Serigne Abo Mbacké, locomotive de la promotion de l’aquaculture



Saint-Louis, 24 déc (APS) - Des expériences d’initiatives privées dans l’aquaculture, celle du marabout Serigne Abo Mbacké est certainement la plus intéressante de par l’étendue de son étang qui en est déjà à une première récolte.

Fils de Serigne Mbacké Sokhana Lo, il s’est investi depuis environ deux ans dans une expérience d’exploitation de ce créneau. Un effort qui a nécessité un lourd investissement pour aménager un vaste terrain légué par son père, où ce dernier avait initié la culture du sésame en partenariat avec des ingénieurs égyptiens.

Se positionnant comme la locomotive de l’aquaculture dans la zone de Ross-Béthio où son père disposait de 100 ha de terre, Serigne Abo y a aménagé avec ses fidèles investis de la mission de trouver de nouvelles expériences pour le développement économique du pays.

‘’Pour moi, l’aquaculture a été une grande découverte, et si un ’’baol-baol’’ (NDRL : originaire du Baol) s’est permis de parler de poisson, c’est parce que l’Agence nationale de l’aquaculture nous a bien encadrés’’, explique-t-il devant la délégation de parlementaires venus s’imprégner de son expérience.

‘’La vie se résume à l’adoration de Dieu et au travail’’, estime le marabout pour qui cette expérience doit être perçue comme l’expression de la volonté de se nourrir d’expériences capables d’amener le bonheur aux populations en les occupant tout en cherchant à diversifier ses activités.

Serigne Abo, qui est convaincu que l’aquaculture constitue un secteur où le risque est minime, demande aux autorités d’étendre la science à tout le pays pour aider les populations à régler le problème de la pauvreté et de leur alimentation.

Le secrétaire permanent de la Stratégie de croissance (SCA), Ibrahima Wade, s’est dit très fier de l’implication de ce chef religieux dans cette aventure, soulignant qu’il persuadé qu’il servira d’exemples aux autres dans un environnement marqué par la rareté de la ressource halieutique.

La pêche et les produits de l’aquaculture sont l’une des quatre grappes identifiées par la SCA pour relancer l’activité économique dans le pays.

Le développement du pays, a dit Ibrahima Wade, passera par le secteur privé qui doit s’approprier ce secteur viable pour réussir le pari de développer l’aquaculture.

Pour cela, il souhaite que l’ANA encadre les promoteurs privés et les accompagne dans la mise en place des fermes qui commencent à essaimer dans le pays

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Agence Nationale de l’Aquaculture


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