Keur Tawa Fall, Keur Simbara, Keur Daouda Cissé et tant d’autres villages situés dans la périphérie de Thies mais, plus particulièrement dans la communauté rurale de Fandéne, (arrondissement de Keur Moussa).Ils ont reçu une délégation de la ville de Caen en France.
Des localités qui ont un même dénominateur commun, des populations partageant également les mêmes conditions de vie pas totalement reluisantes à cause de la précarité. Mais, n’empêche, ils se sont fixés un objectif qui est de sortir leurs terroirs de l’ombre, dans le cadre de partenariats établis avec plusieurs organismes dont : l’Association : « Oasis Normande aux villages du Sénégal ». Ceci dans le cadre de la lutte contre la pauvreté avec un accent particulier basé sur trois volets : le volet sanitaire, celui de la prévention et le volet économique. Ainsi, l’association a bénéficié du soutien financier de la commune de Caen en France dans le cadre de son jumelage avec celle de Thies et dont une délégation conduite par le tout nouveau Député Maire, Philippe Duron, a visité les réalisations, dimanche dernier 25 janvier 2009, dans ces villages.
A Tawa Fall, Keur Simbara tout comme à Keur Daouda Cissé, le Député Maire de Caen était accompagné de membres de la délégation spéciale de Thies dont la vice-présidente Mme Kane, du président du Conseil rural de Fandéne, Pape Saliou Mbaye, ainsi que du coordonnateur de l’Association « Oasis Normande aux villages du Sénégal », Badara Samb, en l’absence de la présidente Mme Brigitte Girault. Philippe Duron a saisi l’occasion pour se rendre compte de visu de l’état des projets financés en tenant compte de l’intitulé : « Ecole de santé-développement ». Ceci vise la réalisation ou la réhabilition de structures sanitaires comme la case de santé de Keur Tawa Fall construite du temps du Président « feu Léopold Sédar Senghor » et celle de Keur Simbara qui ont été réhabilitées, en plus de la formation du personnel bénévole qui s’occupe du suivi. A noter surtout des initiatives locales de mise en place de banques de céréales et des micro-crédits nouvelle formule qui consiste selon Badara Samb : « à appuyer l’activité naturelle des femmes génératrice de revenus leur permettant de tirer le maximum de bénéfice. Cet argent étant gardé dans une caisse, il permet aux femmes, pendant l’hivernage considéré comme une période assez difficile, de pouvoir se procurer de denrées alimentaires à redistribuer. Donc, les bénéfices restent au niveau du village et le capital continue à fonctionner ». Un système très bien salué par les populations en dehors de l’action sanitaire du fait que tous les problèmes de santé sont liés à la pauvreté et au manque d’hygiène. Le député Maire Philippe Guido a pu apprécier à sa juste valeur l’état des réalisations mais également la bravoure des femmes surtout dans les deux villages de Keur Simbara et Keur Daouda Cissé où elles ont exposé tous leurs produits tirés de leurs activités agricoles, de maraîchage, de coupe et couture entre autres.
L’autre aspect qui a beaucoup impressionné les membres de la délégation de la commune de Caen, c’est bien l’initiative locale de « chambre des tout-petits » à ne pas confondre avec la case des tout-petits, des garderies qui prennent en charge l’ensemble des petits enfants en âge de pouvoir marcher et de parler, ce qui fait qu’on ne les voit pas traîner dans le village et leurs mamans de pouvoir vaquer à leurs occupations quotidiennes. Un bel exemple qui commence à faire tâche d’huile dans cette zone, où d’ailleurs, nous confie El hadji Cheikh Diakhaté, enseignant à l’école du village de Tawa Fall : « dans nos classes, les meilleurs élèves sont ceux-là qui viennent des garderies d’enfants ».
Ces belles initiatives de l’association « Oasis Normande aux villages du Sénégal » sont, il faut le reconnaître, l’œuvre de la présidente Mme Brigitte Girault, qui depuis plus d’une trentaine d’années, est restée au service des populations défavorisées des zones périphériques. Des actions enclenchées en Casamance depuis lors et qui ont fini d’être étendues à la région de Thies particulièrement dans la communauté rurale de Fandène et qui ont complètement transformé la vie des femmes qui restent dans leurs terroirs où elles trouvent tout ce dont elles ont besoin sur place.
