Le ministre de la Coopération Internationale et de la Coopération Décentralisée, Lamine Ba, a présidé mardi, à Saint-Louis, un Crd spécial consacré à l'organisation de la 4e édition des journées de la Coopération Décentralisée prévue en juin.
Après Kolda en 2003, Kaolack et Fatick en 2004 et Tamba en 2005, le soleil de la coopération décentralisée brillera à Saint-Louis en 2006 pour la 4e édition des journées de la coopération décentralisée. Pour le ministre, le choix porté sur la région de Saint-Louis s'explique par la richesse de son expérience en matière de coopération décentralisée et les relations inébranlables de coopération décentralisée qu'elles entretiennent avec les collectivités locales étrangères, surtout françaises. « Saint-Louis qui est la région qui a le plus bénéficié de la coopération décentralisée se prête mieux à accueillir ces Jcd. C'est pourquoi Saint Louis sera en juin la capitale de la coopération décentralisée. Et nous sommes vraiment fiers de le montrer à nos partenaires », a-t-il déclaré.
Ces journées, qui offrent l'opportunité de réunir les élus locaux, les experts en développement local et les partenaires au développement, auront la particularité d'être les premières journées organisées sous l'égide du tout nouveau ministère de la Coopération internationale et de la Coopération décentralisée. Ainsi, le ministre a assuré qu'elles seront différentes des éditions précédentes, avec des innovations au nombre desquelles on peut citer l'approche participative, l'élaboration des outils pratiques et opérationnels et aussi l'appropriation des journées par les collectivités locales. Un thème général, portant sur « la coopération décentralisée et la lutte contre la pauvreté » a été inscrit au programme pour permettre aux nombreux participants d'échanger et de trouver des solutions adéquates pour contribuer à la lutte contre la pauvreté.
Pour mieux réussir cet évènement, un comité de pilotage « chargé de l'orientation, de la coordination et du suivi d'évaluation » et une commission nationale d'organisation, qui s'occupe essentiellement des « questions relatives à l'organisation matérielles de ces journées » ont été mis sur pieds. Les différents intervenants se sont réjouis de l'organisation de ces Jcd dans leur région.
Ils ont, dans leur majorité, demandé la totale implication des collectivités locales de la région et aussi celles de la Mauritanie. Mieux, ils ont demandé à ce que des démarches soient entreprises lors de ces Jcd, pour signer des conventions entre collectivités locales. A ce titre, le ministre a tenu à rassurer que la république de la Mauritanie sera, avec celle de la France, les invitées d'honneur de ces journées.
Le ministre a également confié qu'il fera tout son possible pour inviter tous les partenaires du Sénégal. Autres points focaux sur lesquels le ministre s'est appesanti : la grippe aviaire et l'immigration clandestine. « Ces journées nous donneront l'opportunité de discuter avec les partenaires sur des sujets sensibles tels que la fragilité de l'écologie et de l'immigration clandestine, dont Saint-Louis est en train de devenir une plaque tournante. Ensembles, nous réfléchiront sur ces deux problèmes pour essayer d'apporter des solutions fructueuses », a-t-il confié. Il a en outre tenu à ce que les travaux soient relayés à travers les Cdd, les réunions des conseils, régional, municipal et rural.
Le Soleil - 16 Mars 2006 - Samba Oumar Fall
Après Kolda en 2003, Kaolack et Fatick en 2004 et Tamba en 2005, le soleil de la coopération décentralisée brillera à Saint-Louis en 2006 pour la 4e édition des journées de la coopération décentralisée. Pour le ministre, le choix porté sur la région de Saint-Louis s'explique par la richesse de son expérience en matière de coopération décentralisée et les relations inébranlables de coopération décentralisée qu'elles entretiennent avec les collectivités locales étrangères, surtout françaises. « Saint-Louis qui est la région qui a le plus bénéficié de la coopération décentralisée se prête mieux à accueillir ces Jcd. C'est pourquoi Saint Louis sera en juin la capitale de la coopération décentralisée. Et nous sommes vraiment fiers de le montrer à nos partenaires », a-t-il déclaré.
Ces journées, qui offrent l'opportunité de réunir les élus locaux, les experts en développement local et les partenaires au développement, auront la particularité d'être les premières journées organisées sous l'égide du tout nouveau ministère de la Coopération internationale et de la Coopération décentralisée. Ainsi, le ministre a assuré qu'elles seront différentes des éditions précédentes, avec des innovations au nombre desquelles on peut citer l'approche participative, l'élaboration des outils pratiques et opérationnels et aussi l'appropriation des journées par les collectivités locales. Un thème général, portant sur « la coopération décentralisée et la lutte contre la pauvreté » a été inscrit au programme pour permettre aux nombreux participants d'échanger et de trouver des solutions adéquates pour contribuer à la lutte contre la pauvreté.
Pour mieux réussir cet évènement, un comité de pilotage « chargé de l'orientation, de la coordination et du suivi d'évaluation » et une commission nationale d'organisation, qui s'occupe essentiellement des « questions relatives à l'organisation matérielles de ces journées » ont été mis sur pieds. Les différents intervenants se sont réjouis de l'organisation de ces Jcd dans leur région.
Ils ont, dans leur majorité, demandé la totale implication des collectivités locales de la région et aussi celles de la Mauritanie. Mieux, ils ont demandé à ce que des démarches soient entreprises lors de ces Jcd, pour signer des conventions entre collectivités locales. A ce titre, le ministre a tenu à rassurer que la république de la Mauritanie sera, avec celle de la France, les invitées d'honneur de ces journées.
Le ministre a également confié qu'il fera tout son possible pour inviter tous les partenaires du Sénégal. Autres points focaux sur lesquels le ministre s'est appesanti : la grippe aviaire et l'immigration clandestine. « Ces journées nous donneront l'opportunité de discuter avec les partenaires sur des sujets sensibles tels que la fragilité de l'écologie et de l'immigration clandestine, dont Saint-Louis est en train de devenir une plaque tournante. Ensembles, nous réfléchiront sur ces deux problèmes pour essayer d'apporter des solutions fructueuses », a-t-il confié. Il a en outre tenu à ce que les travaux soient relayés à travers les Cdd, les réunions des conseils, régional, municipal et rural.
Le Soleil - 16 Mars 2006 - Samba Oumar Fall