Les communautés de Missira, Nétéboulou et de Koulor n’en croient pas leurs yeux. « Jamais nous n’aurions cru qu’aménager une forêt est plus que bénéfique », clament-elles. « Si nous avons remporté haut la main la communauté rurale de Missira sans grosses difficultés, c’est que nous avions des arguments à faire valoir. Nos seules ressources que sont les forêts sont bien gérées, et elles nous ont apporté de la richesse grâce aux projets comme Wula Nafa et le Progede dont l’Etat nous a fait bénéficier » lancera d’entrée de jeu l’inoxydable le président de la commission « Environnement » du conseil rural sortant de Missira.
Ici, les forêts de Missira/Kothiary et de Sita Niaoulé sont aménagées par ces projets, des aménagements qui font qu’aujourd’hui, les populations veillent sur leurs forêts comme du lait sur le feu, parce que pertinemment convaincues qu’elle leur rapporte gros en termes de ressources financières. Elles-mêmes font leur charbon selon des techniques appropriées comme la meule casamançaise, s’organisent pour le vendre, à travers les seuls dépôts autorisés par le service des Eaux et Forêts. Plus personne ne peut sortir le moindre sac de charbon de la région de Tambacounda, s’il n’est pas acheté dans ces dépôts, du moins de façon officielle.
Ce qui fait un bon paquet de d’argent pour les exploitants. Il y a aussi les autres bénéfices tirés de la commercialisation de produits forestiers ou encore les techniques d’élevage introduites par le Progede. C’est pourquoi, après le démarrage de la seconde phase de « Wula Nafa », qui a aussi aménagé la forêt de Koulor, les communautés remuent ciel et terre pour qu’une seconde phase soit également accordée au Progede. « Nous avons bon espoir que ce sera fait par la Banque Mondiale que nous avons par ailleurs rencontrée » expliquera Mamadou Mbaye. Selon le président de la commission « Environnement » du conseil rural de Missira, « le service des Eaux et Forêts à travers l’inspecteur régional Baba Bâ, le chef secteur Alé Seck ou encore le commandant Alassane Ngom du Progede, devront tous être confondus dans le même hommage pour les innovations majeures qu’ils ont apportées dans le cadre de la gestion des ressources naturelles, malgré leurs modestes moyens, et qui font que de nos jours, les barrières de la pauvreté reculent par endroits. Ce qui fait que nous souhaiterions que cette expérience soit étendue à toute la région ».
Sud Quotidien
Ici, les forêts de Missira/Kothiary et de Sita Niaoulé sont aménagées par ces projets, des aménagements qui font qu’aujourd’hui, les populations veillent sur leurs forêts comme du lait sur le feu, parce que pertinemment convaincues qu’elle leur rapporte gros en termes de ressources financières. Elles-mêmes font leur charbon selon des techniques appropriées comme la meule casamançaise, s’organisent pour le vendre, à travers les seuls dépôts autorisés par le service des Eaux et Forêts. Plus personne ne peut sortir le moindre sac de charbon de la région de Tambacounda, s’il n’est pas acheté dans ces dépôts, du moins de façon officielle.
Ce qui fait un bon paquet de d’argent pour les exploitants. Il y a aussi les autres bénéfices tirés de la commercialisation de produits forestiers ou encore les techniques d’élevage introduites par le Progede. C’est pourquoi, après le démarrage de la seconde phase de « Wula Nafa », qui a aussi aménagé la forêt de Koulor, les communautés remuent ciel et terre pour qu’une seconde phase soit également accordée au Progede. « Nous avons bon espoir que ce sera fait par la Banque Mondiale que nous avons par ailleurs rencontrée » expliquera Mamadou Mbaye. Selon le président de la commission « Environnement » du conseil rural de Missira, « le service des Eaux et Forêts à travers l’inspecteur régional Baba Bâ, le chef secteur Alé Seck ou encore le commandant Alassane Ngom du Progede, devront tous être confondus dans le même hommage pour les innovations majeures qu’ils ont apportées dans le cadre de la gestion des ressources naturelles, malgré leurs modestes moyens, et qui font que de nos jours, les barrières de la pauvreté reculent par endroits. Ce qui fait que nous souhaiterions que cette expérience soit étendue à toute la région ».
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