Si la région de Sédhiou est en peloton de tête des zones les plus déshéritées du Sénégal, les initiatives pour la sortir de la torpeur ne manquent pas. Parmi ces acteurs, Abdoulaye Diop un natif du terroir et directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec). Dans son engagement à réduire les champs de la pauvreté dans la région en compagnie de El Hadji Mamadou Lamine Diawara, le président du conseil rural de Djirédji, il a mobilisé une chaîne de mico projets en vue d’accompagner les populations de la base en direction des cimes du succès. Il s’agit pour l’essentiel de l’aquaculture, d’une mutuelle d’épargne et de crédit et une mutuelle de santé : « en fait c’est un devoir pour tout responsable de soutenir la politique de développement du Chef de l’Etat. Nous estimons que ces micro projets seront d’un apport conséquent pour combattre la pauvreté dans la région de Sédhiou qui regorge de ressources humaines de qualité susceptibles d’impulser son émergence économique et sociale au rang des élites du pays ».
A la séance de présentation d’un Système financier décentralisé (Sfd) dont elle assure la direction générale, Mme Yacine M’backiou Seck N’diaye a fait savoir que « la mutuelle d’épargne et de crédit pour le développement apparaît sous deux facettes majeures qui convergent vers une couverture sociale de qualité. C’est d’abord une mutuelle qui prête de l’argent et en épargne bien entendu avec des clauses très accessibles. Il y’a une composante appelée banque alimentaire qui vise à combattre la précarité dans les ménages c'est-à-dire suivant le revenu d’un membre, nous lui assurons une ration alimentaire qu’il rembourse à la fin du mois afin qu’il ne soit pas handicapé par les charges quotidiennes du foyer ». Très en verve parmi des centaines de femmes, Mme N’diaye a ajouté que « la mutuelle de santé évite des cas de détournement d’objectif comme un membre qui s’occuperait de son enfant malade juste après un prêt alors que ce montant était destiné à autre chose. C’est vraiment la sécurité du foyer que nous cherchons ».
Sédhiou bientôt un pôle d’exportation de poisson
S’agissant de l’aquaculture, Abdoulaye Niane le chef de la division production, projets et planification de l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana) explique que « ce projet sera un levier solide pour les femmes de Sédhiou de lutter contre la pauvreté ». Et de révéler les données techniques du projet : « il s’agit de construire des cages flottantes dont le promoteur privé est Abdoulaye Diop directeur général du Cosec. On va commencer avec une densité minimale de 250 individus par mètre cube. Ce sont des cages de dix mètre cube et si vous faites le calcule ça vous donne 2.500 individus dans une cage. Ça c’est l’hypothèse basse car on peut même mettre 600 individus par cage. Et si on a un aliment performant, cinq mois auront suffi pour la récolte à hauteur de 300 grammes avec l’espèces qui sera expérimentée ici ».
Les femmes, par la voix de Touty Tamba et de Mme Traoré Dalla Diarra se disent très rassurées de l’initiative et souhaitent que chacune d’elle y mette du sien pour le bien être des ménages. L’ouverture de la mutuelle est prévue la semaine prochaine, même échéance pour l’aquaculture dont le camion transportant les équipements est arrivé hier dans l’après midi. Mieux, conclut le responsable de l’Agence nationale de l’aquaculture, Sédhiou enverra des productions vers de grands centres commerciaux du Sénégal.
Moussa DRAME
Sud Quotidien
A la séance de présentation d’un Système financier décentralisé (Sfd) dont elle assure la direction générale, Mme Yacine M’backiou Seck N’diaye a fait savoir que « la mutuelle d’épargne et de crédit pour le développement apparaît sous deux facettes majeures qui convergent vers une couverture sociale de qualité. C’est d’abord une mutuelle qui prête de l’argent et en épargne bien entendu avec des clauses très accessibles. Il y’a une composante appelée banque alimentaire qui vise à combattre la précarité dans les ménages c'est-à-dire suivant le revenu d’un membre, nous lui assurons une ration alimentaire qu’il rembourse à la fin du mois afin qu’il ne soit pas handicapé par les charges quotidiennes du foyer ». Très en verve parmi des centaines de femmes, Mme N’diaye a ajouté que « la mutuelle de santé évite des cas de détournement d’objectif comme un membre qui s’occuperait de son enfant malade juste après un prêt alors que ce montant était destiné à autre chose. C’est vraiment la sécurité du foyer que nous cherchons ».
Sédhiou bientôt un pôle d’exportation de poisson
S’agissant de l’aquaculture, Abdoulaye Niane le chef de la division production, projets et planification de l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana) explique que « ce projet sera un levier solide pour les femmes de Sédhiou de lutter contre la pauvreté ». Et de révéler les données techniques du projet : « il s’agit de construire des cages flottantes dont le promoteur privé est Abdoulaye Diop directeur général du Cosec. On va commencer avec une densité minimale de 250 individus par mètre cube. Ce sont des cages de dix mètre cube et si vous faites le calcule ça vous donne 2.500 individus dans une cage. Ça c’est l’hypothèse basse car on peut même mettre 600 individus par cage. Et si on a un aliment performant, cinq mois auront suffi pour la récolte à hauteur de 300 grammes avec l’espèces qui sera expérimentée ici ».
Les femmes, par la voix de Touty Tamba et de Mme Traoré Dalla Diarra se disent très rassurées de l’initiative et souhaitent que chacune d’elle y mette du sien pour le bien être des ménages. L’ouverture de la mutuelle est prévue la semaine prochaine, même échéance pour l’aquaculture dont le camion transportant les équipements est arrivé hier dans l’après midi. Mieux, conclut le responsable de l’Agence nationale de l’aquaculture, Sédhiou enverra des productions vers de grands centres commerciaux du Sénégal.
Moussa DRAME
Sud Quotidien