(Correspondance) - La commune de Thiès au Sénégal et celle de Cergy en France ont engagé un ambitieux programme de développement dans le cadre de la coopération décentralisée. Lequel programme quadriennal d’un coût d’un milliard cinq cent millions de nos francs se veut une spécificité en la matière puisque ne s’inscrivant pas dans une logique purement institutionnelle. Il s’agit d’un partenariat de territoire communal à territoire communal dans un esprit de réciprocité entre les deux villes avec respectivement des enjeux certains pour les deux collectivités. Ce programme fait suite à la convention décentralisée signée entre les deux communes le 17 novembre 2006 avec comme objectif le développement de liens d’amitié et d’échanges qui s’appuie sur la forte communauté sénégalaise vivant à Cergy.
Les premières retombées de cette convention auront ainsi été de vastes programmes qui ambitionnent d’intervenir sur le développement social urbain de la cité du rail. Aussi et de l’avis de Christel Chiglène, responsable du service développement durable égalité et coopération internationale à la mairie et chargé dudit programme, il s’agit, dans une durée de quatre ans, d’entreprendre un paquet d’actions de développement dans des domaines variés allant d’échanges entre les élus des deux communes dans un objectif de renforcement des capacités à l’ouverture d’espaces socio-culturels dédiés aux femmes et aux jeunes en passant par des stages de formation et des chantiers d’insertion professionnelle, entre autres actions ouvertes aux jeunes des deux collectivités. Dans ce paquet d’actions figure en bonne place la lutte contre la fracture numérique à Thiès avec l’ouverture de ponts d’accès à Internet dans la cité du rail.
En somme, l’originalité et la force de cette coopération résident avant tout sur les problématiques qu’elle entend développer. Des problématiques comme le renforcement des compétences des acteurs du développement social urbain, la participation des jeunes et des femmes au développement local entre autres actions qui s’appuient sur une connaissance fine des deux communes et sur la fédération de leurs différents acteurs que sont les autorités locales, les tissus associatifs ainsi que le secteur privé autour d’un même objectif qui est de répondre aux Objectifs du millénaire pour le développement. Toutes raisons qui font que la coopération Cergy-Thiès qui sous-tend ce programme a décidé de s’appuyer sur des partenaires solides comme les deux universités des deux communes, les associations Solidarité Cergy-Thiès et Thiès-Cergy ainsi que l’Ong Enda Graf Sahel. La Commission européenne ainsi que le ministère français des Affaires étrangères ont également choisi de s’associer à ce programme qui se veut en adéquation avec les priorités du gouvernement sénégalais tout en répondant à ses exigences notamment celles d’accompagner et de favoriser la mise en place d’une bonne gouvernance locale.
Aussi Abdourahmane Samoura vice président de la commission environnement à la mairie de Thiès qui recevait à l’occasion la délégation cergyçoise d’estimer que l’intérêt d’un tel programme réside en ce qu’il s’appuie sur une démarche novatrice qui rompt avec ce qui se faisait traditionnellement en matière de coopération. Le plus important étant, à son avis, qu’il va permettre un renforcement des capacités ciblées. Ce qui serait fort intéressant pour les nouveaux élus qui ne maîtrisent pas encore les textes de la décentralisation.
Ce programme quadriennal engagé par les deux communes s’appuie sur un financement d’un milliards cinq cent millions de nos francs. Il s’agit en effet d’un cofinancement de l’Union européenne pour une enveloppe financière de 711 000 euros (465 705 000 francs Cfa, environ) sur quatre ans, du ministère français des Affaires étrangères et européennes ainsi que de la municipalité de Thiès qui participe pour 5 % du budget. Aussi Christel Chiglène dira qu’ils sont en train de chercher des financements complémentaires au niveau du secteur privé français mais aussi à mutualiser des actions avec les autres collectivités françaises qui sont en coopération avec la ville de Thiès notamment la ville de Caen et la région Midi Pyrénées.
Sidy DIENG
Wal Fadjri
Les premières retombées de cette convention auront ainsi été de vastes programmes qui ambitionnent d’intervenir sur le développement social urbain de la cité du rail. Aussi et de l’avis de Christel Chiglène, responsable du service développement durable égalité et coopération internationale à la mairie et chargé dudit programme, il s’agit, dans une durée de quatre ans, d’entreprendre un paquet d’actions de développement dans des domaines variés allant d’échanges entre les élus des deux communes dans un objectif de renforcement des capacités à l’ouverture d’espaces socio-culturels dédiés aux femmes et aux jeunes en passant par des stages de formation et des chantiers d’insertion professionnelle, entre autres actions ouvertes aux jeunes des deux collectivités. Dans ce paquet d’actions figure en bonne place la lutte contre la fracture numérique à Thiès avec l’ouverture de ponts d’accès à Internet dans la cité du rail.
En somme, l’originalité et la force de cette coopération résident avant tout sur les problématiques qu’elle entend développer. Des problématiques comme le renforcement des compétences des acteurs du développement social urbain, la participation des jeunes et des femmes au développement local entre autres actions qui s’appuient sur une connaissance fine des deux communes et sur la fédération de leurs différents acteurs que sont les autorités locales, les tissus associatifs ainsi que le secteur privé autour d’un même objectif qui est de répondre aux Objectifs du millénaire pour le développement. Toutes raisons qui font que la coopération Cergy-Thiès qui sous-tend ce programme a décidé de s’appuyer sur des partenaires solides comme les deux universités des deux communes, les associations Solidarité Cergy-Thiès et Thiès-Cergy ainsi que l’Ong Enda Graf Sahel. La Commission européenne ainsi que le ministère français des Affaires étrangères ont également choisi de s’associer à ce programme qui se veut en adéquation avec les priorités du gouvernement sénégalais tout en répondant à ses exigences notamment celles d’accompagner et de favoriser la mise en place d’une bonne gouvernance locale.
Aussi Abdourahmane Samoura vice président de la commission environnement à la mairie de Thiès qui recevait à l’occasion la délégation cergyçoise d’estimer que l’intérêt d’un tel programme réside en ce qu’il s’appuie sur une démarche novatrice qui rompt avec ce qui se faisait traditionnellement en matière de coopération. Le plus important étant, à son avis, qu’il va permettre un renforcement des capacités ciblées. Ce qui serait fort intéressant pour les nouveaux élus qui ne maîtrisent pas encore les textes de la décentralisation.
Ce programme quadriennal engagé par les deux communes s’appuie sur un financement d’un milliards cinq cent millions de nos francs. Il s’agit en effet d’un cofinancement de l’Union européenne pour une enveloppe financière de 711 000 euros (465 705 000 francs Cfa, environ) sur quatre ans, du ministère français des Affaires étrangères et européennes ainsi que de la municipalité de Thiès qui participe pour 5 % du budget. Aussi Christel Chiglène dira qu’ils sont en train de chercher des financements complémentaires au niveau du secteur privé français mais aussi à mutualiser des actions avec les autres collectivités françaises qui sont en coopération avec la ville de Thiès notamment la ville de Caen et la région Midi Pyrénées.
Sidy DIENG
Wal Fadjri