Le jumelage entre les villes de Mérignac et de Kaolack doit servir d’exemple pour avoir été un modèle de coopération. Le bilan est élogieux et les perspectives prometteuses.
1981-2009. Le jumelage entre les villes de Mérignac (France) et de Kaolack souffle ses 28 bougies. 28 ans d’appui et de soutien aux populations de Kaolack. Même si les autorités locales de la ville sénégalaise tardent à accompagner les efforts des élus de Mérignac, il reste que la coopération a beaucoup fait dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la culture. Selon le maire de Mérignac, Michel Sainte-Marie, actuellement en visite au Sénégal, le bilan de ces années de jumelage a permis à sa ville, qu’il dirige depuis 1974, d’entreprendre nombre d’actions au profit de Kaolack. Il cite, entre autres actions, «l’équipement d’un cabinet dentaire, l’apport de matériels médicaux et de médicaments aux centres de santé de Kaolack, la création de la première salle informatique du Lycée Abdoulaye Niasse, le don de machines à coudre et d’un électrocardiogramme aux groupes de femmes». Le domaine de la santé étant une préoccupation majeure dans la ville de Kaolack, la coopération s’est beaucoup investie dans ce sens, singulièrement dans la lutte contre le paludisme. M. Sainte-Marie rappelle qu’une jeune femme médecin du nom de Dr Thillier a été dépêchée à Kaolack, en 2006, par les autorités de Mérignac pour «étudier la transmission du paludisme aux enfants». Après avoir cerné le problème, «un projet de santé par la prévention du paludisme en milieu scolaire est finalisé. Il s’agit de renforcer le lien entre le milieu scolaire, les familles et le milieu de la la ville de Kaolack afin d’optimiser le parcours de soins contre le paludisme de l’école au dispensaire».
Par ce projet, la ville de Mérignac veut aider à éradiquer le paludisme dans cette ville. Un soutien aux postes de santé en petits matériels est garanti avec, notamment, un microscope pour chaque structure, afin d’établir le diagnostic du paludisme, après examen de la goutte épaisse.
De même, un projet avec l’Association internationale des maires francophones (Aimf) devrait permettre «la réhabilitation des postes de santé qui sont en très mauvais état». M. Sainte-Marie révèle que la ville d’Aoste a proposé sa participation, et il serait important pour Mérignac d’être présente dans ce projet capital pour améliorer l’accès aux soins des populations. Ce serait, à son avis, «une action innovante avec la participation de trois villes européennes sur un même projet dans le cadre de la coopération décentralisée».
La collaboration entre les collectivités locales est aussi riche de la présence d’une Sénégalaise, du nom de Fatou Diop, dans le Conseil municipal de Mérignac. Elle y assure les charges de déléguée aux relations internationales. D’ailleurs, cette coopération dépasse maintenant Kaolack pour s’étendre aux îles du Saloum où la ville de Mérignac compte beaucoup de réalisations. L’on note l’achat de livres à la demande des enseignants, l’équipement complet de matériel aux postes de santé de Félir, de Niodior et Dionewar. Ce à quoi s’ajoute un don de 16 lits et de 400 moustiquaires imprégnées aux structures sanitaires. Parmi les nouveaux projets, il y a la construction de 3 salles de classe au Collège de Dionewar et la réhabilitation de la Maison des femmes de la même localité.
L'Observateur
1981-2009. Le jumelage entre les villes de Mérignac (France) et de Kaolack souffle ses 28 bougies. 28 ans d’appui et de soutien aux populations de Kaolack. Même si les autorités locales de la ville sénégalaise tardent à accompagner les efforts des élus de Mérignac, il reste que la coopération a beaucoup fait dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la culture. Selon le maire de Mérignac, Michel Sainte-Marie, actuellement en visite au Sénégal, le bilan de ces années de jumelage a permis à sa ville, qu’il dirige depuis 1974, d’entreprendre nombre d’actions au profit de Kaolack. Il cite, entre autres actions, «l’équipement d’un cabinet dentaire, l’apport de matériels médicaux et de médicaments aux centres de santé de Kaolack, la création de la première salle informatique du Lycée Abdoulaye Niasse, le don de machines à coudre et d’un électrocardiogramme aux groupes de femmes». Le domaine de la santé étant une préoccupation majeure dans la ville de Kaolack, la coopération s’est beaucoup investie dans ce sens, singulièrement dans la lutte contre le paludisme. M. Sainte-Marie rappelle qu’une jeune femme médecin du nom de Dr Thillier a été dépêchée à Kaolack, en 2006, par les autorités de Mérignac pour «étudier la transmission du paludisme aux enfants». Après avoir cerné le problème, «un projet de santé par la prévention du paludisme en milieu scolaire est finalisé. Il s’agit de renforcer le lien entre le milieu scolaire, les familles et le milieu de la la ville de Kaolack afin d’optimiser le parcours de soins contre le paludisme de l’école au dispensaire».
Par ce projet, la ville de Mérignac veut aider à éradiquer le paludisme dans cette ville. Un soutien aux postes de santé en petits matériels est garanti avec, notamment, un microscope pour chaque structure, afin d’établir le diagnostic du paludisme, après examen de la goutte épaisse.
De même, un projet avec l’Association internationale des maires francophones (Aimf) devrait permettre «la réhabilitation des postes de santé qui sont en très mauvais état». M. Sainte-Marie révèle que la ville d’Aoste a proposé sa participation, et il serait important pour Mérignac d’être présente dans ce projet capital pour améliorer l’accès aux soins des populations. Ce serait, à son avis, «une action innovante avec la participation de trois villes européennes sur un même projet dans le cadre de la coopération décentralisée».
La collaboration entre les collectivités locales est aussi riche de la présence d’une Sénégalaise, du nom de Fatou Diop, dans le Conseil municipal de Mérignac. Elle y assure les charges de déléguée aux relations internationales. D’ailleurs, cette coopération dépasse maintenant Kaolack pour s’étendre aux îles du Saloum où la ville de Mérignac compte beaucoup de réalisations. L’on note l’achat de livres à la demande des enseignants, l’équipement complet de matériel aux postes de santé de Félir, de Niodior et Dionewar. Ce à quoi s’ajoute un don de 16 lits et de 400 moustiquaires imprégnées aux structures sanitaires. Parmi les nouveaux projets, il y a la construction de 3 salles de classe au Collège de Dionewar et la réhabilitation de la Maison des femmes de la même localité.
L'Observateur