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Politique - 24/11/2024
Gouvernement Barnier: 53% des Français favorables à une motion de censure
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PROGEDE:RAPPORT D’EXECUTION DU CREDIT IDA ;du 1er JANVIER 2005 AU 31 AOUT 2006
Après avoir terminé de manière très satisfaisante la première phase du PROGEDE qui s’est déroulée entre le 1er Janvier 1998 et le 31 Décembre 2004, le Gouvernement du Sénégal et l’IDA ont conclu un Accord de Crédit Partie D de l’Accord IDA n° 39 810 – SE d’un montant de USD 4 100 OOO pour la mise en œuvre d’une phase transitoire de deux (2) ans du PROGEDE.
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Région
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Massif
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Communauté rurale
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Arrondissement
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Département
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Statut
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Superficie (ha)
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Kolda
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Saré gardi
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Ndorna/Saré Bidji
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MYF/Dioulacolon
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Kolda
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FOCOM
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10.383
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Thiéwal
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Sinthian Koundara/Médina Gounass/ Némataba
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Bonconto
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Vélingara
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FOCOM
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25.187
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Bonconto
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Bonconto/Médina Gounass
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Bonconto
|
Vélingara
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FOCOM
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18.807
|
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Guimara
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Ndorna/Pata
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MYF
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Kolda
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FOCLA
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83.001
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Kandiator
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Dabo/Bagadaji
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Dabo
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Kolda
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54.179
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Fafacourou
|
Fafacourou
|
MYF
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Kolda
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41.507
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Total Kolda
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233.064
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Tamba
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Nétéboulou
|
Nétéboulou
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Missira
|
Tamba
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FOCOM
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15.210
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Missira/ Kothiary
|
Missira
Kothiary
|
Missira
Bala
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Tamba/Bakel
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62.800
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Koar
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Bala/Kothiary
|
Bala
|
Bakel
|
FOCOM
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70.000
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Total Tamba
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148.010
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TOTAL
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381.074
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FOCOM : forêt communautaire
FOCLA : forêt classée
MYF : Médina Yoro Foula
7.Le processus de responsabilisation des populations pour la gestion des ressources forestières dans les zones d'intervention du projet a atteint des niveaux différents selon le degré d'organisation, l'effectif, la disponibilité, le degré d'engagement de la population active ainsi que l'état d'avancement dans la mise en œuvre des aménagements participatifs. Dans l'ensemble des massifs disposant de plans d'aménagement approuvés par les autorités, les populations ont démarré les activités d'exploitation sous le contrôle des CVGD, des CIVGD, des collectivités locales et du Service Forestier.
8.Dans le processus d'exploitation, deux approches ont été expérimentées cette année en collaboration avec le Service Forestier et les collectivités locales. La première est l'exploitation directe du bois-énergie dans les parcelles de coupe par les populations sous la supervision des CVGD, des CIVGD et des collectivités locales dans le respect des normes d'exploitation prescrites dans les plans d'aménagement. Dans ce cas les populations spécialisées dans l'exploitation forestière versent les quote-parts dues au CVGD, au CIVGD et au Conseil Rural selon la clé de répartition adoptée dans les plans d'aménagement. La deuxième modalité est une contractualisation de l'exploitation entre les populations (CVGD et CIVGD) et les exploitants forestiers (UNCEFS). Dans ce modèle, le Service Forestier contrôle et se porte garant du respect des dispositions du cahier de charges. Les exploitants versent une redevance de deux cents (200) francs par sac de
9.Cette deuxième modalité est surtout motivée par les capacités de production encore faibles dans certaines parties des zones d'intervention du projet ou de l'étendue trop importante de certains massifs qui fait que les populations, compte tenu de leur effectif limité, ne peuvent pas exploiter l'intégralité des parcelles dans les délais prescrits. Cette option permet d'impliquer les exploitants dans les zones aménagées afin de respecter les plans de coupe retenus dans les plans d'aménagement ; Cette option permet entre autre d'anticiper sur un éventuel déficit de production de bois-énergie et des pénuries de charbon.
10. L'effectif des CVGD dans les zones d'intervention du projet se présente comme suit par région:
Région de Kolda :
- Thiéwal : 35 CVGD
- Boconto : 26 "
- Saré Gardi : 27 "
- Kandiator : 41 "
- Fafacourou : 46 "
- Guimara : 43 "
- Zone périphérique : 28 "
Soit un total de 246 CVGD dans la région de Kolda. Chaque massif est doté d'un comité inter-villageois (CIVGD) qui est érigé en GIE pour leur faciliter l'accès aux transactions bancaires (crédit, mouvements de fonds).
