Les producteurs agricoles de Sédhiou étrennent leurs tout nouveaux équipements depuis quelques jours. C’est le fruit de la coopération italienne par l’entremise de son organe d’exécution le Fonds Local de Développement dont la gestion et l’administration sont confiées au bureau des services d’appui aux projets des Nations Unies basé dans la vieille cité du Pakao. L’ambition est d’améliorer la rentabilité des productions agricoles dans ce contexte marqué par le coût cher de la vie et des appels de retour à la terre.
Suite à des études exploratoires des enjeux de la production agricole, les responsables de cet organe sont convaincus de la nécessité de mettre à la disposition des groupements paysans des équipements modernes susceptibles de relever les grands défis de l’agriculture. C’est ainsi que dans sa première génération, ce projet a acquis un tracteur, deux batteuses, quatre motoculteurs, deux décortiqueuses, vingt-quatre moulins à céréale, dix-neuf motopompes et cinq électro pompes. Selon Daouda Karé, Responsable de la gestion et de l’administration du bureau des services d’appui aux projets des Nations Unies (UNOPS), chaque matériel est cédé sur la base d’un apport de dix pour cent : « Chaque tracteur est cédé à 18 024 100 FCFA y compris ses accessoires et un fonds de roulement pour le groupe bénéficiaire, la batteuse et un fonds de roulement à 4 millions, la décortiqueuse, son fonds de roulement, son abri et la formation d’un agent à 5 millions, le motoculteur, son fonds de roulement et la formation d’un agent à 6 millions, le moulin, son abri, le fonds de roulement et le coût de la formation à 3 500 000 FCFA ».
Avant de poursuivre : "Aussi, chacun des cinq périmètres bananiers est financé à hauteur de 12 millions dont le coût de la formation, le fonds de roulement et l’achat de pompe et de moteur, soit 60 millions. Pour les motopompes utilisées dans les périmètres maraîchers, le montant total s’élève à 9 500 000 FCFA ».
Parlant des cibles de leur projet, M Karé fait observer que les groupements paysans sont privilégiés avec une discrimination positive à l’égard des femmes. Il a souligné à ce sujet : « Nous nous inscrivons dans la logique de la vision du Chef de l’Etat dans sa nouvelle politique de l’agriculture à savoir la GOANA (Grande Offensive agricole pour la Nourriture et l’Abondance). Nous allons donc nous investir pour relever ensemble ce défi de concert avec nos amis de la coopération italienne". Il a précisé dans une autre mesure, qu’il n’y a qu’un seul tracteur destiné à Boumouda dans la communauté rurale de Djirédji qui en a fait la demande, mais ils sont disposés, selon lui, à faire autant pour ceux qui manifesteront le même souhait puisque ce sont des engins lourds.
Le Fonds Local de Développement de Sédhiou a appuyé 94 micro projets dans le département dans l’exercice de cette première génération. De même, des puits de périmètres maraîchers au nombre de dix-sept sont réalisés ainsi que deux de type pastoral et trois de type alimentaire. De quoi vraiment mobiliser l’apport des 10 % pour la deuxième génération du projet qui se propose de renforcer la proximité de l’appui en direction du monde rural.
Sud Quotidien
Suite à des études exploratoires des enjeux de la production agricole, les responsables de cet organe sont convaincus de la nécessité de mettre à la disposition des groupements paysans des équipements modernes susceptibles de relever les grands défis de l’agriculture. C’est ainsi que dans sa première génération, ce projet a acquis un tracteur, deux batteuses, quatre motoculteurs, deux décortiqueuses, vingt-quatre moulins à céréale, dix-neuf motopompes et cinq électro pompes. Selon Daouda Karé, Responsable de la gestion et de l’administration du bureau des services d’appui aux projets des Nations Unies (UNOPS), chaque matériel est cédé sur la base d’un apport de dix pour cent : « Chaque tracteur est cédé à 18 024 100 FCFA y compris ses accessoires et un fonds de roulement pour le groupe bénéficiaire, la batteuse et un fonds de roulement à 4 millions, la décortiqueuse, son fonds de roulement, son abri et la formation d’un agent à 5 millions, le motoculteur, son fonds de roulement et la formation d’un agent à 6 millions, le moulin, son abri, le fonds de roulement et le coût de la formation à 3 500 000 FCFA ».
Avant de poursuivre : "Aussi, chacun des cinq périmètres bananiers est financé à hauteur de 12 millions dont le coût de la formation, le fonds de roulement et l’achat de pompe et de moteur, soit 60 millions. Pour les motopompes utilisées dans les périmètres maraîchers, le montant total s’élève à 9 500 000 FCFA ».
Parlant des cibles de leur projet, M Karé fait observer que les groupements paysans sont privilégiés avec une discrimination positive à l’égard des femmes. Il a souligné à ce sujet : « Nous nous inscrivons dans la logique de la vision du Chef de l’Etat dans sa nouvelle politique de l’agriculture à savoir la GOANA (Grande Offensive agricole pour la Nourriture et l’Abondance). Nous allons donc nous investir pour relever ensemble ce défi de concert avec nos amis de la coopération italienne". Il a précisé dans une autre mesure, qu’il n’y a qu’un seul tracteur destiné à Boumouda dans la communauté rurale de Djirédji qui en a fait la demande, mais ils sont disposés, selon lui, à faire autant pour ceux qui manifesteront le même souhait puisque ce sont des engins lourds.
Le Fonds Local de Développement de Sédhiou a appuyé 94 micro projets dans le département dans l’exercice de cette première génération. De même, des puits de périmètres maraîchers au nombre de dix-sept sont réalisés ainsi que deux de type pastoral et trois de type alimentaire. De quoi vraiment mobiliser l’apport des 10 % pour la deuxième génération du projet qui se propose de renforcer la proximité de l’appui en direction du monde rural.
Sud Quotidien