
De tels aménagements du couvert végétal s’imposent de nos jours comme dernier recours à la protection des massifs forestiers victimes d’une agression à outrance.
Moussa DRAME
Sud Quotidien