Région de Tamba :
- Néttéboulou : 19
- Missirah /kothiary : 46
- Koar : 18
- Zone périphérique PNNK (CR Dialakoto): 21
- Kédougou :11
Soit un total de 115 CVGD sur l'ensemble de la zone d'intervention dans la zone de Tamba. L'ensemble de ces CVGD des deux régions ont été assez bien outillé en terme de formation et de dotation en matériels pour prendre en charge les aménagements.
11. En 2005, l'exploitation du bois énergie dans les zones aménagées a produit en moyenne 65 millions de FCFA (USD 120 000) dont 60% sont allés aux producteurs locaux (PL), 25% aux Comité Inter-villageois de Gestion et de Développement (CIVGD), 10% aux Collectivités locales (CL) et 5% aux Comités Villageois de Gestion et de Développement (CVGD).
12.L'amélioration du système de production agricole et pastoral dans les massifs en aménagement a engendré les recettes suivantes :
Niébé fourrager :
· Production : 7 tonnes
· Recette : $ 2100
Production semence de base(contribution du PROGEDE à la reconstitution du Capital semencier)
· Production : 598,488 Tonnes
· Recettes $269 320
Maraichage :
· Recette : $72 807
Stabulation et embouche
· Nombre de sujets : 31
· Recette : $ 18600
Insémination :
· Métisse 20 :
· Valeur actuelle à la vente : $29090
Production de lait :
· Stabulation de 50 vaches produisant en moyenne 15750 l/an
· Recette : $17180
Miel :
· Production : 30 T
· Recette : $60000
Pintades :
· Nombre de sujets adultes : 13150
· Recettes : $78 900
Volaille améliorée adulte :
· Nombre de sujets : 48880
· Valeur : $266 618
Recettes totales générées dans les zones en aménagement : $ 934 615
13.L'élaboration des plans d'aménagement des massifs de Nétéboulou, Missirah/Kothiary, Thiéwal et Saré Gardi s'est achevée en fin 2004 couvrant une superficie totale de
14.La mise en œuvre des plans d'aménagement finalisés a démarré en fin 2004 avec les opérations de martelage des arbres et de coupe de bois vert. Une production escomptée de 160 000 qx de charbon intégré dans le quota national était attendue des premières opérations d'exploitation, soit une contribution escomptée du PROGEDE de 35% pour la satisfaction des besoins nationaux en charbon.
15.Les actions de renforcement de capacités techniques, institutionnelles et organisationnelles se sont poursuivies au profit des populations par l'entremise des comités Villageois de Gestion et de Développement (CVGD) à travers des activités de sensibilisation, de formation, de renforcement de capacité et de dotation en matériel divers (de lutte contre les feux de brousse, d'exploitation forestière, de récolte et d'extraction de miel, d'allègement des travaux des femmes, de pépinière etc
) ont été déterminantes dans le changement de mentalité et la prise de conscience environnementale notée dans les zones d'intervention du projet. En plus de ces thèmes classiques, une formation d'auxiliaires sur les techniques de vaccination a été organisée par les CIVGD de Nétéboulou et de Missirah qui ont entièrement pris en charge toutes les dépenses liées à la formation.
16.La stratégie de lutte contre les feux de brousse s'est poursuivie autour des zones d'extension du projet avec un accent particulier mis sur la lutte passive par la communication et la sensibilisation. Des unités opérationnelles sont en permanence dans les massifs pour appuyer les comités qui, par ailleurs, ont été pourvus en équipement de lutte contre les feux de brousse.
17.La plus grande contrainte des pare feux reste leur entretien qui demande aussi beaucoup de moyens et de main d'oeuvre de travail. Ainsi pour réduire ces charges, le projet a initié un programme de reboisement de ces pare-feux (pare-feu verts) et à les emblaver en cultures nettoyantes durant les deux premières années (arachide, niébé). Aujourd'hui, ce paquet technique (système taungya) a fortement contribué à réduire les feux de brousse et leurs impacts négatifs sur les formations forestières et l'environnement (réduction des émissions des gaz à effet de serre). Il convient par ailleurs de souligner l'importance des investissements en forêt (apiculture par exemple) dans l'éradication des feux dans les zones d'intervention du projet.
18.Pour la restauration des équilibres socio-écologiques et l'élargissement des puits à carbone, le projet a poursuivi avec les populations les actions de production de plants et de plantation. Pour cette année la production de plants supervisée par le PROGEDE a été faible du fait du retard concédé dans la mise en place du financement de la phase transitoire. Cependant
19. Le développement des infrastructures, notamment la réalisation de puits a permis de limiter les effets néfastes du facteur limitant que constitue l'eau dans les nouveaux massifs. Par un programme d'amélioration des puits existants, seize (20) puits traditionnels ont été curés, 20 puits hydrauliques ont été forés dans le département de Tamba et soixante (60) bassins de stockage d'eau sont installés pour faciliter les irrigations des pépinières et des parcelles de maraîchage. En vue de désenclaver les villages du massif de Thiéwal et de la zone de diversité quatre (4) ouvrages de franchissement ont été construits et réceptionnés en mars 2005.
