Le député-maire de Mérignac, Michel Sainte Marie, a, dans le cadre du jumelage qui existe entre sa ville et celle de Kaolack depuis 1981, annoncé la réhabilitation de 15 postes de santé et diverses infrastructures dans ladite ville. Ce sera un nouveau coup de pouce pour la capitale du bassin arachidier.
Il a par ailleurs exprimé sa volonté de venir en appui à la ville de Kaolack dans la lutte contre l’insalubrité si les pouvoirs publics manifestent de leur côté des actes concrets dans ce sens. Le député-maire de Mérignac (ville située à 4 km de Bordeaux), Michel Sainte Marie et Ndèye Fatou Diop, conseillère municipale de ladite ville, chargée de la coopération internationale, viennent de boucler un séjour d’une dizaine de jours au Sénégal.
Selon le maire, ils étaient venus s’assurer du suivi de leurs actions en faveur de Kaolack et d’autres villages des îles du Saloum. Le maire de Mérignac a annoncé la réhabilitation de 15 postes de santé de la ville qui sont dans un état de délabrement avancé avec la participation de deux autres villes européennes à savoir Aoste en Italie et Villanova en Espagne et l’appui de l’Association internationale des maires francophones (Aimf). « Tous ces projets centrés sur la santé visent à améliorer les conditions de vie des populations en particulier les femmes et les enfants », a précisé le maire de Mérignac. Celui-ci a également indiqué que la mairie de Mérignac compte avec l’appui de l’Aimf, venir en aide à l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass. « Ce n’est pas normal que cet hôpital soit dans cet état. On était choqué de le voir dans cette situation. C’est lamentable », a-t-il déclaré avant de déplorer le manque d’hygiène dont il souffre. Le jumelage entre les deux villes porte sur deux voire trois secteurs qui sont la santé, l’éducation et la culture. La mairie de Mérignac a équipé le cabinet dentaire de l’hôpital régional et reconstruit le fonds de livres de l’Alliance franco-sénégalaise en trois ans. Un groupe d’enseignants du lycée de Kaolack s’était rendu au lycée professionnel de Mérignac et d’autres actions ont encore été effectuées dans le cadre de cette coopération. L’édile de Mérignac a indiqué que le bilan de leurs actions reste « négatif » du point de vue des attentes et des besoins des populations. « Nos contributions sont toujours en deçà des besoins des populations. C’est difficile de les satisfaire à 100 % », a-t-il précisé. Il demeure toutefois optimiste. « Malgré les difficultés et les vicissitudes, nous gardons foi à l’avenir. Nous ne sommes pas prêts à baisser les bras. Car, nous croyons que nous pouvons faire quelque chose pour améliorer le vécu quotidien des populations de Kaolack et environs », a-t-il souligné. Selon ces responsables de Mérignac, leur ville souhaiterait appuyer Kaolack dans la lutte contre l’insalubrité qui gangrène le sommeil des habitants de la localité. A les en croire, ils attendent des actions concrètes de la part des pouvoirs publics du Sénégal pour intervenir dans ce domaine. « Il faut que l’Etat commence à poser des actes concrets dans ce sens », a déclaré la conseillère municipale Ndèye Fatou Diop. « On ne peut pas les financer dans ce sens. On n’a pas les moyens », a ajouté le maire. Il a par contre indiqué que sa collectivité pourrait toujours dans la lutte contre l’insalubrité, former quelques ingénieurs et des employés de la mairie de Kaolack. Depuis quelques années, la ville de Mérignac intervient dans les îles du Saloum dans les domaines sanitaires et éducatifs. Selon Mme Diop, Mérignac a construit trois salles de classe dans le collège de Niodior et a procédé à l’électrification du poste de santé. Depuis, chaque année, la mairie leur envoie du matériel et des médicaments. Dans la même lancée, la conseillère a annoncé leur projet d’électrification du dispensaire et du centre halieutique des femmes de Ndionewar. Chaque hivernage, les autorités municipales de Mérignac mettent à la disposition des cinq îles du Saloum 400 moustiquaires imprégnées et des lits pour leurs postes de santé.
