Dakar, 12 nov (APS) - L’aquaculture marine constitue une nouvelle orientation de la coopération sénégalo-marocaine face à la baisse de captures, mais aussi pour apporter une contribution dans la production mondiale, a expliqué, mercredi à Dakar, Muguette Bâ, directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA).
‘’Il est important de coopérer dans ce domaine car, nous partageons la frange atlantique et il existe des potentialités à développer, en mettant ensemble les expertises pour relever les défis et accroître la production aquacole en Afrique’’ , a déclaré M. Bâ.
Il s’exprimait au cours d’une réunion du comité de suivi du mémorandum entre l’ANA) et l’Agence nationale de développement de l’aquaculture (ANDA) du Maroc.
''Il est temps, selon lui, que le Sénégal démarre l’aquaculture marine. C’est un domaine qui est très spécial, qui n’est pas très développé en Afrique. Fort heureusement que le Maroc a une expérience assez riche avec d’autres partenaires’’.
Il a indiqué qu’au Sénégal, des institutions de recherche travaillent sur ce projet et l’ANA s’est rapprochée, à travers la coopération internationale, des pays qui excellent en aquaculture marine.
‘’Avec 750 km de côte, ainsi que des écosystèmes estuariens, nous disposons de l’aquaculture marine et côtière que l’on peut développer, en nous appuyant sur la recherche de développement des deux pays’’, a dit Maguette Bâ.
''Il s’agit, en outre, de faire un transfert de technologies, parce qu’aussi bien au Sénégal qu’au Maroc, nous ne pouvons pas nous passer des espèces marines'', a-t-il expliqué.
‘’Nous maîtrisons les espèces continentales au Sénégal mais, en ce qui concerne l’aquaculture, il est temps de démarrer pour déclencher quelque chose dans nos deux pays ’’, a souhaité M. Bâ, espérant que ce comité de suivi est une réponse à cela.
En ce sens, il s’est félicité de la coopération avec le Maroc tout en plaidant sa diversification en vue d’intégrer l’aquaculture.
‘’L’aquaculture est devenue aujourd’hui, une alternative sérieuse à la pression de pêche sur les espèces marines et le secteur alimentaire qui a connu une forte croissance depuis les années 1970’ , a expliqué Ijlal El Oufir, chef du département de l’investissement de la promotion et des études à l'ANDA.
Selon la FAO, a-t- elle indiqué, la production aquacole constitue plus de 45% de la production halieutique mondiale et joue un rôle indéniable dans la sécurité alimentaire nutritionnelle en garantissant les moyens d’existence de millions de personnes.
Cette rencontre, a-t-elle ajouté, permettra, d’identifier des projets communs pour le développement du secteur dans les deux pays en conformité avec les orientations du programme national de l’aquaculture au Sénégal et celui du plan stratégique halieutique des compétitivités de ce secteur au Maroc.
SBS/AD
‘’Il est important de coopérer dans ce domaine car, nous partageons la frange atlantique et il existe des potentialités à développer, en mettant ensemble les expertises pour relever les défis et accroître la production aquacole en Afrique’’ , a déclaré M. Bâ.
Il s’exprimait au cours d’une réunion du comité de suivi du mémorandum entre l’ANA) et l’Agence nationale de développement de l’aquaculture (ANDA) du Maroc.
''Il est temps, selon lui, que le Sénégal démarre l’aquaculture marine. C’est un domaine qui est très spécial, qui n’est pas très développé en Afrique. Fort heureusement que le Maroc a une expérience assez riche avec d’autres partenaires’’.
Il a indiqué qu’au Sénégal, des institutions de recherche travaillent sur ce projet et l’ANA s’est rapprochée, à travers la coopération internationale, des pays qui excellent en aquaculture marine.
‘’Avec 750 km de côte, ainsi que des écosystèmes estuariens, nous disposons de l’aquaculture marine et côtière que l’on peut développer, en nous appuyant sur la recherche de développement des deux pays’’, a dit Maguette Bâ.
''Il s’agit, en outre, de faire un transfert de technologies, parce qu’aussi bien au Sénégal qu’au Maroc, nous ne pouvons pas nous passer des espèces marines'', a-t-il expliqué.
‘’Nous maîtrisons les espèces continentales au Sénégal mais, en ce qui concerne l’aquaculture, il est temps de démarrer pour déclencher quelque chose dans nos deux pays ’’, a souhaité M. Bâ, espérant que ce comité de suivi est une réponse à cela.
En ce sens, il s’est félicité de la coopération avec le Maroc tout en plaidant sa diversification en vue d’intégrer l’aquaculture.
‘’L’aquaculture est devenue aujourd’hui, une alternative sérieuse à la pression de pêche sur les espèces marines et le secteur alimentaire qui a connu une forte croissance depuis les années 1970’ , a expliqué Ijlal El Oufir, chef du département de l’investissement de la promotion et des études à l'ANDA.
Selon la FAO, a-t- elle indiqué, la production aquacole constitue plus de 45% de la production halieutique mondiale et joue un rôle indéniable dans la sécurité alimentaire nutritionnelle en garantissant les moyens d’existence de millions de personnes.
Cette rencontre, a-t-elle ajouté, permettra, d’identifier des projets communs pour le développement du secteur dans les deux pays en conformité avec les orientations du programme national de l’aquaculture au Sénégal et celui du plan stratégique halieutique des compétitivités de ce secteur au Maroc.
SBS/AD