La réalisation d’un puits à Thiallé, dans la Communauté rurale de Ngoundiane (Thiès), et sa réception, samedi dernier, par des populations enthousiastes ont fini de convaincre sur la volonté des sourciers André Beurier et Jean Georges Cordy de l’Association eau et sahel de « mieux aider les ruraux, en finançant des forages, des projets de maraîchage et d’autres activités liées à l’eau ».
Dans cette « belle aventure consistant à sortir les populations de la pauvreté », les gens du terroir se sont réjouis de leur « compagnonnage » avec l’Association eau et sahel dont le siège social est à la mairie de Bussurel, en France. Outre les cotisations de ses membres et l’argent qu’elle tire des manifestations qu’elle organise, l’Association s’appuie sur des donateurs comme le Conseil général de la Haute Saône et la ville de Héricourt pour le financement de projets hydrauliques au Sénégal. En quatre ans d’activités, ces bienfaiteurs ont, dans la région de Thiès, réalisé des puits à Notto-Diobass, Keur Assane Lô, Séwékhaye, Bayakh, Piroum Ndary, Diamaguène, Thiaoune Diora et Thiallé.
Ces ouvrages ont permis de satisfaire les besoins en eau d’environ 4000 personnes en milieu rural. Et à Thiallé précisément, le point d’eau a été magnifié par le chef du village, Ibrahima Diouf, qui y a vu « un moyen d’améliorer les conditions de vie des populations en tant qu’infrastructure de base nécessaire au développement local durable ». Au nom des femmes, Mme Ndèye Diouf a laissé entendre que « le puits qui sera prochainement équipé d’un système de pompage nous enlève les corvées d’eau de Ngandiol et Keur Banda, deux localités situées à 1,5 km et 2 km de Thiallé ». Pour elle, « ce point d’eau permet aux femmes de mieux se consacrer à l’éducation de leurs enfants (assiduité des filles à l’école) et à des activités génératrices de revenus ». En se félicitant de la réalisation de ce puits, le PCR de Ngoundiane, Abdoulaye Gora Ngom, s’est réjoui de la volonté des bénéficiaires de s’approprier « ce bien » qui vient régler la question de l’eau qui a toujours constitué un facteur bloquant dans cette partie de la région de Thiès. Le puits a nécessité 4 millions F dont 700 mille F des populations de Thiallé en main-d’œuvre, hébergement et restauration du puisatier). Abdoulaye Gora Ngom a exhorté les populations à rentabiliser l’investissement, en développant des activités maraîchères. Le représentant local de Eau et sahel a fait savoir que Eau et sahel s’engage à déclencher, au niveau des populations, une volonté de prendre en charge le développement de leurs terroirs.
Le Soleil
Dans cette « belle aventure consistant à sortir les populations de la pauvreté », les gens du terroir se sont réjouis de leur « compagnonnage » avec l’Association eau et sahel dont le siège social est à la mairie de Bussurel, en France. Outre les cotisations de ses membres et l’argent qu’elle tire des manifestations qu’elle organise, l’Association s’appuie sur des donateurs comme le Conseil général de la Haute Saône et la ville de Héricourt pour le financement de projets hydrauliques au Sénégal. En quatre ans d’activités, ces bienfaiteurs ont, dans la région de Thiès, réalisé des puits à Notto-Diobass, Keur Assane Lô, Séwékhaye, Bayakh, Piroum Ndary, Diamaguène, Thiaoune Diora et Thiallé.
Ces ouvrages ont permis de satisfaire les besoins en eau d’environ 4000 personnes en milieu rural. Et à Thiallé précisément, le point d’eau a été magnifié par le chef du village, Ibrahima Diouf, qui y a vu « un moyen d’améliorer les conditions de vie des populations en tant qu’infrastructure de base nécessaire au développement local durable ». Au nom des femmes, Mme Ndèye Diouf a laissé entendre que « le puits qui sera prochainement équipé d’un système de pompage nous enlève les corvées d’eau de Ngandiol et Keur Banda, deux localités situées à 1,5 km et 2 km de Thiallé ». Pour elle, « ce point d’eau permet aux femmes de mieux se consacrer à l’éducation de leurs enfants (assiduité des filles à l’école) et à des activités génératrices de revenus ». En se félicitant de la réalisation de ce puits, le PCR de Ngoundiane, Abdoulaye Gora Ngom, s’est réjoui de la volonté des bénéficiaires de s’approprier « ce bien » qui vient régler la question de l’eau qui a toujours constitué un facteur bloquant dans cette partie de la région de Thiès. Le puits a nécessité 4 millions F dont 700 mille F des populations de Thiallé en main-d’œuvre, hébergement et restauration du puisatier). Abdoulaye Gora Ngom a exhorté les populations à rentabiliser l’investissement, en développant des activités maraîchères. Le représentant local de Eau et sahel a fait savoir que Eau et sahel s’engage à déclencher, au niveau des populations, une volonté de prendre en charge le développement de leurs terroirs.
Le Soleil