L’Agence nationale de l’Aquaculture (Ana) se fixe comme objectif la production de 26.000 tonnes de poissons en 2010, contre 100.000 tonnes en 2015, a révélé à la presse un de ses experts, Abdou Aziz Badiane, de passage à Richard Toll.
« Les objectifs sont réalisables si les prévisions faites par les techniciens de l’Ana se concrétisent avec un début de production dans les dix fermes éparpillées à travers le pays d’ici à six mois », a estimé M. Badiane en marge d’un atelier de quatre jours, organisé à l’intention de dix formateurs des gestionnaires des bassins qui seront implantés très prochainement. Après une phase théorique sur les techniques d’élevage, les participants à l’atelier ont fait un déplacement sur Richard-Toll où s’est tenue la phase pratique dans l’une des fermes de l’Agence qui compte démultiplier le nombre de bassins dédiés à la pisciculture. L’Agence a scindé pour cela le pays en trois zones (Nord, Sud et Centre) où sont affectés les agents relais choisis pour leur permettre de bien communiquer avec les populations.
Selon Abdou Aziz Badiane, ils seront chargés de former les populations intéressées par cette activité qui peut être génératrice d’emplois et de revenus substantiels, renforcer la lutte contre la pauvreté, alléger la pression de la demande sociale et contribuer à l’apport de protéines dans l’alimentation des populations. Parallèlement aux techniques aquacoles, les participants (femmes et hommes) expérimentés ont été initiés, selon M. Badiane, aux rudiments de la gestion, notamment la tenue d’un cahier de recettes et de dépenses. L’expert de l’agence a lancé un appel au secteur privé pour un investissement dans la production d’aliments pour les poissons dont le besoin ira croissant, alors qu’il n’existe pas encore de marché local. Le même travail sera fait à Sokone et Joal sur les huîtres pour lesquelles, d’ailleurs, un marché a été identifié dans des pays de la sous-région grâce au concours de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), note sa représentante, Mme Alimatou Ly Ndiaye.
Saliou Fatma LO
Le Soleil
« Les objectifs sont réalisables si les prévisions faites par les techniciens de l’Ana se concrétisent avec un début de production dans les dix fermes éparpillées à travers le pays d’ici à six mois », a estimé M. Badiane en marge d’un atelier de quatre jours, organisé à l’intention de dix formateurs des gestionnaires des bassins qui seront implantés très prochainement. Après une phase théorique sur les techniques d’élevage, les participants à l’atelier ont fait un déplacement sur Richard-Toll où s’est tenue la phase pratique dans l’une des fermes de l’Agence qui compte démultiplier le nombre de bassins dédiés à la pisciculture. L’Agence a scindé pour cela le pays en trois zones (Nord, Sud et Centre) où sont affectés les agents relais choisis pour leur permettre de bien communiquer avec les populations.
Selon Abdou Aziz Badiane, ils seront chargés de former les populations intéressées par cette activité qui peut être génératrice d’emplois et de revenus substantiels, renforcer la lutte contre la pauvreté, alléger la pression de la demande sociale et contribuer à l’apport de protéines dans l’alimentation des populations. Parallèlement aux techniques aquacoles, les participants (femmes et hommes) expérimentés ont été initiés, selon M. Badiane, aux rudiments de la gestion, notamment la tenue d’un cahier de recettes et de dépenses. L’expert de l’agence a lancé un appel au secteur privé pour un investissement dans la production d’aliments pour les poissons dont le besoin ira croissant, alors qu’il n’existe pas encore de marché local. Le même travail sera fait à Sokone et Joal sur les huîtres pour lesquelles, d’ailleurs, un marché a été identifié dans des pays de la sous-région grâce au concours de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), note sa représentante, Mme Alimatou Ly Ndiaye.
Saliou Fatma LO
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