Etalé sur une durée d’action de trois ans pour la Bad et quatre ans pour la Bid, ce projet qui est aussi cofinancé par ces deux institutions bancaires à la hauteur de 6 Milliards 200 Millions pour la Bad et un peu plus de 7 Milliards de Frs pour la Bid, fixe ses priorités de Fatick sur la régénération de 50 ha occupés par la mangrove, mais également sur la récupération d’une superficie affectée de plus de 6800 ha.
Dans ce même programme, le Papil préconise aussi développer d’autres activités en matière de régénération des surfaces déboisées, et la protection des aires vierges. L’aménagement de périmètres irrigués, et des vallées dans ce programme est aussi une des préoccupations du projet dont l’objectif est aussi de contribuer de manière générale à la sécurité alimentaire dans ses zones d’intervention (Fatick, Tamba, Kolda et Kédougou) en accompagnant le processus de valorisation optimale des zones aménagées.
Dans cette même démarche, les différents partenaires réunis autour du projet s’engagent aussi à effectuer dans cette seconde phase d’activités, la réalisation d’une vingtaine d’infrastructures hydro agricoles. Ces infrastructures serviront cependant au collecte, à la maîtrise et la valorisation des eaux de la vallée et celles tirées des ruissellements en période d’hivernage (digues de retenue, aménagement de bas-fonds, marres etc.…).
PROJET MOTEUR D’UN DEVELOPPEMENT DURABLE A FATICK
Le projet d’appui aux petites irrigations locales est sur les pas de booster fort l’économie locale de la région de Fatick. Avec la chute observée ces mois derniers sur l’exploitation de la filière sel avec la suspension des activités à la société d’exploitation du Sel local, le maraîchage et la riziculture sont devenus depuis un peu plus de trois ans les principaux secteurs d’activités qui utilisent non seulement les femmes des villes, mais aussi celles des villages les plus reculés de Fatick.
Même si pour cette seconde phase du projet Papil, les objectifs fixés consistent à aménager une superficie de 1200 ha pour la riziculture, et 300 autres ha pour le maraîchage, la production obtenue au cours de l’année précédente, est située entre 1200 et 1300 tonnes de riz. Un record selon certains membres du projet dont l’objectif final dans tout cela, est de poursuivre scrupuleusement une démarche participative et consensuelle qui finira par rendre autonomes les populations locales dans la gestion des ouvrages et l’exploitation des surfaces arables.
D’après les informations recueillies lors de la dernière rencontre partage tenue Jeudi dernier à Fatick, le sous-emploi chez les femmes de Fatick a fortement baissé ces derniers temps, car la quasi-totalité de la population féminine est aujourd’hui occupée par la riziculture et le maraîchage.
LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AUSSI PRIS EN COMPTE
Dans cette seconde phase d’activités, les différents partenaires réunis autour du Papil envisagent de prêter une attention particulière aux changements climatiques intervenus au cours de ce siècle sur notre planète. Les mesures idoines seront ainsi définies et prises en compte pour pallier à toute éventualité. Prenant ainsi l’exemple de la sécheresse de ces années passées qui ont eu pour conséquence la modification à la fois du régime hydrique, du profil des formations végétales et de la qualité des sols qui ont perdu toutes leurs capacités productives, les acteurs du projet Papil se sont aussi rendu compte que l’infection enregistrée sur les nombreuses vallées du fait de l’avancée progressive du sel est de plus en plus manifeste dans le pays.
D’après les indications relativement fournies par les techniciens, cette problématique liée à l’assèchement progressif et la salinisation des vallées se justifie par deux facteurs essentiels : D’abord, ces genres de lacs sauvages ne sont pas suffisamment remplis aux moments d’hivernage du fait de la baisse des précipitations. Mais surtout parce qu’au Sénégal existe encore un problème criard d’absence de caves de stockage ou autre bassin de rétention pour recueillir et stagner l’eau des ruissellements.
Ainsi constatent-ils, depuis un certain nombre d’années, les terres de riziculture sénégalaises sont devenues de plus en plus salinisées. Les dernières estimations font ainsi état de 800.000 ha de terrain qui se trouvent aujourd’hui envahis par le Sel. La plus grande portion de ces terres a été repérée dans la région de Fatick. Par contre dans les îles du Saloum et certaines zones côtières situées sur les estuaires, les écosystèmes sont visiblement dégradés, à côté d’une mangrove en état de disparition assez avancé.
Dans les zones sèches aussi, ces changements climatiques ont surtout causé la baisse de la pluviométrie, de la végétation et sa fraîcheur.
