Les paysans de la région de Kédougou vont bientôt s’auto-suffire en riz s’ils continuent d’être assistés par les professionnels de l’agriculture. Bamtaré Sodéfitex, l’Isra (Institut sénégalais de recherche agricole) et le Papil (programme d’appui à la petite irrigation locale) ont compris qu’il fallait une synergie des efforts pour booster la production du riz en qualité et en quantité suffisante dans cette nouvelle région. Aujourd’hui, elle est de 3,5 tonnes à l’hectare, ce qui est très encourageant.
(KEDOUGOU) – Les différents partenaires du Programme d’appui à la petite irrigation locale (Papil) que sont Bamtaré et Isra décident d’appuyer de fort belle manière les riziculteurs de Kédougou. Bien que l’année en cours ne soit pas terminée, il fallait faire un bilan à mi-parcours pour l’évaluer. « Nous, en tant que Bamtaré Sodéfitex sommes obligés de faire le point à une certaine période de l’année car nous sommes le bras technique du Papil», explique Mamadou Alpha Kane. Il ne faudrait plus laisser les producteurs à eux-mêmes, selon M. Kane. « Chaque année nous sélectionnons les meilleurs et les producteurs les plus expérimentés pour les former dans les techniques culturales relatives au riz », renchérit-il. « Le paysan devrait faire le distinguo entre la production de la semence du riz et le riz marchant sans cependant oublier le riz rouge qu’il ne serait pas souhaitable de cultiver », à en croire Mamadou Alpha Kane qui se réjouit de la campagne agricole de 2010.
Car, selon le responsable de Bamtaré Sodéfitex à Kédougou, ils avaient prévu d’emblaver environ 200 hectares et, au finish, ils se sont retrouvés avec 209 ha. Interpellé, Younoussa Diallo, directeur technique du Papil nous fait aussi d’autres précisions. « Aujourd’hui avec l’appui de nos partenaires, nous souhaiterions cultiver le riz même en contre saison », indique-t-il. Et de poursuivre « nous avions prévu, tout au début, d’emblaver 400 hectares que nous avons dépassés, mais en même temps, nous comptons faire beaucoup plus dans les prochaines années », précise M. Mballo.
Ce projet financé par la Banque africaine de développement(Bad) a au moins un durée de trois années, à en croire le directeur technique du Papil.
L’important atelier qui s’est tenu dans un campement de la place a permis aux uns et aux autres de mieux cerner la problématique de la culture du riz dans la région de Kédougou. Les responsables de la Direction régionale du développement durable(Drdr) ainsi que ceux de l’Iref, du Gadec et de Bamtaré pensent qu’avec un tel dispositif, les riziculteurs devraient voir sous peu le bout du tunnel, c'est-à-dire vaincre la faim et la pauvreté qui sévissent dans la zone de Kédougou.
MAMADOU CHEIKH FALL
Sud Quotidien
(KEDOUGOU) – Les différents partenaires du Programme d’appui à la petite irrigation locale (Papil) que sont Bamtaré et Isra décident d’appuyer de fort belle manière les riziculteurs de Kédougou. Bien que l’année en cours ne soit pas terminée, il fallait faire un bilan à mi-parcours pour l’évaluer. « Nous, en tant que Bamtaré Sodéfitex sommes obligés de faire le point à une certaine période de l’année car nous sommes le bras technique du Papil», explique Mamadou Alpha Kane. Il ne faudrait plus laisser les producteurs à eux-mêmes, selon M. Kane. « Chaque année nous sélectionnons les meilleurs et les producteurs les plus expérimentés pour les former dans les techniques culturales relatives au riz », renchérit-il. « Le paysan devrait faire le distinguo entre la production de la semence du riz et le riz marchant sans cependant oublier le riz rouge qu’il ne serait pas souhaitable de cultiver », à en croire Mamadou Alpha Kane qui se réjouit de la campagne agricole de 2010.
Car, selon le responsable de Bamtaré Sodéfitex à Kédougou, ils avaient prévu d’emblaver environ 200 hectares et, au finish, ils se sont retrouvés avec 209 ha. Interpellé, Younoussa Diallo, directeur technique du Papil nous fait aussi d’autres précisions. « Aujourd’hui avec l’appui de nos partenaires, nous souhaiterions cultiver le riz même en contre saison », indique-t-il. Et de poursuivre « nous avions prévu, tout au début, d’emblaver 400 hectares que nous avons dépassés, mais en même temps, nous comptons faire beaucoup plus dans les prochaines années », précise M. Mballo.
Ce projet financé par la Banque africaine de développement(Bad) a au moins un durée de trois années, à en croire le directeur technique du Papil.
L’important atelier qui s’est tenu dans un campement de la place a permis aux uns et aux autres de mieux cerner la problématique de la culture du riz dans la région de Kédougou. Les responsables de la Direction régionale du développement durable(Drdr) ainsi que ceux de l’Iref, du Gadec et de Bamtaré pensent qu’avec un tel dispositif, les riziculteurs devraient voir sous peu le bout du tunnel, c'est-à-dire vaincre la faim et la pauvreté qui sévissent dans la zone de Kédougou.
MAMADOU CHEIKH FALL
Sud Quotidien