Sur une période d’un peu moins de 10 ans, c’est un total de, Trente-deux milliards de francs Cfa (soit 49 millions d’euros) ont été injectés dans les collectivités locales sénégalaises au titre de la coopération décentralisée, durant ces dix dernières années. L’annonce a été faite hier par Amadou Sall Dia, chef de la division analyse et suivi de la Direction de la coopération décentralisée. Abordant le thème ‘Coopération décentralisée et mise en œuvre du Programme nationale de développement local (Pndl)’ au cours d’un atelier sur ‘Rôle des volontaires dans la mise en œuvre du Pndl)’ organisé par le Comité national de coordination et de promotion du volontariat (Cncpv), M. Dia a apprécié, en termes budgétaires, les montants mobilisés par région et par secteur dans la période allant de 1994 à 2006. ‘Ainsi, dira-t-il, sur cette période, les interventions en coopération décentralisée des partenaires français se chiffrent à 18,6 milliards de francs Cfa’.
Par secteur, il fera remarquer qu’en matière d’appui à la gouvernance locale, les interventions sur la seule région de Matam se chiffrent à 700 millions de francs Cfa pour les 442 collectivités locales sénégalaises. ‘Sur ces partenariats avec la France, les secteurs de l’eau, de la santé et de l’éducation représentent 39 % des interventions’, a souligné M. Dia. ‘Les interventions des partenaires italiens sur la même période représentent 15,58 millions d’euros, alors que pour l’Espagne sur la période 2000/2005, plus de 3 milliards de francs Cfa ont été injectés dans les collectivités locales sénégalaises, dans des actions de coopération décentralisée’, a indiqué le chef de la division analyse et suivi de la Direction de la coopération décentralisée. Parlant des limites de la coopération décentralisée, Amadou Sall Dia a cité la multiplicité des interventions et modes opératoires, l’absence d’une approche projet dans les interventions, l’absence de suivi et d’évaluation des partenariats, entre autres manquements.
Structure administrée par le ministère de l’Intérieur, la Direction de la coopération décentralisée appuie les collectivités locales sénégalaises à rechercher des partenaires qui les soutiendront dans leurs efforts de développement local. Les domaines de compétences transférées que sont la santé, l’éducation, la culture font partie des axes majeurs d’intervention des partenaires du Nord qui les soutiennent.
Wal Fadjri
Par secteur, il fera remarquer qu’en matière d’appui à la gouvernance locale, les interventions sur la seule région de Matam se chiffrent à 700 millions de francs Cfa pour les 442 collectivités locales sénégalaises. ‘Sur ces partenariats avec la France, les secteurs de l’eau, de la santé et de l’éducation représentent 39 % des interventions’, a souligné M. Dia. ‘Les interventions des partenaires italiens sur la même période représentent 15,58 millions d’euros, alors que pour l’Espagne sur la période 2000/2005, plus de 3 milliards de francs Cfa ont été injectés dans les collectivités locales sénégalaises, dans des actions de coopération décentralisée’, a indiqué le chef de la division analyse et suivi de la Direction de la coopération décentralisée. Parlant des limites de la coopération décentralisée, Amadou Sall Dia a cité la multiplicité des interventions et modes opératoires, l’absence d’une approche projet dans les interventions, l’absence de suivi et d’évaluation des partenariats, entre autres manquements.
Structure administrée par le ministère de l’Intérieur, la Direction de la coopération décentralisée appuie les collectivités locales sénégalaises à rechercher des partenaires qui les soutiendront dans leurs efforts de développement local. Les domaines de compétences transférées que sont la santé, l’éducation, la culture font partie des axes majeurs d’intervention des partenaires du Nord qui les soutiennent.
Wal Fadjri