« Le secteur de la pêche occupe une place stratégique dans le processus de développement économique et social du Sénégal ». Ce postulat est du conseillé technique du ministère de l’Economie maritime, de la pêche et des transports maritimes, M. Ousmane Ndiaye. C’était à l’occasion de l’ouverture du séminaire de restitution et de vulgarisation des acquis du projet-test d’aquaculture du gracillaire (algue rouge), tenue hier 05 mars à Point-Sarène (Mbour).
La pêche est le premier secteur pour pourvoyeur de devises par ses exportations, car « elle a offert 600 mille emplois, soit 17% de la population active du Sénégal ». L’annonce faite par Ousmane Ndiaye, conseillé technique de M. Khouraïchi Thiam, ministre de l’économie maritime, de la pêche et des transports maritimes. C’est pourquoi, ce département ministériel appuie fortement la réflexion visant à donner un contenu concret aux algues. C’est dans ce sillage que « l’aquaculture se développe sous l’impulsion des autorités sénégalaises doit être prise en charge par les autorités Sénégalaises ».
Les algues sont comprises dans les ressources maritimes. Les données de recherche disponibles indiquent qu’au Sénégal, « cette ressource est quasi-méconnue et quasi-inexploitée si l’on se réfère à la faible production moyenne annuelle estimée entre 80 et 100 tonnes par an au lieu de 15mille », souligne le conseillé technique.
Ainsi, « cette situation constitue un paradoxe au regard du contexte mondial, marqué par un développement fulgurant de l’exploitation des algues durant les 20 dernières années, avec une production de 9,5 millions de tonnes en 2003, dont 8,5 millions proviennent de l’algoculture. Cette exploitation est consécutive à une demande croissante de cette ressource, en raison de ses diverses utilisations, notamment dans l’alimentation, l’agriculture, la médecine et la pharmacie l’énergie », renchérit-il.
Malgré un faible niveau d’exploitation au plan national « les algues suscitent un intérêt croissant auprès d’un bon nombre d’opérateurs en particulier pour l’exploitation, la fabrication de produits alimentaires et de compost ». Avant d’ajouter : « l’exploitation et la valorisation des algues marines pourraient constituer d’intéressantes activités alternatives génératrices de revenus pour les communautés côtières, face à la raréfaction du poisson ».
Le conseillé technique du ministre de la Pêche a estimé que « cette rencontre constitue un cadre de sensibilisation des communautés côtières sur les opportunités qu’offre la valorisation de l’aquaculture dans l’atteinte des objectifs de croissance économique et d’éradication de la pauvreté ».
C’est pourquoi, a-t-il ajouté, « un intérêt particulier devrait être accordé à la gestion et à l’exploitation durable de cette ressource ». A l’en croire, « c’est dans cette perspective qu’il est nécessaire de conduire des études biologiques, socio-économiques et environnementales et de mettre en place un système fiable de collecte de données et de suivi de la ressource ».
Pour rappel, ce projet-test d’aquaculture qui a duré 06 mois (de juillet 2009 à février 2010) est appuyé par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) à travers un appui technique et financier, et par l’Ong Sos-environnement dans sa mise en œuvre.
Sud Quotidien
La pêche est le premier secteur pour pourvoyeur de devises par ses exportations, car « elle a offert 600 mille emplois, soit 17% de la population active du Sénégal ». L’annonce faite par Ousmane Ndiaye, conseillé technique de M. Khouraïchi Thiam, ministre de l’économie maritime, de la pêche et des transports maritimes. C’est pourquoi, ce département ministériel appuie fortement la réflexion visant à donner un contenu concret aux algues. C’est dans ce sillage que « l’aquaculture se développe sous l’impulsion des autorités sénégalaises doit être prise en charge par les autorités Sénégalaises ».
Les algues sont comprises dans les ressources maritimes. Les données de recherche disponibles indiquent qu’au Sénégal, « cette ressource est quasi-méconnue et quasi-inexploitée si l’on se réfère à la faible production moyenne annuelle estimée entre 80 et 100 tonnes par an au lieu de 15mille », souligne le conseillé technique.
Ainsi, « cette situation constitue un paradoxe au regard du contexte mondial, marqué par un développement fulgurant de l’exploitation des algues durant les 20 dernières années, avec une production de 9,5 millions de tonnes en 2003, dont 8,5 millions proviennent de l’algoculture. Cette exploitation est consécutive à une demande croissante de cette ressource, en raison de ses diverses utilisations, notamment dans l’alimentation, l’agriculture, la médecine et la pharmacie l’énergie », renchérit-il.
Malgré un faible niveau d’exploitation au plan national « les algues suscitent un intérêt croissant auprès d’un bon nombre d’opérateurs en particulier pour l’exploitation, la fabrication de produits alimentaires et de compost ». Avant d’ajouter : « l’exploitation et la valorisation des algues marines pourraient constituer d’intéressantes activités alternatives génératrices de revenus pour les communautés côtières, face à la raréfaction du poisson ».
Le conseillé technique du ministre de la Pêche a estimé que « cette rencontre constitue un cadre de sensibilisation des communautés côtières sur les opportunités qu’offre la valorisation de l’aquaculture dans l’atteinte des objectifs de croissance économique et d’éradication de la pauvreté ».
C’est pourquoi, a-t-il ajouté, « un intérêt particulier devrait être accordé à la gestion et à l’exploitation durable de cette ressource ». A l’en croire, « c’est dans cette perspective qu’il est nécessaire de conduire des études biologiques, socio-économiques et environnementales et de mettre en place un système fiable de collecte de données et de suivi de la ressource ».
Pour rappel, ce projet-test d’aquaculture qui a duré 06 mois (de juillet 2009 à février 2010) est appuyé par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) à travers un appui technique et financier, et par l’Ong Sos-environnement dans sa mise en œuvre.
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