Les populations de Thiaroye-sur-mer ont de réelles opportunités à la tentation de l’émigration clandestine. La valorisation des ordures leur ouvre des perspectives certaines. Une usine de transformation des déchets en énergie pourrait même être érigée dans leur localité.
La fortune peut être au bout des ordures. Et ce n’est pas le Conseil municipal de Thiaroye-sur-mer qui le démentira. En effet, grâce à l’appui de sa jumelle italienne, la province de Livorno, cette commune d’arrondissement a mis sur pied un projet de gestion des ordures. Des déchets qui seront collectés et destinés à la vente à l’étranger. Et cette initiative pourrait même déboucher sur l’érection, dans le territoire communal, d’une usine de transformation de ces déchets en énergie. Une telle réalisation coûtera 2 milliards de francs Cfa. Mais elle va, de facto, permettre à l’équipe municipale de faire d’une pierre trois coups : se débarrasser des ordures, tirer des moyens financiers de la vente de ces ordures et créer des emplois pour les jeunes qui seraient tentés de rallier le mirage européen par la voie clandestine.
Membre de la délégation de la commune de Castagneto Carducci en visite à Thiaroye-sur-mer, le directeur technique de l’usine de gestion des ordures, Rea Spa, Valério Lami, précise qu’il s’agit de procéder à une collecte différenciée des ordures ménagères, avant de les acheminer vers d’autres pays demandeurs comme la Chine. Et, à cet effet, un centre de tri sera érigé à Thiaroye-sur-mer pour un montant de près d’un milliard de francs Cfa. Ce qui contribuera à mettre un terme à l’émigration clandestine, source de tous les maux de la localité.
‘Les moyens dont nous disposons ne nous permettent pas de prendre en charge les besoins de nos administrés. D’où la nécessité de nous tourner vers l’extérieur pour développer, avec d’autres peuples, des relations qui seront profitables aux populations locales. C’est dans ce cadre que nous avons initié cette coopération qui a abouti à ce projet de gestion des ordures ménagères qui se trouve être une véritable arme pour lutter efficacement contre l’immigration clandestine’, estime le maire de la Commune Ndiaga Niang qui, avec ses partenaires, compte donner un nouveau cachet à leur coopération en mettant, désormais, l’accent sur des activités de développement.
Cette idée est largement approuvée par le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Coopération décentralisée, Abdourahim Agne. Il s’exprimait hier, lors d’un vernissage à Thiaroye-sur-mer les méfaits de l’émigration clandestine. A cette occasion, il a révélé la mise sur pied, avec le soutien de l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (Onudi), d’un programme de lutte contre l’émigration clandestine. ‘Ni barça, ni barsak, took téki’ cherche, à travers les associations sportives et culturelles (Asc) et sur l’ensemble du territoire national, à créer des activités génératrices de revenus. La nouveauté par rapport au passé, révèle le ministre, réside dans l’engagement des initiateurs à encadrer les jeunes jusqu’au terme du projet. Et jusqu’à ce que les bénéficiaires remboursent l’intégralité de leurs crédits.
Elsa Casa, représentant le gouvernement des Canaries à cette manifestation, invite les jeunes de la localité à leur proposer des projets qu’ils développeront en commun et qui soient proches des populations locales.
Wal Fadjri
La fortune peut être au bout des ordures. Et ce n’est pas le Conseil municipal de Thiaroye-sur-mer qui le démentira. En effet, grâce à l’appui de sa jumelle italienne, la province de Livorno, cette commune d’arrondissement a mis sur pied un projet de gestion des ordures. Des déchets qui seront collectés et destinés à la vente à l’étranger. Et cette initiative pourrait même déboucher sur l’érection, dans le territoire communal, d’une usine de transformation de ces déchets en énergie. Une telle réalisation coûtera 2 milliards de francs Cfa. Mais elle va, de facto, permettre à l’équipe municipale de faire d’une pierre trois coups : se débarrasser des ordures, tirer des moyens financiers de la vente de ces ordures et créer des emplois pour les jeunes qui seraient tentés de rallier le mirage européen par la voie clandestine.
Membre de la délégation de la commune de Castagneto Carducci en visite à Thiaroye-sur-mer, le directeur technique de l’usine de gestion des ordures, Rea Spa, Valério Lami, précise qu’il s’agit de procéder à une collecte différenciée des ordures ménagères, avant de les acheminer vers d’autres pays demandeurs comme la Chine. Et, à cet effet, un centre de tri sera érigé à Thiaroye-sur-mer pour un montant de près d’un milliard de francs Cfa. Ce qui contribuera à mettre un terme à l’émigration clandestine, source de tous les maux de la localité.
‘Les moyens dont nous disposons ne nous permettent pas de prendre en charge les besoins de nos administrés. D’où la nécessité de nous tourner vers l’extérieur pour développer, avec d’autres peuples, des relations qui seront profitables aux populations locales. C’est dans ce cadre que nous avons initié cette coopération qui a abouti à ce projet de gestion des ordures ménagères qui se trouve être une véritable arme pour lutter efficacement contre l’immigration clandestine’, estime le maire de la Commune Ndiaga Niang qui, avec ses partenaires, compte donner un nouveau cachet à leur coopération en mettant, désormais, l’accent sur des activités de développement.
Cette idée est largement approuvée par le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Coopération décentralisée, Abdourahim Agne. Il s’exprimait hier, lors d’un vernissage à Thiaroye-sur-mer les méfaits de l’émigration clandestine. A cette occasion, il a révélé la mise sur pied, avec le soutien de l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (Onudi), d’un programme de lutte contre l’émigration clandestine. ‘Ni barça, ni barsak, took téki’ cherche, à travers les associations sportives et culturelles (Asc) et sur l’ensemble du territoire national, à créer des activités génératrices de revenus. La nouveauté par rapport au passé, révèle le ministre, réside dans l’engagement des initiateurs à encadrer les jeunes jusqu’au terme du projet. Et jusqu’à ce que les bénéficiaires remboursent l’intégralité de leurs crédits.
Elsa Casa, représentant le gouvernement des Canaries à cette manifestation, invite les jeunes de la localité à leur proposer des projets qu’ils développeront en commun et qui soient proches des populations locales.
Wal Fadjri