Une importante délégation de la ville des Ulis en France vient de boucler un séjour de près d’une semaine dans la capitale du Pakao. Une occasion pour les élus des deux villes jumelées, en rapport avec les populations de la commune de Sédhiou, de tirer le bilan d’une coopération vieille d’une décennie. Ce bilan jugé satisfaisant par les deux parties, offre de belles perspectives d’avenir.
Correspondance) - La ville de Sédhiou et celle des Ulis en France sont jumelées depuis 1998. Ce partenariat qui a vécu une décennie entre les deux communes, est le symbole d’une véritable coopération nord-sud. Dix ans après, les autorités des deux villes ont jugé nécessaire de marquer une pause pour tirer le bilan des activités jusque-là menées. C’est ce qui justifie la présence, cette semaine, d’une importante délégation composée d’élus et conduite par le maire de la ville des Ulis, Mme Maude Olivier, assistée par la présidente du Comité de jumelage ulissien, Monique Troalaine. Ce séjour qui a duré cinq jours dans la capitale du Pakao, a permis à la nouvelle mairesse des Ulis, installée il y a six mois, et à ses collaborateurs de constater de visu les réalisations faites pendant toutes ces années.
En effet, l’intervention de la ville des Ulis a été multiforme et multisectorielle. De la santé à l’éducation, en passant par la formation, l’hygiène et l’assainissement, rien n’est laissé au hasard, confirme Balla Moussa Daffé, le maire de la commune de Sédhiou. ‘Nous sommes très honorés du partenariat qui nous lie avec la ville des Ulis. Depuis toutes ces années, ils n’ont cessé de nous apporter leur soutien et cela, dans plusieurs secteurs de la vie. Sur le plan de la santé, ils nous ont aidé à construire et à équiper le poste de santé Dembo Coly qui nous a permis de résoudre une grande partie des problèmes de prise en charge sanitaire adéquate des populations des quartiers périphériques de la commune de Sédhiou. Au niveau des écoles, en plus de la construction des salles de classe, la mairie des Ulis met à notre disposition depuis plus de cinq ans un important lot de fourniture scolaire pour toutes les écoles de la commune’, égrène l’édile de la ville de Sédhiou.
Dans le domaine de l’assainissement, poursuit le maire, ‘nos partenaires français ont doté les écoles et les ménages de latrines. Ils ont aussi financé un vaste programme dans le cadre de la gestion des ordures ménagères. C’est pour vous dire que nous avons bénéficié de beaucoup de réalisations des mains de la ville des Ulis’, se félicite Balla Moussa. Un véritable motif de satisfaction de la part des autorités ulissiennes qui ont su mesurer l’impact de leurs nombreux investissements dans la commune de Sédhiou. Ce qui ouvre la porte à de nouvelles perspectives. ‘Nous avons été très satisfait de ce que nous avons constaté sur le terrain. Cela nous donne envie de poursuivre nos efforts dans le cadre de cette coopération assez fructueuse pour nous également. Nous sentons qu’il y a une vraie demande de la part de la jeunesse sur le plan de la formation. Nous savons que l’éducation est au cœur du développement et il faut qu’elle soit prise en charge par tout le monde. Mais j’ai une pensée particulière pour les jeunes filles, parce que malheureusement elles sont parfois délaissées dans le système de l’éducation, alors qu’il faut qu’elles soient bien formées pour qu’elles puissent avoir un métier. Ainsi, nous pouvons continuer à apporter notre appui sur le plan de la formation’, affirme la mairesse des Ulis.
Moctar DIALLO
Wal Fadjri
Correspondance) - La ville de Sédhiou et celle des Ulis en France sont jumelées depuis 1998. Ce partenariat qui a vécu une décennie entre les deux communes, est le symbole d’une véritable coopération nord-sud. Dix ans après, les autorités des deux villes ont jugé nécessaire de marquer une pause pour tirer le bilan des activités jusque-là menées. C’est ce qui justifie la présence, cette semaine, d’une importante délégation composée d’élus et conduite par le maire de la ville des Ulis, Mme Maude Olivier, assistée par la présidente du Comité de jumelage ulissien, Monique Troalaine. Ce séjour qui a duré cinq jours dans la capitale du Pakao, a permis à la nouvelle mairesse des Ulis, installée il y a six mois, et à ses collaborateurs de constater de visu les réalisations faites pendant toutes ces années.
En effet, l’intervention de la ville des Ulis a été multiforme et multisectorielle. De la santé à l’éducation, en passant par la formation, l’hygiène et l’assainissement, rien n’est laissé au hasard, confirme Balla Moussa Daffé, le maire de la commune de Sédhiou. ‘Nous sommes très honorés du partenariat qui nous lie avec la ville des Ulis. Depuis toutes ces années, ils n’ont cessé de nous apporter leur soutien et cela, dans plusieurs secteurs de la vie. Sur le plan de la santé, ils nous ont aidé à construire et à équiper le poste de santé Dembo Coly qui nous a permis de résoudre une grande partie des problèmes de prise en charge sanitaire adéquate des populations des quartiers périphériques de la commune de Sédhiou. Au niveau des écoles, en plus de la construction des salles de classe, la mairie des Ulis met à notre disposition depuis plus de cinq ans un important lot de fourniture scolaire pour toutes les écoles de la commune’, égrène l’édile de la ville de Sédhiou.
Dans le domaine de l’assainissement, poursuit le maire, ‘nos partenaires français ont doté les écoles et les ménages de latrines. Ils ont aussi financé un vaste programme dans le cadre de la gestion des ordures ménagères. C’est pour vous dire que nous avons bénéficié de beaucoup de réalisations des mains de la ville des Ulis’, se félicite Balla Moussa. Un véritable motif de satisfaction de la part des autorités ulissiennes qui ont su mesurer l’impact de leurs nombreux investissements dans la commune de Sédhiou. Ce qui ouvre la porte à de nouvelles perspectives. ‘Nous avons été très satisfait de ce que nous avons constaté sur le terrain. Cela nous donne envie de poursuivre nos efforts dans le cadre de cette coopération assez fructueuse pour nous également. Nous sentons qu’il y a une vraie demande de la part de la jeunesse sur le plan de la formation. Nous savons que l’éducation est au cœur du développement et il faut qu’elle soit prise en charge par tout le monde. Mais j’ai une pensée particulière pour les jeunes filles, parce que malheureusement elles sont parfois délaissées dans le système de l’éducation, alors qu’il faut qu’elles soient bien formées pour qu’elles puissent avoir un métier. Ainsi, nous pouvons continuer à apporter notre appui sur le plan de la formation’, affirme la mairesse des Ulis.
Moctar DIALLO
Wal Fadjri