Le site de Sebi Ponty situé dans la périphérie de Diamnadio a procédé à sa deuxième récolte de poissons. Confronté au problème de l’ensablement, il sera procédé au curage afin d’augmenter la capacité de récolte et permettre aussi le développement d’autres activités comme l’élevage, le maraîchage etc.
Les chœurs ont repris dans un bel effort collectif, le chant des rameurs. Ils ont tiré avec force sur le filet bleuité qui reflète les rayons du soleil ardent. Les poissons argentés, sautillent pour échapper aux mailles des filets, au grand bonheur de la horde de bambins dépenaillés qui attend sur la berge. En cette matinée, un doux vent glacial balaie les berges boueuses du bassin de rétention de Sébi Ponty, le site aménagé par l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana) pour développer la pisciculture et qui marque le début des récoltes de poissons.
La joie était donc au rendez-vous, pour les habitants des 7 villages qui entourent le site de Sébi Ponty venus assister à la cérémonie présidée par le directeur général de l’Ana, Mamyna Daffé et le ministre des Lacs artificiels et des bassins de rétention, Babacar Ndao.
Désensablement du bassin
C’est la deuxième récolte pour cette année après celle de l’année passée renseigne Amadou Camara, le président du Comité de gestion, la moisson peut tourner autour de 2 tonnes de poissons par récolte.
Les revenus générés, dit-il, sont consistants car le kilogramme de poissons est vendu à 1000 FCFA, ce qui peut leur apporter plus de 10 millions par tonne. Pour cette année, ils ont prévu un chiffre d’affaires de plus de 20 millions de FCFA.
L’aquaculture, ajoute-il, est un secteur rentable si l’on met les investissements nécessaires. En effet, si le site disposait de plus de motopompes, permettant le curage du bassin du fait qu’il est souvent sujet à un envasement, les 180 producteurs pourraient se retrouver avec plus de 20 millions par récoltes.
Le ministre Babacar Ndao, a donné aux producteurs les assurances, en leur faisant savoir que l’Etat va satisfaire cette doléance en procédant au désensablement du bassin.
En effet, renseigne le ministre, le bassin de Sébi Ponty est multifonctionnel, il est utilisé à la fois par les maraîchers, les éleveurs, les paysans et les pisciculteurs, d’où l’urgence de le curer afin de le pérenniser. En plus, l’Etat va entamer un programme de renforcement de l’équipement et de la formation des membres des différents sites. De même, le système de goutte à goutte va être entamé avec l’appui de la coopération Israélienne.
Yathé.N.NDOYE
Le Soleil
Les chœurs ont repris dans un bel effort collectif, le chant des rameurs. Ils ont tiré avec force sur le filet bleuité qui reflète les rayons du soleil ardent. Les poissons argentés, sautillent pour échapper aux mailles des filets, au grand bonheur de la horde de bambins dépenaillés qui attend sur la berge. En cette matinée, un doux vent glacial balaie les berges boueuses du bassin de rétention de Sébi Ponty, le site aménagé par l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana) pour développer la pisciculture et qui marque le début des récoltes de poissons.
La joie était donc au rendez-vous, pour les habitants des 7 villages qui entourent le site de Sébi Ponty venus assister à la cérémonie présidée par le directeur général de l’Ana, Mamyna Daffé et le ministre des Lacs artificiels et des bassins de rétention, Babacar Ndao.
Désensablement du bassin
C’est la deuxième récolte pour cette année après celle de l’année passée renseigne Amadou Camara, le président du Comité de gestion, la moisson peut tourner autour de 2 tonnes de poissons par récolte.
Les revenus générés, dit-il, sont consistants car le kilogramme de poissons est vendu à 1000 FCFA, ce qui peut leur apporter plus de 10 millions par tonne. Pour cette année, ils ont prévu un chiffre d’affaires de plus de 20 millions de FCFA.
L’aquaculture, ajoute-il, est un secteur rentable si l’on met les investissements nécessaires. En effet, si le site disposait de plus de motopompes, permettant le curage du bassin du fait qu’il est souvent sujet à un envasement, les 180 producteurs pourraient se retrouver avec plus de 20 millions par récoltes.
Le ministre Babacar Ndao, a donné aux producteurs les assurances, en leur faisant savoir que l’Etat va satisfaire cette doléance en procédant au désensablement du bassin.
En effet, renseigne le ministre, le bassin de Sébi Ponty est multifonctionnel, il est utilisé à la fois par les maraîchers, les éleveurs, les paysans et les pisciculteurs, d’où l’urgence de le curer afin de le pérenniser. En plus, l’Etat va entamer un programme de renforcement de l’équipement et de la formation des membres des différents sites. De même, le système de goutte à goutte va être entamé avec l’appui de la coopération Israélienne.
Yathé.N.NDOYE
Le Soleil