Le Soleil
Il a par ailleurs exprimé sa volonté de venir en appui à la ville de Kaolack dans la lutte contre l’insalubrité si les pouvoirs publics manifestent de leur côté des actes concrets dans ce sens. Le député-maire de Mérignac (ville située à 4 km de Bordeaux), Michel Sainte Marie et Ndèye Fatou Diop, conseillère municipale de ladite ville, chargée de la coopération internationale, viennent de boucler un séjour d’une dizaine de jours au Sénégal.
Selon le maire, ils étaient venus s’assurer du suivi de leurs actions en faveur de Kaolack et d’autres villages des îles du Saloum. Le maire de Mérignac a annoncé la réhabilitation de 15 postes de santé de la ville qui sont dans un état de délabrement avancé avec la participation de deux autres villes européennes à savoir Aoste en Italie et Villanova en Espagne et l’appui de l’Association internationale des maires francophones (Aimf). « Tous ces projets centrés sur la santé visent à améliorer les conditions de vie des populations en particulier les femmes et les enfants », a précisé le maire de Mérignac. Celui-ci a également indiqué que la mairie de Mérignac compte avec l’appui de l’Aimf, venir en aide à l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass. « Ce n’est pas normal que cet hôpital soit dans cet état. On était choqué de le voir dans cette situation. C’est lamentable », a-t-il déclaré avant de déplorer le manque d’hygiène dont il souffre. Le jumelage entre les deux villes porte sur deux voire trois secteurs qui sont la santé, l’éducation et la culture. La mairie de Mérignac a équipé le cabinet dentaire de l’hôpital régional et reconstruit le fonds de livres de l’Alliance franco-sénégalaise en trois ans. Un groupe d’enseignants du lycée de Kaolack s’était rendu au lycée professionnel de Mérignac et d’autres actions ont encore été effectuées dans le cadre de cette coopération. L’édile de Mérignac a indiqué que le bilan de leurs actions reste « négatif » du point de vue des attentes et des besoins des populations. « Nos contributions sont toujours en deçà des besoins des populations. C’est difficile de les satisfaire à 100 % », a-t-il précisé. Il demeure toutefois optimiste. « Malgré les difficultés et les vicissitudes, nous gardons foi à l’avenir. Nous ne sommes pas prêts à baisser les bras. Car, nous croyons que nous pouvons faire quelque chose pour améliorer le vécu quotidien des populations de Kaolack et environs », a-t-il souligné. Selon ces responsables de Mérignac, leur ville souhaiterait appuyer Kaolack dans la lutte contre l’insalubrité qui gangrène le sommeil des habitants de la localité. A les en croire, ils attendent des actions concrètes de la part des pouvoirs publics du Sénégal pour intervenir dans ce domaine. « Il faut que l’Etat commence à poser des actes concrets dans ce sens », a déclaré la conseillère municipale Ndèye Fatou Diop. « On ne peut pas les financer dans ce sens. On n’a pas les moyens », a ajouté le maire. Il a par contre indiqué que sa collectivité pourrait toujours dans la lutte contre l’insalubrité, former quelques ingénieurs et des employés de la mairie de Kaolack. Depuis quelques années, la ville de Mérignac intervient dans les îles du Saloum dans les domaines sanitaires et éducatifs. Selon Mme Diop, Mérignac a construit trois salles de classe dans le collège de Niodior et a procédé à l’électrification du poste de santé. Depuis, chaque année, la mairie leur envoie du matériel et des médicaments. Dans la même lancée, la conseillère a annoncé leur projet d’électrification du dispensaire et du centre halieutique des femmes de Ndionewar. Chaque hivernage, les autorités municipales de Mérignac mettent à la disposition des cinq îles du Saloum 400 moustiquaires imprégnées et des lits pour leurs postes de santé.
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