20.Les acquis du programme apicole initié depuis le démarrage du projet se consolident chaque année dans les zones d'intervention par la mise à disposition de ruches 1500 ruches kenyanes. Une production sans précédent de
V. MISE EN UVRE DU PROGRAMME DE CONSERVATION DE
21.Le programme de conservation de la diversité biologique initié dans la zone périphérique s'est consolidé durant la phase transitoire avec la finalisation et le début d'exécution des plans de conservation de la biodiversité et l'extension réussie du programme dans le département de Kédougou.. Ce programmecouvre une superficie de
22.Les principales activités concernent l'évaluation du potentiel de biodiversité qui a permis l'identification du statut des principales espèces, en particulier les espèces menacées d'extinction ou en voie de disparution et leurs utilisations par les populations locales, la mise en place de pépinières villageoises qui ont permis aux populations d'avoir une autonomie en plants pour la conduite des actions de reboisement, notamment pour les espèces locales et fruitières, la mise en place te l'équipement des comités de lutte en petits matériel.
23.En plus, des réserves communautaires de la biodiversité ont été aussi créées dans les dites communautés rurales. Elles se répartissent comme suit en termes de superficie : RCB Wadjatoulaye (
24.Les principales activités visant la conservation de la diversité biologiques dans les RCB concernent l'adoption par l'ensemble des villages concernés d'une charte consensuelle locale qui définit toutes les règles d'exploitation et de gestion de
25.Dans l'optique de la mise en œuvre du protocole de Kyoto, notamment en ce qui concerne les puits de carbone, le PROGEDE a testé la faisabilité technique de la collecte des données par les populations locales de
26.La qualité de la formation et les résultats fort encourageants de la formation dans les RCB ont amené ENDA-Energie à solliciter auprès du PROGEDE, la démultiplication de la formation dans la sous-région, notamment au Mali et en Guinée Bissau où cette formation a été dispensée aux techniciens et populations locales avec beaucoup de succès.
27.L'impact des aménagements sur la réduction de la déforestation et la séquestration de Carbonne peut être estimé comme suit :
· Superficie totale sous aménagement pour la production de bois énergie et la biodiversité :
· Réduction de la déforestation dans la zone du projet :
· Réduction d'émission de CO2 : 1 894 078 Tonnes de CO2
28.La pauvreté des populations riveraines ayant été identifiée comme une cause importante du braconnage et de la dégradation des ressources, des activités génératrices de revenus ont été initiées dans ces trois communautés rurales pour desserrer la pression sur les ressources naturelles. C'est ainsi que ces zones ont consolidé et étendu les programmes d'intensification céréalière, de maraîchage, d'arboriculture, d'amélioration de la volaille locale, d'apiculture, d'embouche, d'élevage de pintade, etc.
29.En outre, l'amélioration des infrastructures (le récurage et le fonçage des puits traditionnels, la mise en place de périmètres) ainsi que le renforcement des capacités des populations par la formation dans divers domaines ont dopé les activités génératrices de revenus (maraîchage, arboriculture, pépinière forestières) qui déjà procurent des revenus non négligeables aux populations.
VI. REALISATIONS EN MATIERE DE FORMATION ET RENFORCEMENT DES CAPACITES
30.Le Programme d'Education Environnementale s'est poursuivi pour développer la sensibilité environnementale dès le jeune âge. L'extension du programme dans les nouveaux massifs a touché 50 autres enseignants pour une population de 1000 élèves. Il convient de souligner que ce programme a beaucoup souffert du départ du responsable qui était chargé de sa mise en œuvre, cependant des solutions sont en voie d'être trouvées au niveau interne.
31. Dans le souci du renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de suivi des actions d'aménagement participatif, le projet a poursuivi son programme de renforcement des capacités opérationnelles en direction des agents des services partenaires. Ainsi les agents du projet et de
32. Les connaissances acquises lors de ces formations sont aujourd'hui fortement mises à contribution dans l'exécution des activités forestières des Inspections des Eaux et Forêts. Ainsi les Inspections des Eaux et Forêts de Tamba et de Kolda ont initié en 2005, l'exécution de plans simples de gestion pour la production de charbon de bois en rapport avec les exploitants forestiers. Ainsi tous les chantiers d'exploitation ont été cartographier et leur potentiel ligneux estimés. Cette initiative constitue un pas important vers l'adoption de méthodes rationnelles d'exploitation et la généralisation de la production de charbon à partir des aménagements. De même, toutes les zones de chasse ont été redélimitées d'une manière précise, ce qui constitue une amélioration des modalités de gestion de la faune et de l'exercice de la chasse.
