Gestion des déchets solides urbains : L’Etat va acquérir 500 véhicules bennes « tasseuses »
Deux accords de prêt de 21 milliards de francs Cfa signés avec la Banque islamique de développement (Bid) permettront au gouvernement du Sénégal de renforcer la sécurité alimentaire et d’améliorer le cadre de vie des populations urbaines et rurales. L’un des accords prévoit, entre autres, l’achat de 500 véhicules bennes «tasseuses» pour le transport des déchets solides.
Le ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, Karim Wade, et le président du Groupe de la Banque Islamique de Développement (Bid), Dr Ahmed Mohamed Ali, ont signé, hier, à Dakar, deux accords de prêt pour un montant total de 21 milliards de francs Cfa. Ils sont respectivement destinés à financer la deuxième phase du projet d’Appui à la petite irrigation locale (Papil) et la première phase du projet de Gestion des déchets solides urbains.
Le projet d’Appui à la petite irrigation locale (Papil) financé à hauteur de 8 milliards de francs Cfa vise à renforcer les interventions du gouvernement du Sénégal dans la lutte contre la pauvreté. Son ambition est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire des populations dans les zones ciblées, en atténuant les changements climatiques. Il s’agit des régions de Fatick (Centre), Kédougou (Est), Kolda (Sud-est) et Tambacounda (Est) couvrant 13 départements, 36 arrondissements, 26 communes et 115 communautés rurales. Ce projet entre dans le cadre de la Grande offensive pour l’abondance et la nourriture (Goana).
Selon un communiqué du ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, le second projet de gestion des déchets solides urbains pour lequel la Bid apporte un soutien de 13 milliards de francs Cfa, son objectif est d’améliorer durablement le cadre de vie des populations urbaines et rurales des collectivités locales du Sénégal.
Nouvelles perspectives sectorielles
C’est un projet qui intègre deux volets complémentaires, la réalisation d’infrastructures et d’équipements de pré-collecte et de traitement des déchets avec l’édification de décharges contrôlées, de centres de transfert et de tri et de points de collecte ; le «transport» dans le cadre duquel, il est prévu l’acquisition de prés 500 véhicules bennes «tasseuses» et d’autres matériels roulants qui permettront à l’Etat d’appuyer les collectivités locales et les populations des zones visées par le projet. «Avec ce projet, le Sénégal disposera pour la première fois d’une logistique appropriée en la matière», a indiqué le ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, Karim Wade, qui intervenait lors de la cérémonie de signature des protocoles d’accord avec le Président de la Bid. Selon ce dernier, «les accords signés ouvrent de nouvelles perspectives sectorielles de partenariat qui vont très prochainement s’amplifier avec le financement BID de près de 100 millions de dollars US pour l’acquisition d’une barge de 70 Mw pour renforcer les capacités de production de Senelec» dans le cadre du Plan Takkal.
Le ministre d’Etat Karim Wade a salué « la réactivité », et « l’engagement résolus au succès du plan d’urgence «Takkal», du président de la Banque islamique de développement. Il a également magnifié la «vitalité de la coopération» entre le Sénégal et la Bid, avant d’indiquer que globalement, pour 2011, les interventions de la Bid au Sénégal culminent autour de 250 millions de dollars US (plus de 113 milliards de francs Cfa) contre environ 155 millions en 2010 (un peu plus de 70 milliards de francs Cfa).
Le Président de la Bid s’est, pour sa part, dit très «heureux de procéder à la signature de ces deux projets à haute valeur ajoutée pour les populations sénégalaises et a mis un accent particulier sur l’importance que son institution accorde au rôle que joue le Sénégal dans la mise en œuvre du Fonds de Solidarité Islamique (Fsid).
Ce fonds, a-t-il rappelé, lancé au Sénégal en mars 2008 lors du dernier sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) à Dakar, vise à lutter contre la pauvreté dans les pays membres de l’Organisation de la Conférence Islamique à travers un partenariat fraternel. Le Dr. Ahmed Mohamed Ali a également exprimé «toute sa satisfaction» pour l’appui que ne «cesse d’apporter le président de la République, Président en exercice de l’Oci, Me Abdoulaye Wade, pour la mise en œuvre» de ce fonds, alimenté essentiellement à travers les contributions des Etats membres de l’Oci et de la Bid.
