THIES : Keur Samba Yacine, localité située dans la communauté rurale de Notto Gouye Diama, est un exemple vivant de la coopération décentralisée. Une délégation française y est attendue au mois de mai.
A preuve, le partenariat qui a été noué, il y a quelques années, avec une association française dénommée « Palabres sans frontières » qui s’est investie dans plusieurs domaines relatifs au social, à l’éducation et la santé.
Aujourd’hui, on peut bien affirmer que l’embellie n’est plus loin pour ce village centenaire possédant en son sein un riche patrimoine culturel, des valeurs traditionnelles fortement ancrées dans le terroir, même s’il est bien vrai que les populations à prédominance wolof sont de grands agriculteurs. Seulement, il faudra rendre César à ce qui lui appartient. En effet, ce mariage d’amour a vu le jour grâce à l’entremise d’un fils du terroir, en l’occurrence Chérif Diagne, par ailleurs directeur de l’Ard, qui a réussi à sensibiliser, lors de son séjour à Toulouse, précisément à Calmont, la partie française sur la nécessité d’appuyer les populations de Keur Samba Yacine dans le cadre du développement endogène de la zone.
C’est ainsi que la présidente de l’association « Palabres sans frontières » en l’occurrence, et le coordonnateur Abdoul Oumar Gaye « Samba », ont pu convaincre leurs compatriotes. Car, faut-il le rappeler, l’association française qui se trouve dans la commune de Calmont, dans la région Midi-Pyrénées, met surtout l’accent sur la rencontre interculturelle entre peuples du Nord et ceux du Sud, développe également une citoyenneté des jeunes ouverte sur le monde, mais aussi la solidarité. Depuis quelques années, les Français viennent séjourner pour quelque temps dans cette localité au sein même des familles. Nombreux parmi eux sont ceux qui parlent le wolof et se sont vite familiarisés avec les us et coutumes des villageois. Chaque année, Français et Sénégalais travaillent côte à côte dans le cadre des projets locaux de développement. Mais, ce qui fait aujourd’hui la fierté des populations, c’est indubitablement la structure de santé qui ne désemplit pas, notamment en période hivernale.
On retrouve plusieurs sections et plus d’une dizaine de pièces, en plus de la maternité. Les consultations se font de manière régulière à la grande satisfaction des patients et même de l’infirmière chef de poste qui reçoit les populations venues de la localité et d’ailleurs. Les Français viennent chaque année avec fournitures scolaires destinées aux écoles de la communauté rurale. De concert avec les villageois, ils sont parvenus à construire des cases d’accueil, un centre socioculturel, entre autres. Selon Chérif Diagne, les Français sont attendus à Keur Samba Yacine au courant du mois de mai.
Le Soleil
A preuve, le partenariat qui a été noué, il y a quelques années, avec une association française dénommée « Palabres sans frontières » qui s’est investie dans plusieurs domaines relatifs au social, à l’éducation et la santé.
Aujourd’hui, on peut bien affirmer que l’embellie n’est plus loin pour ce village centenaire possédant en son sein un riche patrimoine culturel, des valeurs traditionnelles fortement ancrées dans le terroir, même s’il est bien vrai que les populations à prédominance wolof sont de grands agriculteurs. Seulement, il faudra rendre César à ce qui lui appartient. En effet, ce mariage d’amour a vu le jour grâce à l’entremise d’un fils du terroir, en l’occurrence Chérif Diagne, par ailleurs directeur de l’Ard, qui a réussi à sensibiliser, lors de son séjour à Toulouse, précisément à Calmont, la partie française sur la nécessité d’appuyer les populations de Keur Samba Yacine dans le cadre du développement endogène de la zone.
C’est ainsi que la présidente de l’association « Palabres sans frontières » en l’occurrence, et le coordonnateur Abdoul Oumar Gaye « Samba », ont pu convaincre leurs compatriotes. Car, faut-il le rappeler, l’association française qui se trouve dans la commune de Calmont, dans la région Midi-Pyrénées, met surtout l’accent sur la rencontre interculturelle entre peuples du Nord et ceux du Sud, développe également une citoyenneté des jeunes ouverte sur le monde, mais aussi la solidarité. Depuis quelques années, les Français viennent séjourner pour quelque temps dans cette localité au sein même des familles. Nombreux parmi eux sont ceux qui parlent le wolof et se sont vite familiarisés avec les us et coutumes des villageois. Chaque année, Français et Sénégalais travaillent côte à côte dans le cadre des projets locaux de développement. Mais, ce qui fait aujourd’hui la fierté des populations, c’est indubitablement la structure de santé qui ne désemplit pas, notamment en période hivernale.
On retrouve plusieurs sections et plus d’une dizaine de pièces, en plus de la maternité. Les consultations se font de manière régulière à la grande satisfaction des patients et même de l’infirmière chef de poste qui reçoit les populations venues de la localité et d’ailleurs. Les Français viennent chaque année avec fournitures scolaires destinées aux écoles de la communauté rurale. De concert avec les villageois, ils sont parvenus à construire des cases d’accueil, un centre socioculturel, entre autres. Selon Chérif Diagne, les Français sont attendus à Keur Samba Yacine au courant du mois de mai.
Le Soleil