Coopération décentralisée : Partenariat entre Commercy et Ronkh
Une forte délégation française de la ville de Commercy, conduite par le maire de Lorraine, François Dosé, a été chaleureusement accueillie par les responsables de l’Agence régionale de développement (Ard) de Saint-Louis et les populations de la Communauté rurale de Ronkh.
Ces partenaires français, comme l’a souligné le directeur de l’Ard, Bouna Waar au cours d’une séance de travail qui s’est déroulée dans la salle de conférences du Conseil régional, mettront à profit leur séjour dans le département de Saint-Louis pour effectuer, pendant une semaine, une tournée dans la Communauté rurale de Ronkh, localité située dans la sous-Préfecture de Ross-Béthio, à une soixantaine de kilomètres de la capitale du nord. Cette délégation française, a-t-il poursuivi, aura l’occasion de faire l’état des lieux de la coopération entre la ville de Commercy et la Communauté rurale de Ronkh, d’évaluer le plan d’action 2007/2008 et dresser des perspectives. Cette coopération remonte à 1988. Elle a démarré avec le projet « Défi Jeunes » qui avait permis à un groupe de jeunes commerciens d’organiser un chantier à Mbagam.
Le député Khaly Sèye rencontra en 1989 François Dosé pour poursuivre les relations entre Mbagam et Commercy. Un volet « Coopération internationale » fut ainsi inscrit en 1990 dans le contrat municipal de Commercy, qui a procédé à la création de l’Omci et à la signature du premier accord-cadre.
Un nouveau contrat d’élargissement vers d’autres villages, relatif à l’accompagnement du déplacement du village de Ndiatène, intervint en 1995. Un autre contrat/accord-cadre entre Commercy et Ronkh, portant sur la période 2001-2008, permettra encore de renforcer cette coopération, conformément à la loi sénégalaise qui définit la Communauté rurale comme interlocuteur institutionnel en matière de coopération décentralisée. Bouna Waar a aussi souligné que ce partenariat s’articule autour des principes d’égalité, de solidarité et de réciprocité. Autrement dit, la ville de Commercy et la Communauté rurale de Ronkh, sont partenaires sur le plan des droits, des devoirs et des responsabilités. Elles sont appelées à améliorer les conditions de vie des acteurs partageant les territoires partenaires interdépendants, en prenant en compte les générations. Et dans ce partenariat, il faudra nécessairement noter cette logique de partage et de valorisation des savoir et savoir-faire.
Bouna Waar a enfin rappelé que les réalisations pour l’année 2006/2007 ont coûté globalement près de 32 millions de FCfa et ont tourné essentiellement autour d’une étude de projet d’approvisionnement en eau dans la zone sud de Ronkh, de la construction d’une maternité dans le chef-lieu de cette Communauté rurale, d’une campagne de sensibilisation sur le paludisme et la bilharziose, de l’acquisition de 250 tables-bancs, de la sensibilisation pour l’inscription au CI.
La Communauté rurale de Ronkh a également bénéficié durant l’exercice 2006/2007, d’un projet de gestion des ordures ménagères mis en œuvre dans le village de Ndiatène et à Ronkh, d’un achat d’ordinateur, d’une formation en Tic, d’une facilitation pour l’accès à l’état civil et d’une étude technique pour l’aménagement des rues à Ndiatène.
Le Soleil
Ces partenaires français, comme l’a souligné le directeur de l’Ard, Bouna Waar au cours d’une séance de travail qui s’est déroulée dans la salle de conférences du Conseil régional, mettront à profit leur séjour dans le département de Saint-Louis pour effectuer, pendant une semaine, une tournée dans la Communauté rurale de Ronkh, localité située dans la sous-Préfecture de Ross-Béthio, à une soixantaine de kilomètres de la capitale du nord. Cette délégation française, a-t-il poursuivi, aura l’occasion de faire l’état des lieux de la coopération entre la ville de Commercy et la Communauté rurale de Ronkh, d’évaluer le plan d’action 2007/2008 et dresser des perspectives. Cette coopération remonte à 1988. Elle a démarré avec le projet « Défi Jeunes » qui avait permis à un groupe de jeunes commerciens d’organiser un chantier à Mbagam.
Le député Khaly Sèye rencontra en 1989 François Dosé pour poursuivre les relations entre Mbagam et Commercy. Un volet « Coopération internationale » fut ainsi inscrit en 1990 dans le contrat municipal de Commercy, qui a procédé à la création de l’Omci et à la signature du premier accord-cadre.
Un nouveau contrat d’élargissement vers d’autres villages, relatif à l’accompagnement du déplacement du village de Ndiatène, intervint en 1995. Un autre contrat/accord-cadre entre Commercy et Ronkh, portant sur la période 2001-2008, permettra encore de renforcer cette coopération, conformément à la loi sénégalaise qui définit la Communauté rurale comme interlocuteur institutionnel en matière de coopération décentralisée. Bouna Waar a aussi souligné que ce partenariat s’articule autour des principes d’égalité, de solidarité et de réciprocité. Autrement dit, la ville de Commercy et la Communauté rurale de Ronkh, sont partenaires sur le plan des droits, des devoirs et des responsabilités. Elles sont appelées à améliorer les conditions de vie des acteurs partageant les territoires partenaires interdépendants, en prenant en compte les générations. Et dans ce partenariat, il faudra nécessairement noter cette logique de partage et de valorisation des savoir et savoir-faire.
Bouna Waar a enfin rappelé que les réalisations pour l’année 2006/2007 ont coûté globalement près de 32 millions de FCfa et ont tourné essentiellement autour d’une étude de projet d’approvisionnement en eau dans la zone sud de Ronkh, de la construction d’une maternité dans le chef-lieu de cette Communauté rurale, d’une campagne de sensibilisation sur le paludisme et la bilharziose, de l’acquisition de 250 tables-bancs, de la sensibilisation pour l’inscription au CI.
La Communauté rurale de Ronkh a également bénéficié durant l’exercice 2006/2007, d’un projet de gestion des ordures ménagères mis en œuvre dans le village de Ndiatène et à Ronkh, d’un achat d’ordinateur, d’une formation en Tic, d’une facilitation pour l’accès à l’état civil et d’une étude technique pour l’aménagement des rues à Ndiatène.
Le Soleil
