Saint-Louis, 23 déc (APS) - Le directeur de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) Amath Wade a évalué récemment à six milliards de francs CFA la somme nécessaire pour installer irréversiblement le Sénégal dans l’ère de l’aquaculture, une voie de salut pour sortir du sous-développement.
S’exprimant mardi à la fin d’une visite de deux jours qu’il a effectuée dans la capitale du nord, avec une équipe de parlementaires venus s’imprégner du développement de l’aquaculture dans cette zone, il a dit que ’’l’aquaculture est déjà une science bien maîtrisée par les populations’’ avant d’annoncer que l’ANA ’’va installer deux fermes à Ziguinchor et à Saint-Louis’’.
‘’Cependant notre objectif est d’arriver à douze fermes réparties sur l’ensemble du territoire national et pour cela il nous faut six milliards’’, a déclaré le directeur général de l’ANA, appelant les institutions financières à s’intéresser à l’aquaculture qui offre des sécurités plus grandes que le secteur traditionnel de la pêche.
Des pourparlers sont en cours avec la Banque africaine pour le développement (BAD), la Banque islamique pour le développement (BID) et la Banque ouest africaine pour le développement (BOAD) pour lancer définitivement l’aquaculture dont les effets bénéfiques ne sont plus selon lui à démontrer.
Il a cité notamment son rôle dans la lutte contre la pauvreté, par l’implication des populations gérant communautairement les fermes ainsi que pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et son apport en calories.
Le budget de l’agence, passé de 1 milliard 300 millions à 300 millions de francs CFA, devrait aussi être revu à la hausse pour le développement de l’aquaculture, selon lui une voie appropriée pour le développement mais qui suppose que les populations soient encadrées par les techniciens de l’ANA.
Il a dit que l’exemple des femmes de Ziguinchor, qui se sont distinguées récemment lors d’un concours international de l’ostréiculture, l’amène à penser que le potentiel existe pour l’essor d’une société entièrement imprégnée de cette science domptée dans des pays comme l’Egypte et la Corée.
Cette mission qui a sillonné pendant deux jours était dirigée par le secrétaire permanent de la Stratégie de croissance accélérée (SCA) Ibrahima Wade et était composée de députés, sénateurs et de membres du Conseil économique et social ainsi que de partenaires privés du secteur de la pêche et de l’aquaculture.
S’exprimant mardi à la fin d’une visite de deux jours qu’il a effectuée dans la capitale du nord, avec une équipe de parlementaires venus s’imprégner du développement de l’aquaculture dans cette zone, il a dit que ’’l’aquaculture est déjà une science bien maîtrisée par les populations’’ avant d’annoncer que l’ANA ’’va installer deux fermes à Ziguinchor et à Saint-Louis’’.
‘’Cependant notre objectif est d’arriver à douze fermes réparties sur l’ensemble du territoire national et pour cela il nous faut six milliards’’, a déclaré le directeur général de l’ANA, appelant les institutions financières à s’intéresser à l’aquaculture qui offre des sécurités plus grandes que le secteur traditionnel de la pêche.
Des pourparlers sont en cours avec la Banque africaine pour le développement (BAD), la Banque islamique pour le développement (BID) et la Banque ouest africaine pour le développement (BOAD) pour lancer définitivement l’aquaculture dont les effets bénéfiques ne sont plus selon lui à démontrer.
Il a cité notamment son rôle dans la lutte contre la pauvreté, par l’implication des populations gérant communautairement les fermes ainsi que pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et son apport en calories.
Le budget de l’agence, passé de 1 milliard 300 millions à 300 millions de francs CFA, devrait aussi être revu à la hausse pour le développement de l’aquaculture, selon lui une voie appropriée pour le développement mais qui suppose que les populations soient encadrées par les techniciens de l’ANA.
Il a dit que l’exemple des femmes de Ziguinchor, qui se sont distinguées récemment lors d’un concours international de l’ostréiculture, l’amène à penser que le potentiel existe pour l’essor d’une société entièrement imprégnée de cette science domptée dans des pays comme l’Egypte et la Corée.
Cette mission qui a sillonné pendant deux jours était dirigée par le secrétaire permanent de la Stratégie de croissance accélérée (SCA) Ibrahima Wade et était composée de députés, sénateurs et de membres du Conseil économique et social ainsi que de partenaires privés du secteur de la pêche et de l’aquaculture.