Le village de Kéracounda se situe à une cinquantaine de kilomètres de Sédhiou dans l’Est de sa région. A partir de Diopcounda sur l’axe Kolda Sitaba, on y accède par une piste latéritique, puis sablonneuse d’une vétusté à vous faire des courbatures à l’arrivée. Ici, plus d’un millier d’individus s’éveillent tous les matins. Au tableau de leurs préoccupations majeures, figure l’accès aux soins de santé adéquats ; le poste de santé le plus proche du village se trouve à Karantaba soit 17 kilomètres de là.
En dehors des véhicules de particuliers, les transports en commun ne fréquentent pas ces localités du cœur du Pakao. Mais depuis cinq ans, ces populations sont quelques peu soulagées par une présence périodique mais régulière d’une équipe de techniciens français de la santé membres de l’ONG « Passeport pour une naissance » (PPUN). Mieux et depuis hier mercredi, ces populations étrennent une ambulance pour faciliter les évacuations sanitaires vers Kolda ou Sédhiou. Elle leur est gracieusement offerte par l’Association des amis et anciens de la Casamance.
Son président Patrice Papo « a l’origine de ce geste, c’est qu’il y a des gens qui ont vécu en Casamance et qui sont ensuite rentrés en métropole. Ils ont gardé d’excellents rapports et contacts avec la région. Une fois en France, ils ont décidé d’aider les populations de cette région à obtenir des ambulances pour régler les questions de santé liés à l’enclavement des différentes localités ». Au début de leur présence à Kéracounda, ils n’intervenaient que dans le domaine de la maternité pour alléger la délivrance de nombreuses femmes qui hélas, perdaient la vie en couche. Puis, leurs actions se sont étendues à des consultations médicales générales toutes couches de la population confondues compte tenu, dit-on, leurs expertise en la matière. Interrogée sur les profondes motivations de leur présence à Kéracounda, Marie Claire Malherbe la représentante de l’ONG en service à l’hôpital général de Grand Yoff fait remarquer qu’ « elles sont essentiellement humanitaire. Nous avons sur place des pools de techniciens de la santé uniquement pour s’occuper des populations. C’est parce que ce sont des gens qui sont dans le besoin.
L’enclavement de leurs villages, le faible revenu et le besoin pressant de se soigner nous encourage à les accompagner davantage. Et il importe de signaler que ce sont des populations très courtoises qui font tout de leur mieux pour faciliter le séjour de nos équipes ». Pour sa part, Moustapha Konté le président du comité de santé de Kéracounda par ailleurs président de l’association des ressortissants du village à Dakar souligne que « cette ambulance est obtenue par le canal des membres de l’ONG PPUN. Depuis le début de leur présence, nous n’avons pas connu de décès pour les femmes en grossesse. Nous remercions les médecins chef des régions de Kolda, Sédhiou, Goudomp et le ministère de tutelle ».
Une case de santé modèle au cœur du Pakao
La case de santé de Kéracounda est d’une capacité de cinq lits d’hospitalisation pour la maternité, quatre pour malades, une salle des consultations générales, une salle des soins de pansements, la pharmacie. D’après Mme Christiane Garnier infirmière membre de PPUN à Kéracounda « depuis le 7 novembre 2008, nous avons fait 400 consultations générales adultes et enfants confondus, 50 consultations prénatales, 40 hospitalisations 2 évacuations sanitaires, autant d’accouchements et plus d’une soixantaine de pansement essentiellement pour blessures, brûlures ou encore des boutons ».
Et Claire Hamon sage femme également membre de l’équipe de faire remarquer qu’elle organise des stratégies avancées au village de Maka non loin de Kéracounda. Ceci, dit-elle, pour apporter des soins aux populations mais aussi renforcer les compétences de la matrone sur place. Quant aux populations bénéficiaires, par la voix de Doudou Dabo représentant des jeunes, Kébouté Konté chef de village et Abdoulaye Dabo Imam ratib de la mosquée, se félicitent de la présence de ces coopérants français à l’origine de beaucoup de soulagement en matière de santé : « finies les évacuations à bord de charrettes à traction animale, à vélo ou tout simplement à pieds ». A relever que cette ambulance porte à dix neuf le nombre de véhicules de type Renault Express distribué au Sénégal par cette association d’anciens et amis de la Casamance. Reste à en faire un très bon usage au service des communautés bénéficiaires.
Sud Quotidien
En dehors des véhicules de particuliers, les transports en commun ne fréquentent pas ces localités du cœur du Pakao. Mais depuis cinq ans, ces populations sont quelques peu soulagées par une présence périodique mais régulière d’une équipe de techniciens français de la santé membres de l’ONG « Passeport pour une naissance » (PPUN). Mieux et depuis hier mercredi, ces populations étrennent une ambulance pour faciliter les évacuations sanitaires vers Kolda ou Sédhiou. Elle leur est gracieusement offerte par l’Association des amis et anciens de la Casamance.
Son président Patrice Papo « a l’origine de ce geste, c’est qu’il y a des gens qui ont vécu en Casamance et qui sont ensuite rentrés en métropole. Ils ont gardé d’excellents rapports et contacts avec la région. Une fois en France, ils ont décidé d’aider les populations de cette région à obtenir des ambulances pour régler les questions de santé liés à l’enclavement des différentes localités ». Au début de leur présence à Kéracounda, ils n’intervenaient que dans le domaine de la maternité pour alléger la délivrance de nombreuses femmes qui hélas, perdaient la vie en couche. Puis, leurs actions se sont étendues à des consultations médicales générales toutes couches de la population confondues compte tenu, dit-on, leurs expertise en la matière. Interrogée sur les profondes motivations de leur présence à Kéracounda, Marie Claire Malherbe la représentante de l’ONG en service à l’hôpital général de Grand Yoff fait remarquer qu’ « elles sont essentiellement humanitaire. Nous avons sur place des pools de techniciens de la santé uniquement pour s’occuper des populations. C’est parce que ce sont des gens qui sont dans le besoin.
L’enclavement de leurs villages, le faible revenu et le besoin pressant de se soigner nous encourage à les accompagner davantage. Et il importe de signaler que ce sont des populations très courtoises qui font tout de leur mieux pour faciliter le séjour de nos équipes ». Pour sa part, Moustapha Konté le président du comité de santé de Kéracounda par ailleurs président de l’association des ressortissants du village à Dakar souligne que « cette ambulance est obtenue par le canal des membres de l’ONG PPUN. Depuis le début de leur présence, nous n’avons pas connu de décès pour les femmes en grossesse. Nous remercions les médecins chef des régions de Kolda, Sédhiou, Goudomp et le ministère de tutelle ».
Une case de santé modèle au cœur du Pakao
La case de santé de Kéracounda est d’une capacité de cinq lits d’hospitalisation pour la maternité, quatre pour malades, une salle des consultations générales, une salle des soins de pansements, la pharmacie. D’après Mme Christiane Garnier infirmière membre de PPUN à Kéracounda « depuis le 7 novembre 2008, nous avons fait 400 consultations générales adultes et enfants confondus, 50 consultations prénatales, 40 hospitalisations 2 évacuations sanitaires, autant d’accouchements et plus d’une soixantaine de pansement essentiellement pour blessures, brûlures ou encore des boutons ».
Et Claire Hamon sage femme également membre de l’équipe de faire remarquer qu’elle organise des stratégies avancées au village de Maka non loin de Kéracounda. Ceci, dit-elle, pour apporter des soins aux populations mais aussi renforcer les compétences de la matrone sur place. Quant aux populations bénéficiaires, par la voix de Doudou Dabo représentant des jeunes, Kébouté Konté chef de village et Abdoulaye Dabo Imam ratib de la mosquée, se félicitent de la présence de ces coopérants français à l’origine de beaucoup de soulagement en matière de santé : « finies les évacuations à bord de charrettes à traction animale, à vélo ou tout simplement à pieds ». A relever que cette ambulance porte à dix neuf le nombre de véhicules de type Renault Express distribué au Sénégal par cette association d’anciens et amis de la Casamance. Reste à en faire un très bon usage au service des communautés bénéficiaires.
Sud Quotidien