33.Le PROGEDE a accompagné certains projets pour la conduite de leur programme de cartographie, d'inventaire et d'élaboration de leurs plans d'aménagement. Ainsi, le Projet de Gestion intégré des Ecosystèmes du Sénégal ( PGIES), Wula Nafa et PAEFK ont respectivement bénéficié de l'appui des techniciens du projet pour conduire leurs programmes d'inventaire et de cartographie. Ce travail permet entre autre d'homogénéiser la collectes des données dans structures du MEPN et d'améliorer la consistance des données du SIEF au niveau national. Enfin, il est à noter qu'aux fins de rendre les données du SIEF accessibles, les résultats globaux ont été formatés sous table Excel présentant une carte et les données sur le potentiel ligneux et de la diversité biologique par région et par communauté rurale. Ces données seront bientôt accessibles par Internet à partir du portail du PROGEDE.
III. REALISATIONS DE
34.Depuis le début de la phase transitoire,
· Trois (3) GIE d'artisans encadrés à Dakar et Rufisque.
· Quarante huit artisans formés à Dakar, Tambacounda et Kolda.
· Cent sept (107) artisans ayant bénéficié indirectement des campagnes de communications initiés par
Les productions contrôlées de l'ensemble des artisans en FA sont évaluées à 205 728 .
35.La diffusion des réchauds à pétrole se poursuit auprès des ménages et se chiffre à 14740 réchauds dont 12 220 petits formats et 2520 Mbana surtout utilisés dans les cérémonies familiales.
36.La modernisation de la commercialisation du charbon de bois en zone urbaine est un des résultats de cette composante intimement lié à la mobilisation des fonds d'appui pour surtout appuyer l'implantation de petites d'unités de conditionnement, de boutique énergie et de fabrication de foyers améliorés. Après deux ans de gestion des fonds d'appui par PAMECAS, le taux de décaissement reste faible, seule un montant de 24 000 000 FCFA a été décaissé à ce jour, soit 13% du financement du PROGEDE mis à la disposition de la structure d'intermédiation financière. Il convient de souligner qu'un total de 66 requêtes de financement pour un montant de 193 566 960 FCFA a été, approuvé par le comité de sélection et transmis à PAMECAS pour financement.
37. La faiblesse du taux d'exécution s'explique surtout par les conditions d'accès au crédit qui sont assez contraignantes:
· Le taux d'intérêt est de 12% alors que le Programme AREED a financé les mêmes activités avec un taux de 6%.
· La valeur des garanties exigées doit couvrir les 90% du financement comme hypothèques et les nantissements sont difficiles à mobiliser par les opérateurs du secteur informel.
VI. LES INITIATIVES DU PROGEDE DANS LE DOMAINE DE
38. Dans le cadre de son programme de promotion des énergies renouvelables, le PROGEDE a conduit en 2002 des tests d'acceptabilité du gel fuel (éthanol gélifié) auprès des ménages et une étude de production locale de cette source d'énergie été menée avec comme recommandation principale, la valorisation de la mélasse produite par
39. Au niveau de la zone d'intervention du volet offre à Tambacounda, le PROGEDE a procédé depuis 2003 à la mise en place d'une plantation de pourghère sur une superficie de
40. Une extension sur
41. Cette grande innovation à la base a été primée pour un montant de $ 150 000 (Cent cinquante mille dollars US) lors de la tenue du 'Development Market Place'' , organisé par
42. En plus, le PROGEDE en rapport avec des artisans nationaux a mis au point un prototype de réchaud à base d'huile de jatropha. Les tests sur la combustionont été menés avec des résultats très prometteurs pour la substitution de ce combustible au gaz butane pour les ménages.
43. Voyage d'études au Brésil : Le PROGEDE a financé en novembre 2005 la participation d'experts du Ministère de l'Energie et des Mines au voyage d'étude au Brésil sur les biocarburants organisé par
VII. CONCLUSION
ANNEXE 1 : BILAN DE L'EXECUTION FINANCIERE : CREDIT IDA
COMPOSANTES
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BUDGET ALLOUE EN $
|
DEPENSES EFFECTUEE(S)
|
SOLDE
|
TAUX D'EXECUTION
|
AMENAGEMENT FORESTIER PARTICIPATIF ET INTEGRE
|
1 890 000
|
264 829
|
1 625 171
|
|
GESTION DE
|
1 110 000
|
63 709
|
1 046 291
|
|
GESTION ET FONCTIONNEMENT
|
1 110 000
|
1 453 750
|
- 353 759
|
|
TOTAL
|
4 100 000
|
1 782 297
|
2 317 703
|
43,5%
|