Adama MBODJ
Le Soleil
Le ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, Karim Wade, et le président du Groupe de la Banque Islamique de Développement (Bid), Dr Ahmed Mohamed Ali, ont signé, hier, à Dakar, deux accords de prêt pour un montant total de 21 milliards de francs Cfa. Ils sont respectivement destinés à financer la deuxième phase du projet d’Appui à la petite irrigation locale (Papil) et la première phase du projet de Gestion des déchets solides urbains.
Le projet d’Appui à la petite irrigation locale (Papil) financé à hauteur de 8 milliards de francs Cfa vise à renforcer les interventions du gouvernement du Sénégal dans la lutte contre la pauvreté. Son ambition est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire des populations dans les zones ciblées, en atténuant les changements climatiques. Il s’agit des régions de Fatick (Centre), Kédougou (Est), Kolda (Sud-est) et Tambacounda (Est) couvrant 13 départements, 36 arrondissements, 26 communes et 115 communautés rurales. Ce projet entre dans le cadre de la Grande offensive pour l’abondance et la nourriture (Goana).
Selon un communiqué du ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, le second projet de gestion des déchets solides urbains pour lequel la Bid apporte un soutien de 13 milliards de francs Cfa, son objectif est d’améliorer durablement le cadre de vie des populations urbaines et rurales des collectivités locales du Sénégal.
Nouvelles perspectives sectorielles
C’est un projet qui intègre deux volets complémentaires, la réalisation d’infrastructures et d’équipements de pré-collecte et de traitement des déchets avec l’édification de décharges contrôlées, de centres de transfert et de tri et de points de collecte ; le «transport» dans le cadre duquel, il est prévu l’acquisition de prés 500 véhicules bennes «tasseuses» et d’autres matériels roulants qui permettront à l’Etat d’appuyer les collectivités locales et les populations des zones visées par le projet. «Avec ce projet, le Sénégal disposera pour la première fois d’une logistique appropriée en la matière», a indiqué le ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, Karim Wade, qui intervenait lors de la cérémonie de signature des protocoles d’accord avec le Président de la Bid. Selon ce dernier, «les accords signés ouvrent de nouvelles perspectives sectorielles de partenariat qui vont très prochainement s’amplifier avec le financement BID de près de 100 millions de dollars US pour l’acquisition d’une barge de 70 Mw pour renforcer les capacités de production de Senelec» dans le cadre du Plan Takkal.
Le ministre d’Etat Karim Wade a salué « la réactivité », et « l’engagement résolus au succès du plan d’urgence «Takkal», du président de la Banque islamique de développement. Il a également magnifié la «vitalité de la coopération» entre le Sénégal et la Bid, avant d’indiquer que globalement, pour 2011, les interventions de la Bid au Sénégal culminent autour de 250 millions de dollars US (plus de 113 milliards de francs Cfa) contre environ 155 millions en 2010 (un peu plus de 70 milliards de francs Cfa).
Le Président de la Bid s’est, pour sa part, dit très «heureux de procéder à la signature de ces deux projets à haute valeur ajoutée pour les populations sénégalaises et a mis un accent particulier sur l’importance que son institution accorde au rôle que joue le Sénégal dans la mise en œuvre du Fonds de Solidarité Islamique (Fsid).
Ce fonds, a-t-il rappelé, lancé au Sénégal en mars 2008 lors du dernier sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) à Dakar, vise à lutter contre la pauvreté dans les pays membres de l’Organisation de la Conférence Islamique à travers un partenariat fraternel. Le Dr. Ahmed Mohamed Ali a également exprimé «toute sa satisfaction» pour l’appui que ne «cesse d’apporter le président de la République, Président en exercice de l’Oci, Me Abdoulaye Wade, pour la mise en œuvre» de ce fonds, alimenté essentiellement à travers les contributions des Etats membres de l’Oci et de la Bid.
Adama MBODJ
Le Soleil
