Dakar, 16 nov (APS) - Le ministère des Ecovillages, des Bassins de rétentions, des Lacs artificiels et de la Pisciculture, le Centre de Suivi écologique et l’Institut national de pédologie (INP) ont procédé, mercredi à Dakar, au lancement d’une étude sur la salinité des terres et des eaux des régions de Fatick et de Kaolack.
Financé à hauteur d’environ 300 millions de FCFA, par la Banque africaine de développement (BAD), l’étude fera le diagnostic de la salinité des terres afin de cerner les tendances évolutives du processus de salinisation des terres dans les deux régions, a expliqué Babacar Ndao, ministre des Ecovillages, des Bassins de rétentions, des Lacs artificiels et de la pisciculture.
’’L’étude devra aussi déboucher sur des propositions de stratégies appropriées sur la récupération et la valorisation des terres salinisées’’, a ajouté M. Ndao lors de l’atelier de démarrage de l’étude sur la salinité des terres et des eaux dans les régions de Fatick et de Kaolack.
Selon lui, elle devra permettre de mieux cerner le phénomène au niveau des deux régions en vue d’apporter une solution idoine. Au niveau de ces deux régions, a-t-il indiqué, la problématique de la salinisation des terres agricoles constitue un des facteurs les plus ’’déterminants’’ de dégradation et d’appauvrissement des sols.
Pour un premier financement, l’étude va porter sur les deux régions sous la direction du Centre de suivi écologique et l’Institut national de pédologie (INP), a-t-il précisé.
Toutefois, au vu de l’ampleur du phénomène de salinisation et son impact négatif dans d’autres régions du pays comme la Casamance, la région de Kaffrine, la vallée du fleuve, a-t-il souligné, ’’nous demeurons préoccupés à généraliser l’étude au niveau national’’.
D’après une étude datant de 2009, la surface affectée par le processus de salinisation des terres au Sénégal est estimée à 1,7 million d’hectare.
AB/ASG