Dans la mission de l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana), une composante devrait faciliter l’accès du secteur privé à l’activité, mais cela reste un vœu pieux tant qu’il n’y a pas des instruments financiers pour accompagner cette volonté politique. C’est pour cette raison que le Directeur de l’Ana, M. Amat Wade, fait un appel du pied au secteur privé : «L’aquaculture est maintenant un sous-secteur rentable. Et pour qu’ils puissent réaliser leur projet, il faut qu’on les accompagne. Nous avons déjà signé le protocole de modernisation et d’intensification de l’agriculture, puisque ce programme là avait déjà des ressources en termes de ligne de crédits.» L’Ana a voulu un accompagnement immédiat après avoir élaboré une requête, mais cela n’allait pas aussi vite.
Pour ne pas perdre de temps et éviter que les dossiers ne soient pas bien ficelés, mal élaborés, que les renseignements ne soient pas disponibles, il a été élaboré, un canevas-type de plan d’investissement adapté aux Pme-Pmi, facile d’accès, pour que les promoteurs à la base qui ont souvent un niveau limité en matière de conception de projets puissent être accompagnés, de manière à déposer leur projet de façon acceptable.
Avec la ligne de crédits de la Fao, «nous allons financer des promoteurs privés», assure M. Wade. Et dans les composantes du financement, il sera compris les aménagements pour des bassins ou des cages. L’aliment, les alevins, le petit personnel, sont des composantes qui sont prises en charge dans le cadre du financement. Selon son représentant, M. Amadou Ouattara qui présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation d’investissements des Pme aquacoles, la Fao a participé à hauteur de 400 mille dollars pour le financement du développement de l’aquaculture. Elle a réhabilité la station de pisciculture de Richard Toll. Elle a aidé aussi l’Ucad à produire 800 mille alevins pour la pisciculture. Elle était à 400 mille alevins au début et prévoit d’aller à 3 millions en 2010. 8 privés ont été formés et encadrés dans le cadre du projet par la Fao. «Un guide technique qui permet d’avoir les notions élémentaires a été mis en place pour avoir une aquaculture durable. On a sorti des documents sur le Code fiscal et douanier de l’aquaculture», explique M. Ouattara
Le secteur est en plein mouvement. Il existe des fermes aquacoles de petites tailles. Il est cité celui de Haram, après Podor, autour duquel, une vingtaine de villages se sont réunis pour créer un Comité de gestion. Il y a aussi celui de Diomandou, avec le même type d’investissement et le Comité de gestion veille au grain. On y récolte des tilapias et du Yess, deux produits phares. Et dans les perspectives, «nous sommes en train d’installer une unité d’aquaculture en eau salée. On va aller vers la dorade, vers le thiof, le mulet, c’est plus complexe en termes de technologie mais on s’est fait accompagner par la Coopération coréenne qui a une forte expertise dans ce domaine.» A ce jour, le Sénégal maîtrise la technique d’aquaculture en eau douce. «Nous avons des promoteurs privés à Ross Béthio avec Serigne Abo Mbacké, Serigne Cheikh Ndao. Nous avons des promoteurs en Casamance qui sont dans les algues et le tilapia et à Joal nous voulons encadrer les groupements féminins qui sont dans l’huître parce qu’il y a une forte baisse au niveau de la production parce que les équipements sont vétustes. Le plan d’eau n’est pas correctement tenu parce qu’il n’y a pas de Comité de gestion.» L’Ana empoissonne aussi les bassins de rétention, dont celui de Belvédère, Sebiponty et Mont Rolland.
Le Quotidien
Pour ne pas perdre de temps et éviter que les dossiers ne soient pas bien ficelés, mal élaborés, que les renseignements ne soient pas disponibles, il a été élaboré, un canevas-type de plan d’investissement adapté aux Pme-Pmi, facile d’accès, pour que les promoteurs à la base qui ont souvent un niveau limité en matière de conception de projets puissent être accompagnés, de manière à déposer leur projet de façon acceptable.
Avec la ligne de crédits de la Fao, «nous allons financer des promoteurs privés», assure M. Wade. Et dans les composantes du financement, il sera compris les aménagements pour des bassins ou des cages. L’aliment, les alevins, le petit personnel, sont des composantes qui sont prises en charge dans le cadre du financement. Selon son représentant, M. Amadou Ouattara qui présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation d’investissements des Pme aquacoles, la Fao a participé à hauteur de 400 mille dollars pour le financement du développement de l’aquaculture. Elle a réhabilité la station de pisciculture de Richard Toll. Elle a aidé aussi l’Ucad à produire 800 mille alevins pour la pisciculture. Elle était à 400 mille alevins au début et prévoit d’aller à 3 millions en 2010. 8 privés ont été formés et encadrés dans le cadre du projet par la Fao. «Un guide technique qui permet d’avoir les notions élémentaires a été mis en place pour avoir une aquaculture durable. On a sorti des documents sur le Code fiscal et douanier de l’aquaculture», explique M. Ouattara
Le secteur est en plein mouvement. Il existe des fermes aquacoles de petites tailles. Il est cité celui de Haram, après Podor, autour duquel, une vingtaine de villages se sont réunis pour créer un Comité de gestion. Il y a aussi celui de Diomandou, avec le même type d’investissement et le Comité de gestion veille au grain. On y récolte des tilapias et du Yess, deux produits phares. Et dans les perspectives, «nous sommes en train d’installer une unité d’aquaculture en eau salée. On va aller vers la dorade, vers le thiof, le mulet, c’est plus complexe en termes de technologie mais on s’est fait accompagner par la Coopération coréenne qui a une forte expertise dans ce domaine.» A ce jour, le Sénégal maîtrise la technique d’aquaculture en eau douce. «Nous avons des promoteurs privés à Ross Béthio avec Serigne Abo Mbacké, Serigne Cheikh Ndao. Nous avons des promoteurs en Casamance qui sont dans les algues et le tilapia et à Joal nous voulons encadrer les groupements féminins qui sont dans l’huître parce qu’il y a une forte baisse au niveau de la production parce que les équipements sont vétustes. Le plan d’eau n’est pas correctement tenu parce qu’il n’y a pas de Comité de gestion.» L’Ana empoissonne aussi les bassins de rétention, dont celui de Belvédère, Sebiponty et Mont Rolland.
Le Quotidien