Les bas fonds gisent dans une aridité très poussée. Les anciennes terres de culture si asséchées, ne sont plus en mesure d’accueillir des semis. Ainsi la rétention de l’eau constitue une solution durable pour développer la culture contre saison, mais également un exemple de solution face à certains changements en cours sur notre climat.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien
Dans ce même programme, le Papil préconise aussi développer d’autres activités en matière de régénération des surfaces déboisées, et la protection des aires vierges. L’aménagement de périmètres irrigués, et des vallées dans ce programme est aussi une des préoccupations du projet dont l’objectif est aussi de contribuer de manière générale à la sécurité alimentaire dans ses zones d’intervention (Fatick, Tamba, Kolda et Kédougou) en accompagnant le processus de valorisation optimale des zones aménagées.
Dans cette même démarche, les différents partenaires réunis autour du projet s’engagent aussi à effectuer dans cette seconde phase d’activités, la réalisation d’une vingtaine d’infrastructures hydro agricoles. Ces infrastructures serviront cependant au collecte, à la maîtrise et la valorisation des eaux de la vallée et celles tirées des ruissellements en période d’hivernage (digues de retenue, aménagement de bas-fonds, marres etc.…).
PROJET MOTEUR D’UN DEVELOPPEMENT DURABLE A FATICK
Le projet d’appui aux petites irrigations locales est sur les pas de booster fort l’économie locale de la région de Fatick. Avec la chute observée ces mois derniers sur l’exploitation de la filière sel avec la suspension des activités à la société d’exploitation du Sel local, le maraîchage et la riziculture sont devenus depuis un peu plus de trois ans les principaux secteurs d’activités qui utilisent non seulement les femmes des villes, mais aussi celles des villages les plus reculés de Fatick.
Même si pour cette seconde phase du projet Papil, les objectifs fixés consistent à aménager une superficie de 1200 ha pour la riziculture, et 300 autres ha pour le maraîchage, la production obtenue au cours de l’année précédente, est située entre 1200 et 1300 tonnes de riz. Un record selon certains membres du projet dont l’objectif final dans tout cela, est de poursuivre scrupuleusement une démarche participative et consensuelle qui finira par rendre autonomes les populations locales dans la gestion des ouvrages et l’exploitation des surfaces arables.
D’après les informations recueillies lors de la dernière rencontre partage tenue Jeudi dernier à Fatick, le sous-emploi chez les femmes de Fatick a fortement baissé ces derniers temps, car la quasi-totalité de la population féminine est aujourd’hui occupée par la riziculture et le maraîchage.
LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AUSSI PRIS EN COMPTE
Dans cette seconde phase d’activités, les différents partenaires réunis autour du Papil envisagent de prêter une attention particulière aux changements climatiques intervenus au cours de ce siècle sur notre planète. Les mesures idoines seront ainsi définies et prises en compte pour pallier à toute éventualité. Prenant ainsi l’exemple de la sécheresse de ces années passées qui ont eu pour conséquence la modification à la fois du régime hydrique, du profil des formations végétales et de la qualité des sols qui ont perdu toutes leurs capacités productives, les acteurs du projet Papil se sont aussi rendu compte que l’infection enregistrée sur les nombreuses vallées du fait de l’avancée progressive du sel est de plus en plus manifeste dans le pays.
D’après les indications relativement fournies par les techniciens, cette problématique liée à l’assèchement progressif et la salinisation des vallées se justifie par deux facteurs essentiels : D’abord, ces genres de lacs sauvages ne sont pas suffisamment remplis aux moments d’hivernage du fait de la baisse des précipitations. Mais surtout parce qu’au Sénégal existe encore un problème criard d’absence de caves de stockage ou autre bassin de rétention pour recueillir et stagner l’eau des ruissellements.
Ainsi constatent-ils, depuis un certain nombre d’années, les terres de riziculture sénégalaises sont devenues de plus en plus salinisées. Les dernières estimations font ainsi état de 800.000 ha de terrain qui se trouvent aujourd’hui envahis par le Sel. La plus grande portion de ces terres a été repérée dans la région de Fatick. Par contre dans les îles du Saloum et certaines zones côtières situées sur les estuaires, les écosystèmes sont visiblement dégradés, à côté d’une mangrove en état de disparition assez avancé.
Dans les zones sèches aussi, ces changements climatiques ont surtout causé la baisse de la pluviométrie, de la végétation et sa fraîcheur.
Les bas fonds gisent dans une aridité très poussée. Les anciennes terres de culture si asséchées, ne sont plus en mesure d’accueillir des semis. Ainsi la rétention de l’eau constitue une solution durable pour développer la culture contre saison, mais également un exemple de solution face à certains changements en cours sur notre climat.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien