Matériel vétuste, lourdes charges financières, subventions modiques, plateau technique obsolète, tels sont, entre autres, les maux dont souffre le centre régional hospitalier de Kaolack. Et pour faire face à toutes ces difficultés, la direction de la structure s'est tournée vers la coopération décentralisée, avec notamment le Royaume d'Espagne, à travers le centre hospitalier de Saragosse.
(Correspondance) - Le centre régional hospitalier de Kaolack est malade. Il souffre de plusieurs maux. Outre son plateau technique obsolète, la structure fait face à des charges financières qui dépassent de loin la subvention de l'Etat. A quoi s'ajoute la forte sollicitation des malades en provenance des régions de Fatick, Kaffrine et Diourbel, mais aussi des pays limitrophes de la sous-région tels que la Gambie, la Guinée Bissau et le Mali.
D’ailleurs, la présidente du conseil d'administration (Pca) de la structure hospitalière, Mata Sy Diallo, reconnaît que l'hôpital a un plateau technique obsolète qui date de plus de vingt ans, avec sa rénovation par la coopération nipponne. Ainsi, constate-t-elle, les murs du service de chirurgie sont fissurés, le matériel est devenu vétuste, faute de maintenance. En sus de cela, l'hôpital régional Elhadji Ibrahima Niass reçoit non seulement des malades venant des régions limitrophes, mais également des pays de la sous-région comme la Gambie, le Mali et la Guinée Bissau. Alors que la structure n'est forte que de vingt-cinq médecins pour une population de plus d'un million et demi d'habitants comparativement à la région de Saragosse, en Espagne qui compte, en son sein, plus seize mille médecins pour moins de trois millions d'habitants. Forte de ce constat, Mata Sy Diallo a lancé un appel au ministre de la Santé, Safiètou Thiam qui, dit-elle, est déjà sensibilisée, ‘en tant que mère de famille, de tout faire pour aider les familles de la région de Kaoalck à soigner leurs enfants’.
L'autre difficulté à laquelle est confronté l'hôpital, est relative à la prise en charge des malades mentaux acheminés au niveau de la structure qui, selon Jean Thiam, chef du service social, ne dispose pas d'une clinique psychiatrique. D'où la nécessité de l'Etat d'appuyer l'hôpital à avoir une clinique psychiatrique pour parer à toute éventualité.
Face à toutes ces difficultés, le conseil d'administration de l'hôpital régional Elhadji Ibrahima Niass qui ne cesse de dénoncer la modicité des subventions allouées à la structure (contrairement à d'autres structures de santé du pays d'envergure moins importante), s'est tourné vers la coopération décentralisée avec le Royaume d'Espagne, à travers le centre hospitalier universitaire (Chu) de la région de Saragosse dont une délégation a, séjourné dans la capitale du Saloum, le week-end dernier.
Se prononçant sur cette coopération, le directeur de l'hôpital de Saragosse se dit conscient des difficultés que traverse l'hôpital de Kaolack. Aussi vont-ils, dans le cadre de la coopération, appuyer le renouvellement du matériel, la maintenance et la formation du personnel, en accueillant au niveau de leur structure, des médecins et des techniciens médicaux pour des stages de perfectionnement.
L'hôpital régional de Kaolack qui sort d'un long bras de fer entre la direction et l'intersyndicale de la santé, entame une nouvelle gestion avec l'arrivée du colonel Massamba Diop, ancien directeur de l'hôpital Le Dantec, à la tête de la structure.
ELH.Thiendella FALL
Wal Fadjri
(Correspondance) - Le centre régional hospitalier de Kaolack est malade. Il souffre de plusieurs maux. Outre son plateau technique obsolète, la structure fait face à des charges financières qui dépassent de loin la subvention de l'Etat. A quoi s'ajoute la forte sollicitation des malades en provenance des régions de Fatick, Kaffrine et Diourbel, mais aussi des pays limitrophes de la sous-région tels que la Gambie, la Guinée Bissau et le Mali.
D’ailleurs, la présidente du conseil d'administration (Pca) de la structure hospitalière, Mata Sy Diallo, reconnaît que l'hôpital a un plateau technique obsolète qui date de plus de vingt ans, avec sa rénovation par la coopération nipponne. Ainsi, constate-t-elle, les murs du service de chirurgie sont fissurés, le matériel est devenu vétuste, faute de maintenance. En sus de cela, l'hôpital régional Elhadji Ibrahima Niass reçoit non seulement des malades venant des régions limitrophes, mais également des pays de la sous-région comme la Gambie, le Mali et la Guinée Bissau. Alors que la structure n'est forte que de vingt-cinq médecins pour une population de plus d'un million et demi d'habitants comparativement à la région de Saragosse, en Espagne qui compte, en son sein, plus seize mille médecins pour moins de trois millions d'habitants. Forte de ce constat, Mata Sy Diallo a lancé un appel au ministre de la Santé, Safiètou Thiam qui, dit-elle, est déjà sensibilisée, ‘en tant que mère de famille, de tout faire pour aider les familles de la région de Kaoalck à soigner leurs enfants’.
L'autre difficulté à laquelle est confronté l'hôpital, est relative à la prise en charge des malades mentaux acheminés au niveau de la structure qui, selon Jean Thiam, chef du service social, ne dispose pas d'une clinique psychiatrique. D'où la nécessité de l'Etat d'appuyer l'hôpital à avoir une clinique psychiatrique pour parer à toute éventualité.
Face à toutes ces difficultés, le conseil d'administration de l'hôpital régional Elhadji Ibrahima Niass qui ne cesse de dénoncer la modicité des subventions allouées à la structure (contrairement à d'autres structures de santé du pays d'envergure moins importante), s'est tourné vers la coopération décentralisée avec le Royaume d'Espagne, à travers le centre hospitalier universitaire (Chu) de la région de Saragosse dont une délégation a, séjourné dans la capitale du Saloum, le week-end dernier.
Se prononçant sur cette coopération, le directeur de l'hôpital de Saragosse se dit conscient des difficultés que traverse l'hôpital de Kaolack. Aussi vont-ils, dans le cadre de la coopération, appuyer le renouvellement du matériel, la maintenance et la formation du personnel, en accueillant au niveau de leur structure, des médecins et des techniciens médicaux pour des stages de perfectionnement.
L'hôpital régional de Kaolack qui sort d'un long bras de fer entre la direction et l'intersyndicale de la santé, entame une nouvelle gestion avec l'arrivée du colonel Massamba Diop, ancien directeur de l'hôpital Le Dantec, à la tête de la structure.
ELH.Thiendella FALL
Wal Fadjri