Le Soleil
Des localités qui ont un même dénominateur commun, des populations partageant également les mêmes conditions de vie pas totalement reluisantes à cause de la précarité. Mais, n’empêche, ils se sont fixés un objectif qui est de sortir leurs terroirs de l’ombre, dans le cadre de partenariats établis avec plusieurs organismes dont : l’Association : « Oasis Normande aux villages du Sénégal ». Ceci dans le cadre de la lutte contre la pauvreté avec un accent particulier basé sur trois volets : le volet sanitaire, celui de la prévention et le volet économique. Ainsi, l’association a bénéficié du soutien financier de la commune de Caen en France dans le cadre de son jumelage avec celle de Thies et dont une délégation conduite par le tout nouveau Député Maire, Philippe Duron, a visité les réalisations, dimanche dernier 25 janvier 2009, dans ces villages.
A Tawa Fall, Keur Simbara tout comme à Keur Daouda Cissé, le Député Maire de Caen était accompagné de membres de la délégation spéciale de Thies dont la vice-présidente Mme Kane, du président du Conseil rural de Fandéne, Pape Saliou Mbaye, ainsi que du coordonnateur de l’Association « Oasis Normande aux villages du Sénégal », Badara Samb, en l’absence de la présidente Mme Brigitte Girault. Philippe Duron a saisi l’occasion pour se rendre compte de visu de l’état des projets financés en tenant compte de l’intitulé : « Ecole de santé-développement ». Ceci vise la réalisation ou la réhabilition de structures sanitaires comme la case de santé de Keur Tawa Fall construite du temps du Président « feu Léopold Sédar Senghor » et celle de Keur Simbara qui ont été réhabilitées, en plus de la formation du personnel bénévole qui s’occupe du suivi. A noter surtout des initiatives locales de mise en place de banques de céréales et des micro-crédits nouvelle formule qui consiste selon Badara Samb : « à appuyer l’activité naturelle des femmes génératrice de revenus leur permettant de tirer le maximum de bénéfice. Cet argent étant gardé dans une caisse, il permet aux femmes, pendant l’hivernage considéré comme une période assez difficile, de pouvoir se procurer de denrées alimentaires à redistribuer. Donc, les bénéfices restent au niveau du village et le capital continue à fonctionner ». Un système très bien salué par les populations en dehors de l’action sanitaire du fait que tous les problèmes de santé sont liés à la pauvreté et au manque d’hygiène. Le député Maire Philippe Guido a pu apprécier à sa juste valeur l’état des réalisations mais également la bravoure des femmes surtout dans les deux villages de Keur Simbara et Keur Daouda Cissé où elles ont exposé tous leurs produits tirés de leurs activités agricoles, de maraîchage, de coupe et couture entre autres.
L’autre aspect qui a beaucoup impressionné les membres de la délégation de la commune de Caen, c’est bien l’initiative locale de « chambre des tout-petits » à ne pas confondre avec la case des tout-petits, des garderies qui prennent en charge l’ensemble des petits enfants en âge de pouvoir marcher et de parler, ce qui fait qu’on ne les voit pas traîner dans le village et leurs mamans de pouvoir vaquer à leurs occupations quotidiennes. Un bel exemple qui commence à faire tâche d’huile dans cette zone, où d’ailleurs, nous confie El hadji Cheikh Diakhaté, enseignant à l’école du village de Tawa Fall : « dans nos classes, les meilleurs élèves sont ceux-là qui viennent des garderies d’enfants ».
Ces belles initiatives de l’association « Oasis Normande aux villages du Sénégal » sont, il faut le reconnaître, l’œuvre de la présidente Mme Brigitte Girault, qui depuis plus d’une trentaine d’années, est restée au service des populations défavorisées des zones périphériques. Des actions enclenchées en Casamance depuis lors et qui ont fini d’être étendues à la région de Thies particulièrement dans la communauté rurale de Fandène et qui ont complètement transformé la vie des femmes qui restent dans leurs terroirs où elles trouvent tout ce dont elles ont besoin sur place.
Le Soleil